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Le Parisien
3 days ago
- Science
- Le Parisien
Martre des pins : ce mammifère sauvage que l'on confond souvent avec la fouine
Avant de pouvoir l'identifier dans la nature, encore faut-il savoir à qui on a affaire. Très proche de la fouine à laquelle elle est souvent confondue, la martre mérite pourtant qu'on s'y attarde : des différences notables existent, tant dans le comportement que dans l'apparence. Bien que très proches, la martre des pins ( Martes martes ) et la fouine présentent plusieurs différences notables. La martre affiche une truffe noire, une bavette jaune orangée, des pattes plus longues, des coussinets poilus et un pelage brun chocolat uniforme. En comparaison, la fouine a une bavette blanche, une truffe rose et une morphologie légèrement plus trapue. Côté comportement, la martre est bien plus farouche et évite les zones habitées, contrairement à la fouine qui peut vivre près des humains. En outre, la martre grimpe bien mieux et évolue plus souvent dans les arbres. Cette distinction comportementale est essentielle, car elle influence aussi les types de proies qu'elle chasse. La martre est un mammifère forestier que l'on retrouve dans les forêts de feuillus, de conifères ou mixtes à travers une large partie de l'Eurasie. En France, elle est présente sur tout le territoire, avec une préférence pour les zones boisées peu fréquentées. Elle évite les espaces ouverts et les zones urbanisées, sauf exception. Excellente grimpeuse, elle niche dans des arbres creux, des souches ou parfois dans de vieux bâtiments désaffectés, notamment en hiver. En montagne, elle peut vivre jusqu'à 2 000 m d'altitude, ce qui en fait un des rares mustélidés bien adaptés aux environnements montagnards. La martre est un carnivore opportuniste au régime varié : Elle adapte son alimentation selon les saisons et les ressources disponibles. Elle ne dédaigne pas les cadavres de chevreuils ou de sangliers laissés par d'autres prédateurs, et peut même constituer des réserves alimentaires qu'elle dissimule soigneusement. La martre n'est pas agressive. C'est un animal discret, solitaire, et très sensible au dérangement. Elle ne s'approche que rarement des habitations, et seulement si elle y trouve de la nourriture ou un refuge tranquille. Elle n'attaque pas les humains, et les confrontations avec les chats sont exceptionnelles. Toutefois, elle peut occasionnellement s'attaquer aux volailles si le poulailler est mal sécurisé. Ce comportement est surtout observé en période de disette hivernale ou chez des individus jeunes et inexpérimentés. La martre se reproduit entre juin et août, mais l'implantation de l'embryon est différée. La gestation réelle ne commence qu'en hiver, pour une mise bas au printemps. La portée compte 2 à 4 petits, qui grandissent dans un nid isolé, souvent dans un arbre ou un vieux terrier. Durant leurs premières semaines de vie, les jeunes sont particulièrement vulnérables. La femelle les allaite et veille sur eux seule. Ils sortent du nid à partir de deux mois, mais ne sont pleinement autonomes qu'à six mois. La maturité sexuelle est atteinte vers 15 mois pour les femelles et près de 27 mois pour les mâles. Classée « préoccupation mineure » par l'UICN, la martre bénéficie d'une protection partielle en Europe. En France, elle est toutefois classée espèce susceptible d'occasionner des dégâts (ESOD), ce qui permet son piégeage ou sa chasse sous certaines conditions. Elle joue pourtant un rôle écologique utile en régulant les populations de rongeurs, parfois nuisibles pour les cultures. En forêt, elle contribue aussi à limiter la prolifération d'insectes en été, en consommant des larves ou des adultes. La martre est avant tout menacée par l'activité humaine : déforestation, fragmentation de son habitat et trafic routier sont ses principaux ennemis. Très sensible au dérangement, elle supporte mal les changements de son environnement, notamment le bruit ou l'éclairage artificiel. Malgré cela, ses populations restent stables dans les zones préservées. La conservation des forêts anciennes et la limitation des routes forestières sont essentielles pour garantir la pérennité de cette espèce discrète, mais précieuse pour l'équilibre des écosystèmes.


