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Retour au calme à Soueida après une semaine de violences meurtrières
Retour au calme à Soueida après une semaine de violences meurtrières

La Presse

time3 days ago

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Retour au calme à Soueida après une semaine de violences meurtrières

Des membres des forces de sécurité intérieure montent la garde à un poste de contrôle pour empêcher les combattants bédouins d'avancer vers Soueida, en Syrie, le 20 juillet 2025 à Walgha. Retour au calme à Soueida après une semaine de violences meurtrières (Soueida) Un calme relatif régnait dimanche dans la province syrienne de Soueida, au lendemain de l'annonce d'un cessez-le-feu après une semaine d'affrontements communautaires meurtriers entre combattants druzes et groupes rivaux. Bakr ALKASEM et Shadi AL DUBAISI, avec Acil TABBARA à Damas Agence France-Presse Les violences qui ont éclaté le 13 juillet entre groupes druzes et bédouins sunnites dans la région de Soueida, ont fait plus de 1000 morts, selon un nouveau bilan de l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), qui s'appuie sur un vaste réseau de sources à travers le pays. Dimanche, les journalistes de l'AFP présents à la périphérie de Soueida ont fait état d'une matinée sans affrontements. « Soueida connaît un calme relatif » depuis minuit, a également rapporté l'OSDH, précisant que les forces de sécurité avaient barré les routes menant à la province pour empêcher l'arrivée de combattants tribaux. Le gouvernement a annoncé la fin des combats dans la ville à majorité druze, reprise par les groupes issus de cette minorité religieuse, le ministère de l'Intérieur annonçant dans la nuit que Soueida avait été évacuée par les combattants tribaux. Un porte-parole du Conseil syrien des tribus et clans a confirmé à la chaîne Al-Jazeera que les combattants avaient quitté la ville « en réponse à l'appel de la présidence et aux termes de l'accord » de cessez-le-feu. Le président intérimaire Ahmad al-Chareh, arrivé au pouvoir après avoir renversé le président Bachar al-Assad en décembre, a réaffirmé samedi son engagement à protéger les minorités et salué « le rôle important joué par les États-Unis, qui ont confirmé leur soutien à la Syrie ». PHOTO KARAM ALMASRI, REUTERS Des combattants bédouins à Soueida, le 20 juillet 2025 L'émissaire spécial des États-Unis pour la Syrie, Tom Barrack, a estimé dimanche que la Syrie se trouvait à un « moment critique », appelant à ce que « la paix et le dialogue prévalent ». « Toutes les factions doivent déposer les armes », a-t-il écrit sur X, dénonçant des « actes violents » qui sapent l'autorité de l'État. L'annonce du cessez-le-feu par Damas est intervenue quelques heures après une déclaration de Washington affirmant avoir négocié une trêve entre Israël et la Syrie, afin d'éviter une escalade. Israël avait bombardé des positions gouvernementales à Soueida et à Damas plus tôt dans la semaine. Damas avait annoncé samedi un cessez-le-feu dans la province de Soueida et commencé à y redéployer des forces dans l'objectif d'y rétablir la paix. 128 000 déplacés Le gouvernement avait déjà déployé ses forces mardi à Soueida avant de les retirer après les bombardements israéliens. PHOTO OMAR SANADIKI, ASSOCIATED PRESS Un convoi de véhicules chargés de nourriture et d'autres produits est en route vers Soueida, le 20 juillet 2025. Israël dit vouloir protéger la minorité druze et s'estime menacé par la présence de forces gouvernementales près de sa frontière. Un cessez-le-feu a ensuite été conclu entre la Syrie et Israël, sous l'égide des États-Unis. Dimanche, des convois humanitaires se préparaient à entrer dans la ville, selon les correspondants de l'AFP. Mais aucune aide médicale ou humanitaire n'est encore arrivée, d'après un médecin local joint par téléphone. Les habitants, confinés chez eux, sont privés d'électricité et d'eau, tandis que les vivres se font rares. Près de 128 000 personnes ont été déplacées par les violences, d'après l'Organisation internationale pour les migrations.

