Dernières actualités avec #bonheur


Le Figaro
2 days ago
- Science
- Le Figaro
Luc Ferry: «La sagesse du 'non !'»
Réservé aux abonnés CHRONIQUE - Le renouveau des philosophies du bonheur s'appuie sur l'idée qu'il faudrait dire oui au monde tel qu'il va, «avec ses hauts et ses bas». Au contraire, la vraie sagesse s'enracine dans le refus d'un réel détestable ou inique. À en croire la psychologie positive et les idéologies qui font aujourd'hui de la quête du bonheur l'alpha et l'oméga de toute vie humaine, la sagesse, la vraie, celle qu'on trouvait déjà chez les Anciens, notamment dans le stoïcisme, le bouddhisme ou le spinozisme, consisterait à dire oui au monde tel qu'il va, oui au réel « avec ses hauts et ses bas », ses aspects lumineux et ses parts d'ombre. À découvrir PODCAST - Écoutez le club Le Club Le Figaro Idées avec Eugénie Bastié C'est là une des idées maîtresses des théories du développement personnel qui inspirent aujourd'hui le renouveau des philosophies du bonheur, comme l'explique Frédéric Lenoir dans ce passage édifiant de sa Sagesse expliquée à ceux qui la cherchent : « À la manière des Anciens, Nietzsche prône un consentement joyeux à tout ce qui est, sans exception. Il nous invite à dire 'oui', 'Ja sagen', à aimer le destin : amor fati. Dire 'oui' à la vie doit se comprendre de manière globale : c'est aimer la vie avec toutes ses couleurs, toutes ses tonalités, tous ses contrastes. Si on est fermement…


24 Heures
23-07-2025
- Business
- 24 Heures
Êtes-vous dans la moyenne suisse du bonheur? Passez le test
Le sentiment de bonheur est en baisse. Les couples sans enfants et les retraités se sentent le plus épanouis. Les statistiques ont-elles raison? Passez le test. Publié aujourd'hui à 06h51 En bref: La Suisse bénéficie d'un niveau de vie parmi les plus élevés au monde. Ce confort matériel rend-il ses habitants heureux? Comment perçoivent-ils leur bien-être au quotidien et quels sont les profils les plus épanouis? Notre calculateur tente de répondre à ces questions, permet d'évaluer son niveau de satisfaction et de le comparer à celui du reste de la population. Wie hoch ist Ihre Zufriedenheit in Bezug auf das jetzige Leben? Cette moyenne est le résultat de la dernière enquête de satisfaction menée par la Confédération. Les couples sans enfants sont les plus heureux Étonnamment, le sexe n'a pas vraiment d'importance. Les femmes ne sont que légèrement plus satisfaites que les hommes. En revanche, l'âge est déterminant. À l'âge adulte, l'indice de bonheur augmente. C'est à partir de 65 ans, c'est-à-dire à l'âge de la retraite, que les Suisses sont les plus heureux. Le niveau d'éducation joue aussi un rôle essentiel. En général, plus le niveau d'éducation est élevé, et généralement le revenu qui l'accompagne, plus la satisfaction est importante. On observe aussi des différences significatives entre propriétaires et locataires. Par ailleurs, la composition du ménage joue un rôle crucial. Les couples sans enfants se déclarent plus satisfaits de leur vie que ceux qui en ont ou que les personnes vivant seules. Notre vie de famille et nos relations avec les autres ont un impact majeur sur notre bien-être général. Selon les derniers chiffres de l'Office fédéral de la statistique , le niveau moyen de satisfaction dans la population suisse s'élevait à 7,8 en 2023. Pourtant, il n'y a pas si longtemps, elle dépassait encore 8,2. Les habitants de notre pays sont donc de plus en plus malheureux, et cela pour de multiples raisons. Par exemple, le moral des employés suisses continue de diminuer. Selon un sondage annuel réalisé par le cabinet de conseil Gallup, près de 70% d'entre eux se disaient confiants dans leur vie personnelle avant la pandémie, alors qu'aujourd'hui, moins de la moitié partage ce sentiment. De nombreuses personnes sont