logo
#

Dernières actualités avec #botanique

Comment se débarrasser du rumex ? Le guide complet pour lutter contre cette plante invasive
Comment se débarrasser du rumex ? Le guide complet pour lutter contre cette plante invasive

Le Parisien

time20-07-2025

  • Science
  • Le Parisien

Comment se débarrasser du rumex ? Le guide complet pour lutter contre cette plante invasive

Si le terme rumex correspond au genre botanique auquel appartient l'oseille ( Rumex acetosa ), on l'emploie plutôt pour désigner les espèces envahissantes que sont le rumex crépu ( Rumex crispus ) et le rumex à feuilles obtuses ( Rumex obtusifolius ). Se développant dans les sols trop compactés et riches en azotes, ces plantes adventices sont très coriaces, ce qui les rend difficiles à éliminer. On reconnaît le rumex à ses tiges dressées et cannelées, semblables à celles de la rhubarbe, ainsi qu'à ses fleurs pourpres réunies en grappes. Les deux plantes portent des feuilles ovales et lancéolées, mais on peut distinguer le rumex crépu du rumex à feuilles obtuses à grâce à son feuillage aux bordures ondulées. Le rumex peut produire jusqu'à 60 000 graines par plante si on le laisse se développer. Un des premiers moyens de lutter contre l'invasion est donc de l'empêcher de monter en graine, en retirant les grappes de fleurs le plus vite possible. Elles peuvent germer moins d'une semaine après la floraison, d'où la nécessité de les retirer rapidement. Le rumex possède une racine pivotante , qui peut atteindre jusqu'à 2 mètres de profondeur une fois la plante bien installée. Vous aurez donc du mal à vous débarrasser du rumex en essayant de l'arracher, d'autant plus si les plantes sont âgées. La seule solution pour lutter contre le rumex est de vous munir d'une bêche pour extraire la plante en entier . Vous pouvez aussi lutter contre sa propagation en travaillant et en amendant le sol, afin de le décompacter et de modifier sa teneur en azote.

Canicule : quelle plante laisser dehors, quelle plante rentrer ?
Canicule : quelle plante laisser dehors, quelle plante rentrer ?

Le Figaro

time18-07-2025

  • Science
  • Le Figaro

Canicule : quelle plante laisser dehors, quelle plante rentrer ?

