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En Thaïlande, des moines pris dans un scandale explosif mêlant sexe et argent
En Thaïlande, des moines pris dans un scandale explosif mêlant sexe et argent

24 Heures

time23-07-2025

  • Politics
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En Thaïlande, des moines pris dans un scandale explosif mêlant sexe et argent

Accueil | Monde | Faits divers | Une femme, surnommée «Mme Golf», est accusée d'avoir réalisé des sextapes avec des moines et de leur avoir extorqué des millions de francs. Publié aujourd'hui à 12h36 Selon «The Guardian», «Mme Golf» aurait utilisé ces vidéos pour faire chanter certains moines influents, en échange de silence ou de faveurs financières. IMAGO/ZUMA Press Wire En bref: Parmi les plus graves crises qu'ait connues le clergé bouddhiste thaïlandais, l'affaire désormais surnommée «Ms. Golf» mêle sexe, argent, pouvoir spirituel et chantage. Au cœur du scandale: une femme ayant entretenu des relations sexuelles avec plusieurs moines de haut rang, tout en recevant de leur part des cadeaux luxueux et des transferts d'argent d'origine douteuse. L'affaire commence le mois dernier, quand la police lance une enquête sur la disparition suspecte d'un moine soupçonné de corruption. C'est au cours de cette investigation que les autorités s'intéressent à Wilawan Emsawat, surnommée «Mme Golf», dont le nom apparaît à plusieurs reprises dans les échanges téléphoniques. Des milliers de documents compromettants Lors d'une perquisition à son domicile, les enquêteurs découvrent plusieurs téléphones portables contenant des milliers de photos et vidéos explicites. On y voit clairement des moines, parfois en robe safran, engagés dans des actes sexuels, facilement identifiables à l'image. Ces premiers éléments, rapportés par le « Thai Examiner », font basculer l'affaire dans une tout autre dimension. Wilawan Emsawat, surnommée «Mme Golf» et âgée de 35 ans, a été arrêtée le 15 juillet à son domicile dans la province de Nonthaburi, au nord de Bangkok. DR Wilawan Emsawat, âgée de 35 ans, est par la suite arrêtée le 15 juillet à son domicile dans la province de Nonthaburi, au nord de Bangkok. Elle est connue sur les réseaux sous le pseudonyme de «Sika Golf», sika étant le terme utilisé par les moines pour désigner une femme laïque, rappelle le « Bangkok Post ». Elle est plus couramment appelée «Mme Golf» par la presse thaïlandaise. Moines piégés Selon « The Guardian », «Mme Golf» aurait utilisé ces vidéos pour faire chanter certains moines influents, en échange de silence ou de faveurs financières. Si ce point n'est pas formulé explicitement dans la presse thaïlandaise, il est corroboré par les témoignages d'enquêteurs cités par le quotidien britannique. À ce jour, la police annonce l'implication de 19 moines, dont neuf bonzes supérieurs, qui ont dû abandonner la robe de couleur safran après la révélation des enregistrements. D'autres figures seraient concernées. Le «Thai Examiner» avertit: «Bien sûr, le scandale est loin d'être terminé. L'enquête s'élargit de jour en jour.» Plusieurs temples dans tout le pays sont désormais dans le viseur des enquêteurs. Démissions en série Par ricochet, une dizaine de personnalités religieuses ont présenté leur démission ces dernières semaines, en lien direct avec l'affaire, selon des sources concordantes dans la presse thaïlandaise. Et selon le «Thai Examiner», en réaction, le Bureau national du bouddhisme a annoncé son intention de criminaliser les relations sexuelles entre moines et laïcs, qui étaient jusqu'ici seulement interdites par les règles internes du monachisme. Une peine pouvant aller jusqu'à sept ans de prison pourrait désormais être appliquée aux deux parties concernées. Un scandale à plusieurs millions Selon «The Guardian», 10,4 millions de francs suisses ont été déposés sur les comptes de «Mme Golf» entre 2022 et 2025, soit plus de 390 millions de bahts. Certaines sommes proviendraient de dons détournés, d'autres de transactions immobilières suspectes. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Sans avoir encore eu droit à son procès, «Mme Golf» a été inculpée pour blanchiment d'argent, recel de biens issus de fonds religieux et violation de la loi sur la cybercriminalité. Le Department of Special Investigation envisage également de requalifier le dossier en crime organisé, ce qui permettrait d'élargir le champ des poursuites et d'y associer d'éventuels complices. Dans un article intitulé «Sex, Money and Saffron Robes: Thai Monasteries' Darkest Hour», « Khaosod English» qualifie le scandale par les termes «sextape, argent et robes safran» et le décrit comme «l'heure la plus sombre du monachisme thaï». Le choc est profond dans une société où le clergé conserve une place centrale dans la vie sociale et politique. Moines et bouddhisme Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters Sonia Imseng est journaliste au sein de la rédaction numérique. Elle couvre l'actualité, la société et la culture. Elle a aussi travaillé pour Femina, la RTS, Le Temps, Le Courrier. Plus d'infos @SoniaImseng Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