mécontentes de leur rémunération et de leur temps libre, ce que confirment les statistiques de la Confédération. Beaucoup redoutent une détérioration de la qualité de vie en Suisse La hausse du coût de la vie pose un problème à un nombre grandissant de Suisses, tout comme l'individualisme croissant dans la société. À cela s'ajoute le climat politique international tendu. Selon une étude récente de l'EPF de Zurich, le sentiment de sécurité au sein de la population n'a jamais été aussi faible. La baisse d'enthousiasme chez les jeunes est fortement liée au temps qu'ils passent sur les réseaux sociaux. Des études révèlent que les jeunes âgés de 14 à 29 ans sont moins heureux que les générations qui les ont précédés et souffrent davantage de dépression. Face aux crises mondiales, beaucoup s'inquiètent pour leur avenir. La confiance dans le Conseil fédéral diminue, quel que soit l'âge des citoyens. Près d'une personne sur deux se sent délaissée par le gouvernement. Plus des deux tiers des personnes redoutent une diminution significative de la qualité de vie en Suisse durant les vingt prochaines années. Malgré tout, la population suisse reste parmi les plus heureuses au monde en comparaison avec d'autres pays. Les Finlandais seraient les plus heureux. La proportion de personnes très heureuses, avec une note de 9 ou 10 sur l'échelle, est de loin la plus élevée dans notre pays. La moyenne européenne est de 7,3. Tous les pays voisins, à l'exception de l'Autriche, se situent en dessous. Les Allemands sont particulièrement peu enclins au bonheur. Seules la Lettonie, la Grèce, la Bulgarie et la Turquie affichent un moral encore plus bas. En Suisse, on observe également des différences régionales. En général, les personnes qui vivent dans les campagnes se disent un peu plus enjouées que celles résidant dans les centres-villes densément peuplés. On serait plus heureux en Suisse alémanique qu'en Suisse romande et italienne. D'après les statistiques de la Confédération, les habitants de Suisse centrale sont les plus fortunés du pays. Traduit de l'allemand par Emmanuelle Stevan On se compare un peu au reste de la Suisse? Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


Le Figaro
20-07-2025
- Entertainment
- Le Figaro
Qu'est-ce que la théorie «Let Them», qui promet de changer en profondeur sa relation aux autres ?
Cette méthode en deux temps invite à une forme de détachement pour apaiser sa relation à l'autre, enflamme les réseaux. Se recentrer sur soi, le secret du bonheur ? Le stoïcisme ? Bof. Le bouddhisme ? Mouais. La théorie «Let Them» (Laissez-les) ? Yes ! En deux mots, l'Américaine Mel Robbins a rendu virales les notions de détachement et d'acceptation radicale des grands courants philosophiques. CNN, le New York Times et même Oprah Winfrey ont vanté sa méthode «capable de changer une vie», et 9,6 millions d'abonnés suivent ses posts sur Instagram. Nul besoin de maîtriser Sénèque ou de visiter le dalaï-lama. D'après la gourou du self help, cette recette suffit à changer notre existence ; elle-même en est la preuve vivante. Ni psychothérapeute ni doctorante, cette animatrice de télévision a tout appris à la dure, en ratant sa vie et en luttant pour rebondir. En 2017, elle bascule dans la dépression. Pour réussir à se propulser hors de son lit, elle invente la règle des cinq secondes, qu'elle propose à toutes les âmes engluées dans l'inertie. Le carton ! Un best-seller plus tard, elle récidive avec La Théorie Let Them. «La règle des cinq secondes a changé ma relation à moi-même. Let Them a changé ma relation aux autres», considère la quinqua blonde devenue, entre-temps, coach en motivation. La faute des autres Peur d'échouer. Incapacité à exprimer nos besoins. Difficultés à prendre des décisions. Réponse de Mel Robbins : c'est à cause des autres ! Ou plutôt, de la façon dont on les laisse nous influencer. «Nous consacrons trop de temps et d'énergie à nous préoccuper d'eux, de ce qu'ils ressentent et ce qu'ils attendent de nous», affirme-t-elle. «Peu importent les efforts que vous déployez, vous ne pouvez pas les contrôler. Pourtant, vous vivez votre vie comme si vous en étiez capable.» Au lieu de vous plier en quatre pour plaire ou contrôler les autres, il suffit de lâcher prise en deux temps. Primo, on cesse d'être obnubilé par ce que les autres pensent, disent ou font. C'est la phase «Let Them». Chaque fois que vous sentez pointer une crispation face au comportement d'autrui, faites résonner ce mantra à l'intérieur de vous. Une amie critique votre façon de vivre ? Votre amoureux n'est pas assez démonstratif ? «Ne gaspillez pas votre énergie à espérer que les autres répondent à vos attentes.» Publicité Secundo, on utilise l'énergie gagnée pour s'occuper activement de notre vie. C'est la phase «Let Me» (Laissez-moi). Cette étape permet de nous positionner clairement afin de rouler pour soi, d'exprimer nos besoins affectifs, de faire respecter nos limites. Votre collègue est de mauvaise humeur ? «Qu'elle râle ! Ce n'est pas votre problème. Concentrez-vous sur votre travail», tranche la coach. Votre petit ami ne veut pas s'engager ? Ne vous fatiguez pas à le convaincre, laissez-vous plutôt la liberté de satisfaire vos besoins autrement. Traduction, en stoïcisme ? Focalisez-vous sur vous-même, car c'est là que réside votre véritable pouvoir. Grâce à son choc de simplification, la recette «Let Them» a un impact si immédiat et universel qu'elle colonise même les corps : des personnes de toutes générations l'arborent fièrement en tatouage sur les réseaux avec le hashtag #Laissez-les ! Et si le chemin de la libération commençait par ne pas se laisser gouverner par les réseaux sociaux ?


24 Heures
13-07-2025
- Politics
- 24 Heures
1000 vies: Qu'est-ce que c'est, réussir ses vacances?
Accueil | Opinion | Réflexions | Opinion Toutes les vacances ne valent que ce que l'on en raconte au retour. Entre anecdotes et souvenirs, on ne comprend parfois le bonheur qu'à retardement. Chronique Publié aujourd'hui à 18h33 En bref: Tous les voyages ne valent que ce que vaut leur dernier jour, disait un philosophe. Et c'est ce qui me revient des vacances de l'enfance. Papa était parfois très sentimental. Et quelle que soit la façon dont s'étaient déroulées les deux ou trois semaines loin de la maison, soleil, pensions, hôtels, tensions ou pas, engueulades ou non, il attendait le moment du retour pour dire, un peu solennel, un peu j'ai un truc important à déclarer, une phrase du genre: «Merci d'avoir été gentils les uns avec les autres.» Je me souviens encore de l'entendre proférer cela. Assis sur la banquette arrière, je n'en pensais alors pas grand-chose. Aujourd'hui, j'imagine que cette manière de conclusion tendrement pompeuse était sa manière de dire qu'il nous aimait. Il n'était en effet guère évident que quiconque ait été particulièrement cool, mais il tenait beaucoup à présenter comme heureux le bilan général. Toutes les vacances ne valent en effet que ce que l'on en raconte au retour. C'était encore un temps où revenir très bronzé était le symbole d'excellence de l'escapade estivale. Personne ne craignait qu'il fasse trop chaud. On allait au sud, presque toujours le sud. L'idée de «faire quelque chose de ses vacances» n'avait pas le moindre sens. On était juste loin. Il y avait la mer. Il n'y avait ni wi-fi ni téléphone portable, ces tragiques laisses numériques serrant nos cous et nos cœurs. Le «lâcher-prise» n'était pas encore inventé, mais ça devait ressembler à ça. Ne pas faire grand-chose. S'ennuyer presque. Dormir un peu l'après-midi. Louer des vélos au bout de quelques jours. Commenter la