Dernières actualités avec #boutiques


Le Parisien
6 days ago
- Business
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Naf Naf repris partiellement par le Groupe Beaumanoir, 300 des 588 emplois sauvés
Le bilan vient de tomber. Naf Naf, qui était en redressement judiciaire depuis mai 2025, a été partiellement repris par le Groupe Beaumanoir (Cache Cache, Bonobo, Sarenza…). Le groupe a proposé de reprendre environ 300 des 588 salariés de Naf Naf ainsi que 12 boutiques sur les 102 existantes, mais pour les exploiter sous ses propres marques. Les magasins ont été « sélectionnés pour leur emplacement stratégique permettant au groupe de poursuivre et renforcer son maillage territorial sur ses marques actuelles », a déclaré Beaumanoir ce jeudi. « L'offre inclut également la reprise de 48 collaborateurs rattachés à ces magasins et près de 250 offres de reclassement supplémentaires au sein de ses différentes enseignes », a complété le groupe, qui a partiellement racheté en juin la marque de prêt-à-porter féminin Jennyfer. « La marque a dégringolé » Naf Naf avait déjà été placée en redressement judiciaire en septembre 2023 avant d'être reprise par une entreprise turque en juin 2024. Ce faisant, elle avait sauvé 521 emplois sur 586 et une centaine de boutiques en France, et repris les filiales en Espagne, en Italie et en Belgique. Mais les problèmes se sont accentués. À voir aussi


Le Parisien
21-07-2025
- Politics
- Le Parisien
« Impossible d'y vivre » : dans une rue du Xe arrondissement de Paris, les habitants exaspérés par l'insécurité
En déambulant dans la rue Jean-et-Marie-Moinon ( Xe arrondissement de Paris ), en pleine journée, difficile d'imaginer que cette étroite allée de la capitale est en proie à de si vives tensions. Entre les boutiques d'artisans, une ou deux terrasses, et des immeubles, c'est un commerce du haut de la rue qui troublerait, depuis de longs mois, la quiétude de certains riverains. Notamment en raison des attroupements qui s'y forment devant son entrée. À bout, des habitants de la rue ont récemment lancé une pétition intitulée « Pour un retour à la sécurité et au calme rue Moinon ». Signé à ce stade par quelque 140 personnes, le texte déplore nombre de bagarres, des agressions, du harcèlement sexuel, des dégradations de halls d'immeubles mais aussi un tapage nocturne quotidien « incessant ».


Le Parisien
11-07-2025
- Business
- Le Parisien
« On ne sait plus où aller s'habiller » : face à l'hécatombe d'enseignes de prêt-à-porter, les familles sont perdues
C'est une journée de soldes entre amies. Christel et Marie-France, sexagénaires ou presque, se sont donné rendez-vous, ce vendredi, dans le centre d'Orléans (Loiret), pour pousser ensemble la porte des boutiques. Chez Morgan, Christel a déniché des débardeurs colorés, à 15 euros pièce : « À ce prix-là, j'en achète deux, pas quatre ! » Devant elles, la rue commerçante de la République s'étend sur près de 450 m, avec ses vitrines bardées d'affichettes de remise. Mais des repères ont disparu : le grand magasin Pimkie a cédé la place à un Paradis du fruit, une boutique de lingerie Tenezis a remplacé Camaïeu (enseigne liquidée en 2022), l'enseigne Brice, à demi effacée, surmonte une boutique vide. Exit Cop. Copine, André, Z, Du pareil au même, San Marina… Autant d'enseignes qui ont valsé au gré de la crise qui frappe le secteur du prêt-à-porter .