Sexe, argent et luxe : en Thaïlande, un scandale éclabousse des dignitaires de l'Église bouddhiste
Sexe, argent et luxe : en Thaïlande, un scandale éclabousse des dignitaires de l'Église bouddhiste

Le Figaro

time18-07-2025

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Sexe, argent et luxe : en Thaïlande, un scandale éclabousse des dignitaires de l'Église bouddhiste

La police thaïlandaise a arrêté cette semaine près de Bangkok une femme de 35 ans surnommée «Golf», accusée d'avoir eu des relations sexuelles avec au moins 11 moines et de les avoir menacés de diffuser des preuves de leurs ébats en échange d'argent. Un nouveau scandale sexuel impliquant des moines bouddhistes a éclaté en Thaïlande cette semaine, révélant le train de vie luxueux de certains dignitaires religieux et choquant la population pour qui le bouddhisme occupe une place centrale. La police thaïlandaise a arrêté cette semaine près de Bangkok une femme de 35 ans surnommée «Golf», accusée d'avoir eu des relations sexuelles avec au moins 11 moines et de les avoir menacés de diffuser des preuves de leurs ébats en échange d'argent. Publicité Les enquêteurs ont retrouvé la trace de versements estimés à 385 millions de bahts (10 millions d'euros) ces trois dernières années, ainsi qu'environ 80.000 photos et vidéos qui auraient servi au chantage. Cette affaire a révélé au grand jour le train de vie jugé luxueux et débauché de certains dignitaires de l'Église bouddhiste, qui ont pourtant fait vœu de chasteté et de mener une vie modeste sur le plan matériel. L'opacité persiste autour de l'usage de l'argent Le bouddhisme occupe une place prépondérante dans la société thaïlandaise. Il n'est pas rare qu'un Thaïlandais fasse des offrandes aux temples en signe de gratitude ou pour s'offrir une certaine protection spirituelle, ou soit ordonné comme moine pendant quelques jours. Mais l'opacité persiste autour de l'usage que font les moines de l'argent reçu de la part des croyants, ni de leur indemnité perçue de l'État, qui n'est pas imposable. Ces dernières années, plusieurs dignitaires ont été arrêtés pour avoir détourné des millions d'euros. Des affaires liées à la consommation de drogues dans les temples ont aussi défrayé la chronique. Plus de 80 moines révoqués Le roi Maha Vajiralongkorn a révoqué plus de 80 moines en lien avec l'affaire du chantage sexuel, critiquant «un comportement inapproprié qui a provoqué la détresse du peuple thaïlandais». Onze autres religieux ont été défroqués, dont le responsable d'un important temple de Bangkok, afin de «restaurer la confiance du public», selon l'Office national pour le bouddhisme. L'expert indépendant en bouddhisme Jaturong Jongarsa estime pour sa part que les temples ne sont «plus considérés comme les lieux sacrés qu'ils étaient autrefois». Les familles ont tendance à envoyer des personnes LGBT+ ou en proie à des problèmes de drogues dans des temples assimilés à des «dépotoirs» qui peuvent les «corriger», décrit-il. Publicité Pour autant, le bouddhisme conserve un aspect sacré pour de nombreux Thaïlandais qui s'efforcent à suivre les paroles du Bouddha au quotidien. «Le bouddhisme, ce sont les enseignements, pas les individus qui échouent à les suivre», insiste Maha Sarakham. «On peut perdre la foi dans les moines», «mais pas dans les enseignements du Bouddha», dit-il.