Les humains ne sont pas seuls à souffrir de la canicule, les plantes aussi. Certains végétaux préfèrent demeurer exposés au soleil tandis que d'autres ne tolèrent pas la chaleur intense et peuvent être rapatriés à l'intérieur. Pour l'été, vous avez peut-être sorti vos plantes d'intérieur dans le jardin. Vos plantes de balcon ou de terrasse sont, elles aussi, au summum de leur beauté. Mais en cas de canicule, la chaleur provoque bien plus de dégâts que de bienfaits : enroulement des feuilles, brunissement, affaissement, pourrissement précoce, développement de maladies, etc. Malheureusement, un végétal souffrant de stress hydrique a bien du mal à se remettre. C'est pourquoi il vous faut agir rapidement si les températures augmentent drastiquement. Publicité Rentrer ou sortir les plantes d'intérieur ? Parmi vos plantes vertes, choisissez soigneusement celles qui peuvent sortir en été. Les fougères ou les plantes fleuries comme le gloxinia, plus fragiles, restent à la maison, tandis que phalangère, dracaena, monstera peuvent faire un séjour au jardin ou sur la terrasse quand il fait chaud. Mais en cas de canicule, un repli stratégique en intérieur s'avère plutôt salvateur si votre maison est bien isolée. Exposition et température : à surveiller en cas de canicule N'exposez pas vos plantes dans une véranda où elles risquent de cuire. Rassemblez-les au niveau du rez-de-chaussée, s'il demeure toujours bien tempéré. Regrouper les plantes a aussi l'avantage de climatiser naturellement la pièce. Il serait tentant de placer ficus et saintpaulia dans une pièce toute sombre le temps que la chaleur s'évacue. Abandonnez cette idée : l'absence de soleil leur est bien plus préjudiciable que la chaleur. A contrario, ne les laissez pas derrière une fenêtre, la réverbération peut leur être fatale. Quant à la climatisation, la pousser à fond pour préserver ses plantes n'est pas recommandé : non seulement vos plantes risquent un coup de froid, mais la déshydratation guette aussi. Publicité Quels gestes pour préserver ses plantes ? Une fois l'emplacement trouvé, vaporisez régulièrement le feuillage de vos plantes, investissez dans des cônes d'arrosage (ou des bouteilles en plastique retournées), et ne surarrosez pas non plus. Ne vous lancez pas dans un rempotage ou une taille sévère : les plantes sont déjà suffisamment éprouvées par la chaleur. Profitez de cet épisode pour recenser les plantes les plus fragiles et investissez à l'avenir dans des espèces plus résistantes, comme le Zamioculcas (plante ZZ), les succulentes ou les cactées. À lire aussi Ces 8 arbres peuvent se passer d'arrosage en été Rentrer ou sortir les plantes de balcon ? Côté balcon, ne rentrez vos jardinières et potées que si votre terrasse est en plein soleil. Ombragez vos plantes en pot Publicité L'idée est surtout d'apporter de l'ombre aux heures les plus chaudes. Pour cela, éloignez d'abord les potées des murs exposés au soleil et du plein soleil, puis regroupez les contenants. Ensuite, placez des soucoupes d'eau sous chaque pot et abritez-les sous un arbre. En son absence, installez-les sous un voile d'ombrage ou une ombrière. Son avantage est de laisser passer la lumière mais de protéger de la chaleur la plus étouffante. À défaut, utilisez un parasol, des draps fixés par des tuteurs, et même des parapluies sur des petites surfaces. Les gestes de sauvetage des plantes de balcon Recensez d'abord vos contenants et éliminez les matériaux les plus susceptibles de chauffer : exit le zinc, mais la terre cuite est conseillée. Sur des grandes potées, paillez la terre pour retenir au maximum l'humidité. Puis adaptez l'arrosage : tôt le matin et tard le soir, plutôt en grande quantité deux fois par semaine qu'en petit apport. À la fin de l'épisode de sécheresse, taillez d'un tiers les branches qui ont souffert de la chaleur. Elles peuvent ainsi se concentrer sur un volume réduit, et repartent plus aisément aux premières pluies. En fin d'été, elles peuvent même offrir une nouvelle floraison. Les plantes à choisir pour un été serein Et si vous faisiez évoluer votre jardin ? Certaines plantes résistent bien mieux à la chaleur et vous évitent de recourir au voile d'ombrage : Les plantes à feuillage grisé comme la santoline ; Les plantes à feuillage duveteux comme le sedum ; Les cactées et succulentes comme les agaves ; Les vivaces increvables comme les sauges, les gauras… Si votre sol le permet, envisagez aussi les plantes méditerranéennes : laurier-rose, bougainvillée... Travaillez ensuite les hauteurs pour que les plus hautes protègent les plus basses, comme un parasol naturel.

Tulipes : ce qu'il ne faut surtout pas oublier de faire si vous voulez les revoir l'année prochaine
Tulipes : ce qu'il ne faut surtout pas oublier de faire si vous voulez les revoir l'année prochaine

Le Figaro

time17-07-2025

  • Science
  • Le Figaro

Tulipes : ce qu'il ne faut surtout pas oublier de faire si vous voulez les revoir l'année prochaine

