Dernières actualités avec #bénévoles


Le Parisien
3 hours ago
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« On est cernés de policiers, aucun risque ! » : sur le Tour, les spectateurs se sentent totalement en sécurité
Devant l'église de La Vicomté-sur-Rance, petit village à quelques coups de pédales de Dinan ( Côtes-d'Armor ), des bénévoles mouillent le maillot pour faire face au rush de commandes de galettes-saucisses . Après le passage de la caravane et dans l'attente des coureurs, les ventres commencent à gargouiller. À la sono, Édith Piaf voit la vie en rose avant qu'un air de musette donne envie de valser. Dans sa poussette, Colette, 3 mois, vit paisiblement son premier Tour de France en dormant comme un loir. « On n'est pas bien ici ? », s'émerveille Karine, 46 ans, enfant du pays en quête de « goodies » pour son petit-neveu. « Ici » donc, l'auxiliaire de vie se sent « totalement en sécurité ». « Les gens sont très disciplinés », observe-t-elle.


Le Parisien
18 hours ago
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« Le feu est sur toi, tu as dix minutes pour évacuer ! » : dans l'Aude, cinq jours après les flammes, reste l'effroi
Quatre jours après le terrible incendie qui a ravagé plus de 2000 hectares aux portes de Narbonne (Aude) , voilà une phrase que Nathalie Bueno-Raynal, gérante de l'écurie de la Maza à Bages, n'est pas près d'oublier : « Le feu est sur toi, tu as dix minutes pour évacuer ! Bon courage ». Il est 17h09 lundi, lorsqu'elle reçoit cet appel de la mairie, 17h15 lorsque l'écurie et ses 43 chevaux se retrouvent encerclés par des flammes , jusqu'à 50 m de haut. « Toute l'après-midi, nous nous sommes demandé s'il fallait évacuer avec nos 43 chevaux. Nous attendions le feu vert. » Une fois celui-ci donné, le temps manque déjà : si une partie des chevaux a pu être amenée en bordure d'étang avec l'aide de la dizaine de bénévoles venus prêter main-forte, les derniers pensionnaires, faute de temps, ont dû trouver eux-mêmes le chemin de leur survie. Trois d'entre eux n'ont pas survécu, rattrapés par les flammes alors qu'ils s'échappaient par la route.