Le Parisien
18-07-2025
- Politics
- Le Parisien
Les accidents de chasse repartent à la hausse, 11 chasseurs tués cette saison
S'ils avaient atteint leur niveau le plus bas , le nombre d'accidents mortels de chasse est reparti à la hausse lors de la saison 2024-2025 avec « 11 décès de chasseurs contre 6 les deux années précédentes », a fait savoir l'Office français de la biodiversité (OFB) dans son rapport annuel, consulté ce vendredi. « La tendance générale sur 25 ans reste très bonne » avec une diminution de plus de moitié des accidents grâce notamment à une meilleure formation des chasseurs, « mais il faut maintenir la vigilance », a déclaré à l'AFP le directeur général de l'OFB Olivier Thibault. « Nous avons fait d'énormes progrès avec les chasseurs, les formations marchent bien, mais la tendance peut repartir à la hausse », avertit-il en citant trois points de vigilance : les erreurs de manipulation de l'arme, l'absence de prise en compte de l'environnement de tir et la multiplication des battues organisées en urgence pour protéger des cultures d'attaques de sangliers ou de cerfs. Pour la troisième saison d'affilée, seuls des chasseurs ont été mortellement touchés par un tir , à chaque fois lors d'une chasse au grand gibier, mais 16 non-chasseurs ont aussi été blessés, dont trois gravement, contre zéro l'année précédente. En ajoutant les cas non-mortels, c'est un total de 100 accidents qui ont été recensés dans ce bilan annuel établi, après enquête sur chaque cas, par les agents de l'OFB. C'est là aussi une nouvelle hausse après un minimum historique de 78 accidents sur la saison 2022-2023. Mais ce rebond « ne remet pas en cause la tendance structurelle de fond : la chasse est aujourd'hui deux fois moins accidentogène qu'il y a 20 ans », se félicite l'office, chargé de former les chasseurs et de délivrer le permis de chasse. De 2001 à 2010, le nombre d'accidents oscillait entre 146 et 203 par saison, dont 15 à 31 mortels. L'an dernier, « sur les 11 accidents mortels, cinq sont dus à des problèmes de manipulation d'armes, par exemple en rechargeant près de la voiture ou en ne faisant plus attention une fois au poste » de tir, détaille le directeur général de l'OFB. Ensuite, « la non prise en compte de l'environnement représente un tiers des accidents non mortels », dit-il, citant l'exemple d'un tir sur une haie ou sans respecter les angles de tir légaux. « Il faut avoir en tête que quand vous tirez du grand gibier, une balle peut être mortelle à 1,500 m de distance, donc il faut bien être conscient de là où elle va arriver », ajoute Olivier Thibault. Le 3e point de vigilance concerne les battues autour des champs : « on demande aux chasseurs de réguler de plus en plus (la population de gibier, NDLR) pour limiter les dégâts » sur les cultures, principalement ceux causés par les sangliers. « Il s'agit de plus en plus de demande d'interventions en urgence, ce n'est pas la chasse habituelle, bien calibrée, sur un terrain connu », souligne le haut fonctionnaire. Trois des onze décès sont survenus dans un tel cadre. Pour maintenir la tendance de fond à la baisse, « la formation et la reformation tout au long de la vie » sont clés, insiste Olivier Thibault. Depuis 2020, les chasseurs, dont les plus anciens ont obtenu le permis sans examen pratique, sont soumis à une formation décennale. « Tout le monde devra y être passé en 2030 », se félicite le patron de l'OFB, saluant le fait que « 44 % des chasseurs actifs ont fait la formation décennale ». « Ça montre que les fédérations jouent le jeu », se félicite-t-il.