Les tulipes métamorphosent nos massifs, jardinières en un véritable feu d'artifice de couleurs. Pourtant, combien d'entre nous les voient dépérir d'une année sur l'autre, jusqu'à disparaître complètement ? Voici tout ce qu'il ne faut surtout pas oublier de faire en été, quand les fleurs ont toutes disparu. Rouge rubis, rose tendre, jaune éclatant ou presque noirs, les bulbes de tulipes offrent un spectacle qui fait le bonheur des jardiniers. Et quelle tristesse de les voir disparaître définitivement ! Rassurez-vous : ce n'est pas une fatalité. Il existe des gestes simples à adopter une fois la floraison terminée pour espérer les voir refleurir année après année. Les tulipes sont-elles des plantes vivaces ? La réponse est oui ! La tulipe est une plante vivace à bulbe qui revient naturellement d'année en année… à condition qu'elle se plaise là où vous l'avez plantée. Originaire d'Asie centrale et membre de la famille des Liliacées, elle est cultivée depuis des siècles pour sa floraison spectaculaire et son incroyable palette de couleurs. Publicité Mais attention : même si la tulipe est biologiquement vivace, cela ne garantit pas toujours un retour flamboyant les années suivantes. En effet, certaines variétés dites «botaniques» refleurissent très fidèlement sans que vous ayez à vous en occuper, tandis que d'autres, comme les grandes tulipes horticoles, demandent un peu plus d'attention. Les tulipes botaniques (comme Tulipa tarda ou Tulipa clusiana) sont particulièrement adaptées à une floraison répétée. Petites mais robustes, elles se naturalisent facilement, surtout dans les sols bien drainés. (comme Tulipa tarda ou Tulipa clusiana) sont particulièrement adaptées à une floraison répétée. Petites mais robustes, elles se naturalisent facilement, surtout dans les sols bien drainés. Les tulipes horticoles, quant à elles, comme les Darwin hybrides, les Triumph ou les célèbres tulipes perroquet, sont plus capricieuses. Elles offrent une première floraison exceptionnelle, puis déclinent peu à peu si on ne leur prête pas une attention particulière. Il faut aussi garder en tête que même les meilleures conditions ne suffisent pas toujours si vous coupez leur cycle trop tôt. D'où l'importance de bien gérer l'après-floraison, comme nous allons le voir dans la partie suivante. Que faire après la floraison des tulipes pour garantir leur beauté l'année suivante ? C'est là que tout se joue. Si vous voulez que vos tulipes refleurissent, il ne suffit pas de les admirer, puis de les oublier une fois les fleurs fanées. Le soin post-floraison fait toute la différence entre un jardin fleuri ou des bulbes qui disparaissent dans l'oubli. Comment faire ? Le premier geste à adopter est de couper les fleurs fanées rapidement. En effet, dès que la floraison se termine, coupez les tiges fanées (aussi appelées hampes florales) au plus bas, avant que des graines ne se forment. Pourquoi ? Parce que si la plante consacre son énergie à produire des graines, elle n'en gardera plus assez pour renforcer son bulbe… et donc pour refleurir. Mais ne coupez surtout pas le feuillage ! Les feuilles, même peu esthétiques, continuent d'assurer la photosynthèse. C'est grâce à elles que le bulbe se régénère. Attendez qu'elles soient bien jaunes et sèches avant de les retirer. Publicité Une bonne gestion de l'eau est aussi un des facteurs clés d'une floraison future. Évitez les excès d'eau : méfiez-vous de l'arrosage excessif après floraison, surtout si la météo est humide. L'eau stagnante est l'ennemi n°1 des bulbes ! Veillez également à nourrir les bulbes avec un engrais doux. Une fois les fleurs coupées, vous pouvez leur apporter un engrais riche en phosphore ou en poudre d'os pour soutenir la reconstitution du bulbe. Inutile de multiplier les apports : une seule fertilisation suffit, en mai ou à l'automne. Si vos tulipes sont en pot, deux options : Les replanter en pleine terre, avec leur feuillage encore intact, dans un coin bien drainé pour qu'elles terminent leur cycle. Ou les garder en pot jusqu'à ce que le feuillage soit sec, puis les déterrer et les faire sécher à l'ombre. Vous les replanterez à l'automne. Faut-il arracher les bulbes des tulipes chaque année ? C'est la grande question ! La réponse dépend notamment de votre style de jardin et des conditions locales. La méthode classique, encore conseillée dans les livres de jardinage, consiste à déterrer les bulbes chaque année, une fois le feuillage jauni. Stockez-les dans un endroit sec jusqu'à l'automne, puis replantez-les. Cette technique évite les risques de pourriture et permet de mieux gérer l'espace, surtout si vous aimez réorganiser vos massifs. Mais aujourd'hui, de plus en plus de jardiniers préfèrent laisser les bulbes en terre, particulièrement dans les jardins plus naturels. C'est d'autant plus valable si vous avez choisi des variétés vigoureuses et que vos tulipes sont plantées dans un endroit bien drainé, en compagnie de vivaces qui prennent le relais visuel après leur floraison. Tant que vos tulipes refleurissent, inutile de les arracher. Vous pouvez les laisser tranquilles pendant plusieurs années. Lorsqu'elles s'affaiblissent ou disparaissent, il sera temps d'intervenir pour les renouveler. Publicité Quelques cas où il est préférable de les déterrer : Si votre sol est lourd, argileux ou gorgé d'eau Si la floraison diminue fortement après deux saisons Si vous voulez faire tourner les plantations ou changer de variété Dans ces cas-là, arrachez les bulbes délicatement, identifiez-les, laissez-les sécher à plat quelques jours, puis stockez-les dans des cagettes ou des filets jusqu'à la prochaine saison de plantation.