La Presse
a day ago
- Politics
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« Il n'y a plus d'espoir de retrouver de survivants »
Des bénévoles retirent des débris des inondations meurtrières dans le fleuve Guadalupe à Center Point, au Texas, vendredi. « Il n'y a plus d'espoir de retrouver de survivants » Des montagnes d'arbres déracinés. Des carcasses de véhicules récréatifs encastrées dans plusieurs mètres de boue. Et cette odeur, poignante : celle de la putréfaction. Six jours après la crue subite du fleuve Guadalupe, la dévastation est totale au parc de roulottes Keys Resort, dans le comté de Kerr, dans le centre-sud du Texas. Des dizaines de bénévoles s'acharnent encore à retirer les débris, couche après couche, à l'aide de tronçonneuses et de tracteurs. Des policiers ont aussi été dépêchés sur place jeudi après-midi, lors de mon passage : ils suspectaient la présence d'un cadavre sous les décombres. Ce qui leur a mis la puce à l'oreille : l'odeur putride, et les nuages de mouches, qui virevoltent dans l'air lourd de cette journée à 35 degrés. Un signe que les recherches viennent de passer à un nouveau stade. La mission pour sauver les 170 personnes disparues lors de l'inondation du 4 juillet s'est transformée en opération de récupération des corps. Y compris ceux d'une trentaine de fillettes, qui séjournaient au Camp Mystic, non loin d'ici. Leurs petites dépouilles s'ajouteront aux 120 cadavres retrouvés jusqu'ici. Bilan préliminaire : près de 300 morts. PHOTO MAXIME BERGERON, LA PRESSE Le bénévole Jay Arredondo devant une scène de dévastation au parc de roulottes Keys Resort « On ne néglige aucune piste, on fouille vraiment partout, mais il n'y a plus d'espoir de retrouver de survivants », m'explique le bénévole Jay Arredondo, qui travaille d'arrache-pied depuis six jours au parc détruit de Keys Resort, dans la petite ville de Center Point. Le grand gaillard de 38 ans ne cherche aucun coupable pour expliquer la tragédie. Il se braque, même, lorsque j'aborde le sujet. Il n'y a personne à accuser ici. Personne ne peut contrôler une catastrophe naturelle. Jay Arredondo Des propos repris presque mot pour mot par le président Donald Trump, qui s'est rendu dans la région dévastée vendredi avec sa femme, Melania, et sa secrétaire à la Sécurité intérieure, Kristi Noem. Il a fait une tournée des zones les plus touchées avant de se prêter à une conférence de presse. PHOTO MAXIME BERGERON, LA PRESSE Le parc de roulottes Keys Resort, dans le comté de Kerr Les autorités ont fait un travail irréprochable pour limiter les dommages, a vociféré M. Trump à une journaliste, qui le questionnait sur la défaillance des mesures préventives. « Seule une personne diabolique oserait demander une telle chose. » C'est pourtant la question que tout le monde se pose depuis une semaine. Comment un tel ratage a-t-il pu se produire, dans ce comté aisé du Texas, habitué depuis des décennies aux débordements sporadiques de son principal cours d'eau ? Les hypothèses abondent. Alertes cellulaires envoyées trop tard, réseau sans fil déficient dans la vallée du fleuve Guadalupe, coupes budgétaires imposées au bureau des services météorologiques par l'administration Trump : l'enquête sera longue pour retisser le fil précis des évènements. Mais ce qui ressort de plus en plus, c'est qu'un mécanisme très simple aurait pu sauver des vies : de bonnes vieilles sirènes tonitruantes. Un tel réseau aurait permis d'alerter les centaines de personnes qui dormaient à poings fermés en bordure du cours d'eau, lorsque son niveau a bondi de huit mètres en moins de deux heures en pleine nuit. L'alarme sonore aurait aussi pu réveiller ceux qui étaient abonnés à des alertes d'urgence sur leur portable, mais qui n'avaient aucune réception cellulaire dans ce secteur de villégiature isolé. PHOTO GERALD HERBERT, ASSOCIATED PRESS Des enfants ont visité vendredi le monument commémoratif à la mémoire des victimes des inondations, à Kerrville. Ce n'est pas à défaut d'avoir essayé d'implanter un système de sirènes. Le comté de Kerr a demandé du financement à au moins trois reprises au gouvernement de l'État du Texas, et à l'Agence fédérale de gestion des situations d'urgence (FEMA). Sans succès : aucune autorité n'a voulu payer la facture d'un peu moins de 1 million de dollars. Plusieurs se mordent aujourd'hui les doigts, mais personne n'accepte le blâme… Le comté de Kerr, à une heure au nord de San Antonio, est ultrarépublicain. Ses 53 000 résidants ont voté à plus de 75 % pour Donald Trump depuis 2016. Le « Hill Country » compte des dizaines de montagnes verdoyantes, une quarantaine de colonies de vacances et le magnifique fleuve Guadalupe, prisé par les vacanciers de tout le Texas. C'est une communauté tissée serré, comme en témoigne la présence de centaines de bénévoles qui continuent à ratisser les berges du matin au soir pour trouver des victimes. Mais c'est aussi un comté à tendance néolibérale, où l'on abhorre les interventions du gouvernement. La possibilité d'installer des sirènes a fait l'objet d'âpres discussions depuis 2016. Des fonds fédéraux ont été proposés à un certain moment, mais plusieurs résidants ont refusé de les accepter. Ils ne voulaient pas que leur comté soit « acheté » par des subventions de Washington, relate une enquête du Texas Tribune. PHOTO MAXIME BERGERON, LA PRESSE La sirène récemment installée à la caserne de pompiers de Comfort. Elle a été utilisée pour la première fois le 4 juillet dernier. Seules deux localités possèdent des sirènes d'urgence, dans toute la région. La petite ville de Comfort, située au croisement du fleuve Guadalupe et d'un ruisseau, a utilisé la sienne, flambant neuve, pour la première fois le 4 juillet dernier. Danny Morales, le directeur adjoint des pompiers volontaires, est celui qui a insisté pour l'installation d'un tel système dans sa bourgade de 2300 habitants. Ce n'est pas le gouvernement du Texas qui a payé, mais plutôt un organisme sans but lucratif local. Coût du système : 50 000 $. « L'État n'aurait jamais payé pour ça, puisque la sécurité publique n'est pas de sa responsabilité », m'explique l'homme de 71 ans, rencontré dans le petit poste de commandement de sa caserne. PHOTO MAXIME BERGERON, LA PRESSE Danny Morales, directeur adjoint des pompiers volontaires de Comfort Il m'a montré plusieurs cartes et graphiques, qui détaillent la montée des eaux dramatique du 4 juillet dernier. La crue du fleuve Guadalupe menaçait d'inonder – encore une fois – le ruisseau qui sillonne sa ville. Il a activé les sirènes 30 minutes avant la montée des eaux. Quelques propriétés riveraines ont subi des dommages, mais on n'a déploré aucun décès. Un tel système aurait sans aucun doute pu épargner des vies dans le comté voisin de Kerr, croit le pompier volontaire. « Je ne sais pas si ça aurait pu sauver tout le monde, mais ça aurait sûrement aidé… » PHOTO MAXIME BERGERON, LA PRESSE La vieille sirène de Comfort, autrefois utilisée pour les incendies, qui a été rénovée et réinstallée dans un autre secteur de la ville. Comfort avait déjà une vieille sirène, autrefois utilisée pour les incendies, qui a été remise à neuf au coût de 20 000 $. Elle a été réinstallée dans un autre secteur de la ville et s'est aussi déclenchée avant l'inondation. La ville en compte maintenant deux, pour un total de 70 000 $. Une facture moyenne de 30 $ par habitant… Le comté de Kerr est toujours sous le coup de mesures d'urgence massives. Les recherches se poursuivront jusqu'à ce qu'un maximum de dépouilles soient retrouvées, ce qui pourrait prendre des mois. PHOTO JACQUELYN MARTIN, ASSOCIATED PRESS Le fleuve Guadalupe, vendredi Tout comme le président Trump, le gouverneur du Texas, Greg Abbott, rejette la recherche de coupables en lien avec la défaillance des mesures d'urgence. Le mot « blâme » est un « langage de perdants », a-t-il lancé à des journalistes plus tôt cette semaine. Les centaines de familles des victimes, tout comme les adversaires politiques du gouverneur républicain, n'accepteront pas cette réponse.