Affrontements entre combattants tribaux et druzes aux abords de Soueida
Affrontements entre combattants tribaux et druzes aux abords de Soueida

La Presse

time5 days ago

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Affrontements entre combattants tribaux et druzes aux abords de Soueida

Des combattants bédouins, aux abords de Soueida, où des combats font rage entre eux et des groupes druzes. (Walghā) Des affrontements opposent vendredi des combattants tribaux, proches des autorités syriennes, aux groupes druzes aux abords de la ville de Soueida, dans le sud de la Syrie, d'où les forces gouvernementales se sont retirées, ont indiqué à l'AFP une ONG et des sources au sein des belligérants. Agence France-Presse L'Observatoire syrien des droits de l'homme a fait état « d'affrontements à l'ouest de Soueida entre des combattants tribaux et des bédouins d'un côté, soutenus par les autorités, et des combattants druzes de l'autre ». Des combattants des deux bords ont confirmé aux correspondants de l'AFP des échanges de tirs. Les forces gouvernementales se sont retirées jeudi de la ville à majorité druze de Soueida, le président syrien par intérim, Ahmad al-Chareh, affirmant sa volonté d'éviter une « guerre ouverte » avec Israël qui dit vouloir protéger les druzes. Le pouvoir syrien était intervenu dans la région en début de semaine, dans le but affiché de mettre fin à des affrontements entre combattants druzes et tribus bédouines sunnites locales. Les violences ont fait près de 600 morts, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). PHOTO OMAR HAJ KADOUR, AGENCE FRANCE-PRESSE Les violences dans la région de Soueida ont fait près de 600 morts, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). L'OSDH, des groupes druzes et des témoins ont accusé les forces gouvernementales de prendre le parti des bédouins et d'avoir commis des exactions lors de leur déploiement à Soueida. Un cessez-le-feu est entré en vigueur mais la présidence syrienne a accusé jeudi soir dans un communiqué les combattants druzes de le violer. Vendredi matin, des combattants de tribus arabes sunnites, qui ont afflué de différentes régions syriennes pour prêter main-forte aux bédouins, étaient massés dans plusieurs villages autour de Soueida, selon trois correspondants de l'AFP sur place. Des tirs et des explosions étaient entendus par intermittence. Plusieurs combattants druzes ont indiqué au correspondant de l'AFP à Soueida répliquer aux sources de tirs à l'ouest de la ville. Un chef tribal, Anas Al-Enad, a affirmé au correspondant de l'AFP près du village de Walgha être venu avec ses hommes de la région de Hama (centre) « en réponse aux appels à l'aide des bédouins ». Un correspondant de l'AFP a vu des maisons, des commerces et des voitures brûlés ou encore en train de brûler, dans le village druze de Walgha désormais sous contrôle des forces tribales et des bédouins. Présente principalement à Soueida, la communauté druze de Syrie comptait avant la guerre civile quelque 700 000 personnes. Cette minorité ésotérique issue d'une branche de l'islam est aussi implantée au Liban et en Israël.

Couvre-feu, entrée des forces gouvernementales : que se passe-t-il dans le sud de la Syrie ?
Couvre-feu, entrée des forces gouvernementales : que se passe-t-il dans le sud de la Syrie ?

Le Parisien

time15-07-2025

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Couvre-feu, entrée des forces gouvernementales : que se passe-t-il dans le sud de la Syrie ?