Le Figaro
18-07-2025
- Politics
- Le Figaro
Chasse : les accidents repartent à la hausse, 11 chasseurs tués sur la saison 2024-2025 selon l'OFB
Pour la troisième saison d'affilée, seuls des chasseurs ont été mortellement touchés par un tir, à chaque fois lors d'une chasse au grand gibier, mais 16 non-chasseurs ont aussi été blessés, dont trois gravement, contre zéro l'année précédente. Après avoir atteint un minimum historique, le nombre d'accidents mortels de chasse est reparti à la hausse lors de la saison 2024-2025 avec «11 décès de chasseurs contre 6 les deux années précédentes», selon le bilan annuel de l'Office français de la biodiversité (OFB). «La tendance générale sur 25 ans reste très bonne» avec une diminution de plus de moitié des accidents, «mais il faut maintenir la vigilance», a déclaré le directeur général de l'OFB Olivier Thibault. «Nous avons fait d'énormes progrès avec les chasseurs, les formations marchent bien, mais la tendance peut repartir à la hausse», a-t-il averti, en citant trois points de vigilance : les erreurs de manipulation de l'arme, l'absence de prise en compte de l'environnement de tir et la multiplication des battues organisées en urgence pour protéger des cultures d'attaques de sangliers ou de cerfs. Publicité Pour la troisième saison d'affilée, seuls des chasseurs ont été mortellement touchés par un tir, à chaque fois lors d'une chasse au grand gibier, mais 16 non-chasseurs ont aussi été blessés, dont trois gravement, contre zéro l'année précédente. En ajoutant les cas non-mortels, c'est un total de 100 accidents qui ont été recensés dans ce bilan annuel établi, après enquête sur chaque cas, par les agents de l'OFB. «La chasse est aujourd'hui deux fois moins accidentogène qu'il y a 20 ans» C'est là aussi une nouvelle hausse après un minimum historique de 78 accidents sur la saison 2022-2023. Mais ce rebond «ne remet pas en cause la tendance structurelle de fond: la chasse est aujourd'hui deux fois moins accidentogène qu'il y a 20 ans», se félicite l'office, chargé de former les chasseurs et de délivrer le permis de chasse. De 2001 à 2010, le nombre d'accidents oscillait entre 146 et 203 par saison, dont 15 à 31 mortels. Pour maintenir la tendance de fond à la baisse, «la formation et la reformation tout au long de la vie» sont clés, insiste Olivier Thibault. Depuis 2020, les chasseurs, dont les plus anciens ont obtenu le permis sans examen pratique, sont soumis à une formation décennale. «Tout le monde devra y être passé en 2030», se félicite le patron de l'OFB, saluant le fait que «44% des chasseurs actifs ont fait la formation décennale». «Ça montre que les fédérations jouent le jeu», se félicite-t-il.


La Presse
17-07-2025
- Politics
- La Presse
Petits guides pratiques pour chasseurs et pêcheurs
Chasse au canard et à l'oie sur les battures de l'île d'Orléans Chasser et pêcher au Québec, ce n'est pas simple. Les règles et les saisons de chasse varient selon le gibier, la région et l'arme utilisée. Quant aux pêcheurs, ils doivent tenir compte de la taille de leur prise, en plus de tout le reste. C'est ainsi qu'on peut chasser le cerf de Virginie sur le territoire de la montagne de Rigaud, mais uniquement à l'aide d'un arc ou d'une arbalète. Et ce, du 18 au 22 octobre pour des cerfs avec ou sans bois, et du 8 au 23 novembre pour les cerfs avec bois de sept centimètres et plus. Il faut évidemment détenir les permis appropriés. On peut chasser le raton laveur de nuit, mais uniquement dans certaines zones au sud du Saint-Laurent, et il faut être accompagné d'un chien de type hound et être équipé d'une carabine de calibre 22. Et uniquement du 25 octobre au 15 décembre. On peut utiliser une lampe de poche ou une lampe frontale d'au plus six volts. Ah oui, il faut aussi informer la Direction de la protection de la faune de la région avant de partir en chasse. PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, ARCHIVES LA PRESSE En attendant le doré En ce qui concerne la pêche, il faut se rappeler qu'on ne peut capturer un bar rayé qu'en Gaspésie, en Basse-Côte-Nord et à Anticosti, et dans certaines eaux du Bas-Saint-Laurent et de la Côte-Nord. Seuls les leurres artificiels sont permis. Et il y a une limite quotidienne de trois spécimens. Et ainsi de suite, pour un grand nombre d'espèces et de régions. Une chatte (ou une maman ourse) n'y retrouverait pas ses petits. Heureusement, depuis quelques décennies, les amateurs de chasse et de pêche peuvent compter sur un Guide du chasseur et un Guide du pêcheur qui comprennent les principales règles de