Le Parisien
7 days ago
- Politics
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Persan : la MJC toujours là 60 ans après sa création
Des jeux, des animations, un barbecue, la MJC de Persan a célébré son 60e anniversaire , samedi après-midi au stade Colette Besson. « On fête 60 ans de partage et d'engagement, résume Alba Fontaine, présidente depuis 7 ans de la MJC. Ce sont surtout les bénévoles qui font vivre la maison. » Les bénévoles (une cinquantaine environ) sont en effet bien représentés sur les stands de la fête. La MJC s'appuie aussi sur 8 salariés et sur les intervenants qui permettent de proposer 18 activités aux 700 adhérents. « Moi j'ai connu la MJC pour prendre des cours de guitare, témoigne Alba Fontaine. Ça fait plus de 40 ans. C'était convivial, on suivait la méthode Dadi. C'était très empirique. » Elle évoque les voyages auxquels elle a régulièrement participé. « On en organise deux par an. Cet été, il y a un groupe qui part en Bretagne. En avril, on a eu 13 jeunes qui ont pu aller au Japon », souligne-t-elle. Chantal, 78 ans, est bénévole depuis une dizaine d'années. Elle avait déjà plusieurs années d'engagement associatif au compteur quand elle s'est investie auprès de la MJC. « Je venais d'arriver dans la commune. Je cherchais à créer du lien », relate-t-elle. Elle s'était impliquée dans celle de Louvres auparavant. « C'était une MJC qui démarrait. Il y avait des besoins. On était tous des jeunes avec des enfants », se souvient-elle. Et constate que les mentalités ont évolué. « Aujourd'hui, on n'est plus dans la même démarche. Les gens viennent plus consommer que partager », décrit-elle. Lakdar, 64 ans, gère la cuisson des brochettes d'une main de maître. « J'avais 18 ans quand j'ai commencé. Il n'y avait que ça à l'époque pour les jeunes », rembobine-t-il. Les activités étaient loin d'être aussi développées qu'aujourd'hui. « On faisait beaucoup de canoë-kayak dans l'Oise, du foot, de l'aide aux devoirs », ajoute-t-il. Il se souvient de nombreuses heures à jouer au baby-foot. « J'ai appris beaucoup de choses. Aujourd'hui, je transmets ces connaissances aux gamins », souligne-t-il. Il est devenu animateur jeunesse et emmène régulièrement des groupes de jeunes camper en vacances.


Le Parisien
03-07-2025
- Entertainment
- Le Parisien
« Une rave-party catho dans un château » : ils organisent Christ en Scène, le festival qui secoue l'Église
« Vous installerez les pancartes à droite à gauche ! », « Il faut retirer les bottins de paille et monter les tentes », entendons-nous, à peine arrivés sur les lieux du festival. À Ville-Saint-Jacques (Seine-et-Marne), pour Christophe, Anne-Laure et leurs bénévoles, c'est la dernière ligne droite avant le lancement du festival, demain matin. Vêtu de tee-shirts roses, sur lesquels sont inscrits « Christ en Scène » sur le devant et « STAFF » dans le dos, le couple finalise les derniers préparatifs. Cette année, ils attendent plus de 1 000 personnes venues chanter Dieu. Au total, 100 bénévoles et une dizaine d'artistes animeront le domaine de la Brosse pour faire découvrir la musique chrétienne. Mais attention, ce ne sera pas de la musique « classique », il y aura de la pop, des DJ électro, du rock.