taverne du coin. La vieille ville est jolie, hein? Les cigales. La pinède. Le journal local. «Les Italiens sont les seuls à savoir faire le café»: oui, maman. Lire Pagnol à la plage. L'autre jour, j'ai questionné mon frère au sujet de nos vacances familiales de jadis les plus «réussies». On ne savait pas trop, en fait. Il m'a parlé d'une île, celle de la vallée des papillons. Mais j'avais surtout pris une insolation durant ce voyage. Et au fond, l'injonction si contemporaine, «réussir ses vacances», m'a toujours terriblement agacé. Qu'est-ce que cela signifie? Aller loin, dans des pays étranges? Pas loin? Perdre du poids, ou au contraire engranger 2 kilos de bourrelets entre grillades et rosé piscine? Visiter des musées? Rencontrer des gens d'ailleurs? Tomber amoureux, ou plutôt: être très amoureux? Écouter le son des vagues en tenant la main de quelqu'un ou voyager tout seul? Danser torse nu? Se surprendre à être ému par les rires des enfants qui jouent? Quand j'y songe, me reviennent surtout les incidents, anecdotes, une ou deux disputes inutiles, des averses à Venise ou en Bretagne, quelques peurs aussi. Et le titre de «Var-Matin» quand Elvis est mort, papa qui massacre «Love Me Tender», des mélancolies souriantes, secondes pas tout à fait réussies mais où nous étions ensemble. On ne comprend parfois le bonheur et l'été qu'à retardement. Je vous souhaite d'être gentils les uns avec les autres. D'autres chroniques Christophe Passer, né à Fribourg, travaille au Matin Dimanche depuis 2014, après être passé notamment par le Nouveau Quotidien et L'Illustré. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


La Presse
13-07-2025
- Science
- La Presse
Carte blanche à Rosalie Bonenfant
Devrait-on se sentir mal d'être heureux devant autrui ? Notre collaboratrice Rosalie Bonenfant a décidé d'assumer sa gaieté sans culpabilité, raconte-t-elle dans cette carte blanche. rosalie bonenfant Collaboration spéciale J'ai toujours eu l'humeur en phase avec les climats sociaux. Paralysée par ma propre porosité, j'ai souvent été confinée par la lecture des journaux à un mutisme douloureux. Comment s'apaiser quand l'on a conscience de tout ce qui va de travers dans le monde ? Je pensais que ressentir autant s'accompagnait forcément de la responsabilité de porter sur moi seule le poids du monde entier. Tant prise par mes élans du cœur, je réalisais à peine combien il était prétentieux de présumer que j'étais l'élue, celle qu'on aurait divinement investie de la mission de changer le monde en mieux. Force est de constater qu'une part de moi était presque fière d'être peu douée pour le bonheur. Je trimbalais ma condition comme un gage de profondeur, une capacité à déceler les nuances même dans les couleurs les plus vibrantes. Je l'ai traînée jusqu'à épuisement d'espoir. C'est que le cynisme est un moteur mal calibré qui ne sait que nous faire tourner en rond. Un accablement démesuré ne fournit ni pistes de solution ni énergie supplémentaire pour aller de l'avant. Longtemps, je me suis sentie et montrée accablée sans pour autant me préoccuper de la perception qu'en auraient les autres. Pourtant, depuis que je déploie activement mon bonheur, je ressens une certaine pudeur. Ma relation avec ma joie est la même que celle que j'entretiens avec mon décolleté. Malheureusement, avoir de quoi se réjouir n'empêche pas les autres de juger qu'on en montre trop. Jusqu'à quel point peut-on manifester son bien-être avant que l'on nous accuse d'avoir l'émotion à contre-courant ? Je me suis posé la question, l'autre soir, alors que je lisais, les pieds dans l'eau et que la lumière caustique reflétée sur mon visage semblait mettre en surbrillance une indécente quiétude. Devant les grands titres aussi épouvantables les uns que les autres qui défilaient sur mon téléphone, mon