chasse et de pêche, ainsi que les cartes des zones et les dates des différentes saisons. En 2025, ces petits guides sont encore offerts en bon vieux papier. « C'est une demande de la clientèle, explique Josiane Lavallée, directrice des communications à la Fédération des pourvoiries du Québec (FPQ). [Les chasseurs et les pêcheurs] veulent avoir ces outils-là en papier parce qu'ils se retrouvent en région éloignée et n'ont pas toujours accès à l'internet pour vérifier les informations. » Pendant longtemps, c'est le ministère québécois responsable de la chasse et de la pêche (il a souvent changé de nom au cours des années) qui publiait ces guides. Le contenu portait essentiellement sur la réglementation en matière de chasse et de pêche. PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE De petits guides en papier pour les chasseurs et les pêcheurs Il y a une dizaine d'années, le ministère a pris un virage numérique dans ce domaine et a offert toute la réglementation en ligne. La Fédération des pourvoiries du Québec a alors décidé de reprendre la publication des guides en papier. On a vu là une occasion à saisir. Les deux outils sont maintenant produits par la Fédération des pourvoiries du Québec, mais on le fait en concertation avec les autres organismes fauniques, la SEPAQ, les réserves fauniques, les zecs, pour avoir des outils plus complets. Josiane Lavallée, directrice des communications de la FPQ Le ministère québécois de l'Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs demeure impliqué « par la bande » avec un petit soutien financier, ajoute-t-elle. Le petit guide en papier journal ne coûte presque rien, soit 2,99 $, et est en vente notamment là où on peut se procurer un permis, comme les magasins Canadian Tire, Latulippe, SAIL et Pronature. « L'objectif, c'est que ce soit vraiment accessible pour sensibiliser la clientèle à une pratique éthique de la chasse et de la pêche, pour lui donner accès facilement au règlement, affirme Mme Lavallée. Le coût ne doit pas être un obstacle au respect des règles en vigueur. » PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, ARCHIVES LA PRESSE On ne chasse pas l'orignal n'importe comment, il y a des règles à suivre. Évidemment, il ne faut pas s'attendre à de la grande littérature. On parle principalement de textes réglementaires, de descriptions des limites des différentes zones, etc. Mais il s'agit d'informations essentielles pour les chasseurs et les pêcheurs. « On a quand même des sections en couleurs pour les présentations des divers organismes fauniques, on a des publireportages, des textes avec des trucs pour devenir de meilleurs chasseurs et pêcheurs. » Josiane Lavallée soutient que ces guides visent tant les débutants que les chasseurs et pêcheurs aguerris. Les dates changent chaque année, c'est donc important de se tenir au fait. C'est aussi apprécié par les personnes qui commencent la chasse et la pêche parce que ça peut être intimidant au début. Josiane Lavallée, directrice des communications de la FPQ Les deux guides couvrent la période du 1er avril 2025 au 31 mars 2026. Une fois périmés, ils auront encore une utilité. Il n'y a presque plus de journaux en papier, alors pour allumer son feu, quoi de mieux que de petits livrets en papier journal ?


Le Figaro
10-07-2025
- Politics
- Le Figaro
Interdiction prochaine du plomb pour la chasse au Royaume-Uni
Réservé aux abonnés Les oiseaux d'eau et les rapaces sont particulièrement exposés à l'ingestion de ce métal toxique, dispersé chaque année par milliers de tonnes dans la nature. Pour « protéger la faune emblématique du Royaume-Uni et assainir les cours d'eau du pays », le ministère de l'Environnement britannique a annoncé, lundi 10 juillet, de nouvelles mesures de restriction de l'utilisation du plomb dans les armes de chasse. Après avoir été tiré dans la nature, ce métal toxique contamine les sols, les rivières et constitue un danger pour les oiseaux. Concrètement, les grenailles de chasse contenant plus de 1% de plomb et les balles contenant plus de 3% de plomb seront interdites de vente au public. Les premières sont utilisées pour tuer le petit gibier, les secondes contre des animaux de plus grande taille. La mesure, saluée par les associations de défense de l'environnement, sera mise en place sur trois ans à compter de 2026. Des exceptions sont prévues pour les munitions utilisées par les athlètes de haut niveau, l'armée, la police et les stands de tir en extérieur. « Cette interdiction permettra d'éviter le rejet d'environ 7 000 tonnes par an de métal lourd…