Les tensions dans le sud de la Syrie sont toujours fortes. Ces derniers jours, des affrontements, qui ont initialement opposé des combattants druzes à des tribus bédouines dans la région , ont fait une centaine de morts. Ce mardi, les forces gouvernementales syriennes ont décidé d'agir en pénétrant dans la ville de Soueïda. En quelques jours, des affrontements entre Druzes, bédouins et forces de sécurité ont fait une centaine de morts dans la province de Soueïda, au sud de la Syrie, qui abrite la plus importante communauté druze du pays - une minorité ésotérique issue de l'islam qui compte quelque 700 000 membres. Les tensions couvaient depuis des heurts interconfessionnels entre combattants druzes et forces de sécurité près de Damas et à Soueïda, qui avaient fait plus de 100 morts en avril dernier. Des membres de tribus bédouines sunnites de Soueïda avaient alors participé aux affrontements au côté des forces de sécurité, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). À la suite de ces combats, Israël avait invoqué la protection des Druzes pour justifier plusieurs frappes en Syrie. À l'époque, des chefs locaux et religieux avaient finalement conclu des accords, en vertu desquels des combattants druzes assuraient, depuis mai, la sécurité dans la province. Le consensus n'a pas tenu. Assurant vouloir séparer les belligérants, les forces gouvernementales sont intervenues dans les combats, et ont déjà pris le contrôle de plusieurs localités druzes entourant Soueïda . Ce mardi, le chef de la sécurité intérieure dans la province éponyme, le général Ahmad Dalati, a annoncé dans un communiqué que « les forces du ministère de l'Intérieur et de la Défense vont commencer à entrer dans le centre de la ville » de Soueïda. Selon un correspondant de l'AFP, des colonnes militaires s'y dirigeaient ce mardi matin, alors que l'artillerie lourde des forces gouvernementales a été déployée autour de la ville. Elles y sont entrées peu avant 10 heures (soit 9 heures en France). De son côté, le ministère de l'Intérieur a fait savoir qu'un couvre-feu était imposé dans la commune. Israël, qui était déjà intervenu ces derniers mois en Syrie sous prétexte de protéger les Druzes, a annoncé lundi avoir frappé dans cette région plusieurs chars des forces gouvernementales et ajouté qu'il ne permettrait pas de présence militaire dans le sud de la Syrie. Les chefs spirituels druzes ont annoncé, dans un communiqué, approuver l'entrée des forces gouvernementales et ont appelé les factions druzes à leur remettre leurs armes. Depuis qu'il a renversé le président Bachar al-Assad en décembre, dans un pays meurtri par près de 14 ans de guerre civile, le pouvoir intérimaire d'Ahmed al-Chareh fait face à des violences intercommunautaires dans différents endroits du pays. En mars dernier, des centaines de membres de la minorité alaouite ont été tués . Des faits imputés à des groupes alliés aux forces de sécurité. Un attentat a également eu lieu contre une église à Damas en juin . De quoi ébranler la confiance dans la capacité du nouveau pouvoir à protéger les minorités .

Les forces armées déployées après des heurts ayant fait 89 morts
Les forces armées déployées après des heurts ayant fait 89 morts

La Presse

time14-07-2025

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Les forces armées déployées après des heurts ayant fait 89 morts