Lula qualifie de « chantage inacceptable » la menace de droits de douane de Trump
Lula qualifie de « chantage inacceptable » la menace de droits de douane de Trump

La Presse

time18-07-2025

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Lula qualifie de « chantage inacceptable » la menace de droits de douane de Trump

Lula qualifie de « chantage inacceptable » la menace de droits de douane de Trump (Sao Paulo) Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a qualifié jeudi de « chantage inacceptable » la menace de Donald Trump d'imposer une surtaxe douanière de 50 % au Brésil, lors d'un discours diffusé sur la chaîne nationale. Agence France-Presse Le 9 juillet, le président américain a annoncé 50 % de droits de douane supplémentaires sur les exportations brésiliennes à compter du 1er août. Il a invoqué une supposée « chasse aux sorcières » contre son allié, l'ex-président brésilien Jair Bolsonaro, jugé pour tentative de coup d'État. Lors de son allocution télévisée, Lula a par ailleurs qualifié de « traîtres à la patrie » « certains politiciens brésiliens » qui soutiennent les menaces de M. Trump contre la première économie d'Amérique latine. « Le Brésil n'a qu'un seul propriétaire : le peuple brésilien », a-t-il mis en garde. Dans une lettre à son homologue brésilien publiée sur sa plateforme Truth Social, M. Trump avait plus tôt jeudi insisté pour que le gouvernement de Lula « cesse d'attaquer » M. Bolsonaro. Jugé pour tentative de coup d'État, M. Bolsonaro, qui a exercé la fonction suprême de 2019 à 2022, encourt jusqu'à 40 ans de prison. Le parquet brésilien a réclamé mardi la condamnation de ce dernier pour « coup d'État ».

Brésil: Lula qualifie de «chantage inacceptable» la menace de droits de douane de Trump
Brésil: Lula qualifie de «chantage inacceptable» la menace de droits de douane de Trump

Le Figaro

time18-07-2025

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Brésil: Lula qualifie de «chantage inacceptable» la menace de droits de douane de Trump

Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a qualifié jeudi de «chantage inacceptable» la menace de Donald Trump d'imposer une surtaxe douanière de 50% au Brésil, lors d'un discours diffusé sur la chaîne nationale. Le président américain a annoncé le 9 juillet de nouveaux droits de douane sur les exportations brésiliennes. Il a notamment invoqué la «chasse aux sorcières» contre son allié, l'ex-président brésilien Jair Bolsonaro, jugé pour tentative de coup d'État.

Pommeuse : un ex-salarié séquestré par son patron et trois complices pour un camion non rendu
Pommeuse : un ex-salarié séquestré par son patron et trois complices pour un camion non rendu

Le Parisien

time10-07-2025

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Pommeuse : un ex-salarié séquestré par son patron et trois complices pour un camion non rendu

L'histoire commence avec cet ancien salarié d'une entreprise située dans la zone d'activités de Pommeuse, près de Coulommiers (Seine-et-Marne), qui est accusé par son ancien patron de ne pas avoir restitué un camion. L'employé, qui ne fait plus partie des effectifs de la société depuis quelques semaines, est finalement invité à venir prendre un verre avec ce fameux patron, ce mercredi soir, vers 22h30. L'ouvrier, âgé de 25 ans, ne se doute de rien et se rend au rendez-vous. Seul. Mais il tombe dans un guet-apens. Son patron l'attend avec trois complices et du reste employés à lui. Pendant trois à quatre heures, ils le séquestrent, menaçant de l'égorger ou de le brûler, exhibant de l'essence ou des lames, pour appuyer la réalité de leur menace. Ils veulent à tout prix que leur prisonnier paie la somme de 9000 euros en dédommagement du camion qu'il aurait volé ou égaré, on ne sait trop. Au cours de sa détention, l'ex salarié parvient tout de même à appeler des amis à lui. Ces deux hommes entrent dans l'entrepôt pour venir à sa rescousse. Des coups sont alors échangés. Une arme à feu est exhibée pour menacer les camarades de la victime. Finalement, elle et ses sauveteurs réussissent à fuir l'entrepôt et à prévenir la police. Il est alors aux environs de 3h30. Comme on est en pleine nuit, comme le patron et ses acolytes sont dans un lieu privé et comme il n'y a plus de victime à secourir, les policiers n'ont pas le droit de pénétrer dans l'entrepôt. Ils choisissent tout de même de monter la garde. Et lorsque trois des suspects se décident à quitter les lieux, ils sont interpellés. Le quatrième se rendra plus tard à la police. Mais après négociation. Ce jeudi après-midi, les quatre hommes, âgés entre 27 et 41 ans, étaient toujours en garde à vue dans les locaux du commissariat de Coulommiers. Contacté, le procureur de la République de Meaux, Jean-Baptiste Bladier, explique que « pour l'instant, la qualification retenue est celle d'extorsion avec arme ».

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