contentement actuel me semblait presque ostentatoire. Serait-il plus approprié de chuchoter sa bonne humeur, de taire la vie intérieure foisonnante qui me chatouille l'intérieur du ventre ? Et puis… existe-t-il une sorte de décorum rudimentaire en matière de radiations de joie par temps de pluie d'apocalypses ? Bien que le bonheur soit ce convive toujours bienvenu, peut-il devenir indésirable pour les autres à qui on l'impose ? Moi qui ai passé ma vie à le chercher, maintenant que je peux enfin le manier, je jongle avec comme une patate chaude que je n'aurais pas le droit de tenir contre moi. Je crois avoir trop longtemps associé à tort le bonheur à une forme d'allégresse naïve. Comme si la seule façon d'être un humain heureux était d'en être un qui soit à la fois un imbécile. Pas de grand bonheur pour les filles dont la profondeur les couvre d'ombre, pensais-je, du haut de ma tour d'ivoire imaginaire. À la peur d'être déplacée s'ajoute la honte que je porte, comme si mon état de quiétude était un désaveu de ma capacité à poser un regard critique sur le monde. « Que se passerait-il si on me voyait gambader dans l'allée des surgelés ? » Supposerait-on que, pour dégager tant de gaieté, je suis forcément égocentrique et que je me balance de l'état du monde actuel ou considérerait-on simplement que je suis un être multiple, qui peut s'avérer aussi sensible aux inégalités qu'au bonheur jouissif de constater que les fudges au chocolat sont en solde ? La vérité, c'est que plus je désinvestis la partie de mon ego qui réagit de façon épidermique aux injustices et à la méchanceté, plus ma réponse affective est vaste. Mon enracinement dans le présent m'a donné la force de ne plus perdre pied au moindre coup de vent et je suis plus solide sur mes pattes quand vient le temps de tendre la main. Je suis aujourd'hui convaincue que l'empathie et la gratitude sont des états limitrophes. La vie est une usine à mauvaises nouvelles. Mais entre les craques d'un espace collectif radioactif, poussent les moments sauvages. Ceux dont on s'empare parce qu'ils semblent réclamer qu'on les cueille. Ces bouquets de joies rudérales ne sont pas volés, ils s'offrent à nous comme pour nous remercier de les avoir remarqués. Un fou rire à un enterrement, un sourire quand on se fait gronder… Ces parcelles de vie qui échappent à notre désir de contrôle ne sont-elles pas de sublimes rappels que la joie ne connaît pas d'horaire de floraison ? De plus en plus, il me semble que mon bonheur est une réponse à tout le reste, comme un heureux symptôme de résistance. Je ne sais pas exactement comment ça s'est passé, mais j'ai l'impression, à défaut d'avoir trouvé le raccourci pour sauver le monde entier, d'être parvenue à changer en entier mon monde intérieur. Sur le chemin du macro au micro, les récoltes sont abondantes. Ces longs instants d'extase donnent un peu de sens au monde dans lequel on vit. Ils nous rappellent que l'existence n'est pas quelque chose que l'on doit affronter ou subir, mais plutôt une occasion de ressentir, de contribuer et de partager. Et si tout est contagieux, je préfère largement toussoter un peu de béatitude au visage des gens que de leur postillonner mon amertume à la gueule. Tout compte fait, c'est bien niaiseux de se cacher d'être heureux. Qui est Rosalie Bonenfant ? Actrice, animatrice et autrice, Rosalie Bonenfant a fait ses premières apparitions au petit écran dans la série Les Parent en 2013. Depuis, elle a aussi animé le magazine C'est quoi l'trip ? sur ICI coanimé Deux hommes en or et Rosalie, avec Jean-Philippe Wauthier et Ricardo Larrivée, ainsi que Tout le monde s'habille à Télé-Québec. Au cinéma, on l'a vue dans Inès, de Renée Beaulieu. Elle a de plus publié le recueil La fois où j'ai écrit un livre, en 2018. Qu'en pensez-vous ? Exprimez votre opinion