Les forces de sécurité du gouvernement syrien se rassemblent à la périphérie de la province de Sweida où des affrontements ont éclaté entre les milices druzes et les clans bédouins sunnites, dans le sud de la Syrie, le lundi 14 juillet 2025. (Damas) Les forces syriennes ont envoyé des renforts lundi dans la province méridionale de Soueïda pour tenter de mettre fin à des affrontements entre tribus bédouines sunnites et combattants druzes qui ont fait au moins 89 morts en deux jours selon une ONG. Agence France-Presse Israël, qui est déjà intervenu ces derniers mois en Syrie sous prétexte de protéger les druzes, a annoncé avoir frappé lundi dans cette région plusieurs chars des forces gouvernementales syriennes, dont des membres combattent aux côtés des bédouins selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). Ces nouvelles violences intercommunautaires illustrent les défis sécuritaires auxquels fait face le pouvoir intérimaire d'Ahmad al-Chareh depuis qu'il a renversé le président Bachar al-Assad en décembre dans un pays meurtri par près de 14 ans de guerre civile. Lundi, les affrontements se poursuivaient aux abords de la ville à majorité druze de Soueïda, aux mains des combattants druzes, ont indiqué l'OSDH et le site d'information local Suwayda 24. Ils opposent « des tribus bédouines et des membres des forces de sécurité aux combattants druzes », a affirmé l'ONG basée au Royaume-Uni, mais qui dispose d'un vaste réseau de sources en Syrie. Magasins fermés Dans la ville, où des explosions et tirs étaient entendus, un petit nombre d'habitants ont participé aux funérailles de combattants tués dans les affrontements qui ont éclaté dimanche, selon un photographe de l'AFP. « Nous avons très peur, les obus nous tombent dessus. La circulation est paralysée dans les rues et les magasins sont fermés », a affirmé à l'AFP un père de famille de 51 ans, Abou Taym. Les chefs religieux druzes ont appelé au calme et l'un des plus influents, cheikh Hikmat al-Hejri, a réclamé une « protection internationale immédiate » pour sa communauté, affirmant refuser l'entrée des forces gouvernementales dans les zones contrôlées par les druzes. Dans un communiqué, le ministère syrien de la Défense a annoncé le déploiement d'« unités militaires dans les zones touchées », « l'ouverture de passages sûrs aux civils » ainsi que sa volonté de « mettre fin aux heurts rapidement ». PHOTO SAM HARIRI, AGENCE FRANCE-PRESSE L'armée et les forces de sécurité syriennes se déploient à Soueïda, dans le sud de la Syrie, le 14 juillet 2025. Un correspondant de l'AFP a vu des renforts acheminés par le ministère de la Défense se diriger vers les abords de Soueïda alors que des ambulances évacuaient des victimes vers les hôpitaux de Damas. Les affrontements avaient éclaté dimanche après l'enlèvement d'un commerçant druze par des bédouins qui ont installé des barrages sur la route reliant Soueïda à Damas, selon l'OSDH. Le ministre de l'Intérieur Anas Khattab avait estimé dimanche que l'« absence d'institutions étatiques, militaires et sécuritaires » était « une cause majeure des tensions persistantes à Soueïda ». Autoroute Soueïda-Damas fermée L'Observatoire a fait état lundi d'un nouveau bilan de 89 morts, parmi lesquels 50 druzes — 46 combattants, deux femmes et deux enfants —, 18 bédouins, 14 membres de forces de sécurité et sept personnes qui n'ont pas été identifiées. Le ministère de la Défense a, pour sa part, annoncé plus de 30 morts et une centaine de blessés. L'autoroute reliant Damas à Soueïda était toujours fermée, selon le correspondant de l'AFP. De fortes tensions couvaient depuis les heurts interconfessionnels en avril entre combattants druzes et forces de sécurité dans les zones druzes proches de Damas et à Soueïda, qui avaient fait plus de 100 morts. Des membres de tribus bédouines sunnites de Soueïda avaient participé aux affrontements au côté des forces de sécurité, selon l'OSDH. À l'époque, des chefs locaux et religieux avaient conclu des accords, en vertu desquels des combattants druzes assurent depuis mai la sécurité dans la province. La province de Soueïda abrite la plus importante communauté druze du pays, une minorité ésotérique issue de l'islam qui compte quelque 700 000 membres en Syrie. Les druzes sont répartis entre la Syrie, le Liban et Israël où quelque 152 000 d'entre eux sont recensés, selon les dernières données disponibles. Ce chiffre inclut les 24 000 druzes habitant la partie occupée du Golan, dont moins de 5 % ont la nationalité israélienne. À la suite des affrontements d'avril, Israël avait invoqué la protection des druzes pour justifier plusieurs frappes en Syrie. Lundi, l'armée israélienne a annoncé dans un communiqué avoir « attaqué plusieurs chars […] dans la zone située entre Soueïda et Samia ». Après la chute de Bachar al-Assad renversé par une coalition de factions rebelles islamistes sunnites, les violences début mars contre la communauté alaouite — plus de 1700 morts — puis contre les druzes ont ébranlé la confiance dans la capacité du nouveau pouvoir à protéger les minorités.

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