Attention à vos plantes d'intérieur si vous utilisez un climatiseur ou un ventilateur pour vous rafraîchir !
Attention à vos plantes d'intérieur si vous utilisez un climatiseur ou un ventilateur pour vous rafraîchir !

Le Parisien

time11-07-2025

  • Science
  • Le Parisien

Attention à vos plantes d'intérieur si vous utilisez un climatiseur ou un ventilateur pour vous rafraîchir !

L'usage croissant de ventilateurs ou de climatiseurs pour faire face à la canicule n'est pas sans conséquence pour les plantes d'intérieur. Ces dispositifs modifient leur environnement de manière brutale. Le ventilateur assèche l'air et accélère l'évaporation de l'eau contenue dans le sol et sur les feuilles. À terme, les feuilles se dessèchent, les tiges deviennent cassantes, et les plantes peuvent flétrir. Les plantes tropicales, particulièrement présentes dans les intérieurs, figurent parmi les plus sensibles aux courants d'air. Avec la climatisation, les effets sont amplifiés. Le souffle froid et sec peut provoquer un véritable choc thermique. Certaines plantes, comme les ficus ou les calatheas, habitués à un environnement chaud et humide, souffrent rapidement d'un manque d'humidité : dessèchement des feuilles, apparition de pointes brunes ou encore le ralentissement de la croissance. Même un arrosage régulier ne suffit parfois pas à compenser les effets négatifs de l'air conditionné. Face à ces risques, quelques gestes peuvent limiter les dégâts. Il faut d'abord veiller à ne jamais placer une plante directement dans le flux d'air, qu'il provienne d'un climatiseur ou d'un ventilateur. Ensuite, maintenir une hygrométrie ambiante entre 50 et 60 % est crucial. Cela peut passer par l'usage d'un humidificateur, la brumisation (sauf pour les feuillages duveteux) ou encore la création de microclimats en regroupant les plantes. Il est également essentiel d'adapter l'arrosage en fonction du taux d'évaporation. En période de forte chaleur, il faut rester attentif à l'état du sol : ni trop sec, ni détrempé. Un paillage avec des billes d'argile ou de la fibre de coco peut aussi aider à conserver l'humidité. Certaines plantes supportent mieux les effets de la climatisation. C'est le cas de la langue de belle-mère ( sansevieria ), du pothos ( Epipremnum aureum ), de la plante ZZ ( zamioculcas ), ou encore des succulentes comme l'aloe vera ou le crassula. Leur tolérance aux variations d'humidité et de température en fait de bonnes alliées dans les logements climatisés. Les plantes contribuent elles-mêmes à rafraîchir l'air grâce à l'évapotranspiration. Bien choisies et bien placées, elles peuvent donc aider à limiter le recours aux appareils énergivores.

TÉLÉCHARGER L'APPLICATION

Commencez dès maintenant : Téléchargez l'application

Prêt à plonger dans un monde de contenu mondial aux saveurs locales? Téléchargez l'application Daily8 dès aujourd'hui sur votre app store préféré et commencez à explorer.
app-storeplay-store