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Le Figaro
9 hours ago
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Des chauves-souris pour lutter contre les moustiques dans les écoles de Villeurbanne
La municipalité voisine de Lyon va installer des gîtes à chauve-souris pour lutter naturellement contre les moustiques communs dans sept écoles de la commune. Vampire contre vampire. La commune de Villeurbanne annonce l'installation de gîtes à chauve-souris, petits mammifères prédateurs naturels des moustiques communs, afin de lutter contre la prolifération de ces derniers. Ces abris sont installés depuis lundi dans sept écoles de la commune, voisine de Lyon. «En une seule nuit, une chauve-souris peut capturer plusieurs centaines d'insectes pour se nourrir, réduisant ainsi leur présence sans produit chimique, précise la municipalité socialiste. Porté par des habitants dans le cadre du budget participatif 2021, ce projet vise à offrir un refuge aux chauves-souris, des espèces protégées qui sont aussi de véritables alliées contre les moustiques communs». Le tout pour un investissement de 10.000 euros. Publicité Partenariat avec la LPO Chaque école sera équipée de trois à six gîtes. Innovants, ils sont fabriqués en béton de bois, résistant aux intempéries. Les abris seront fixés aux façades des écoles, à plus de trois mètres de hauteur, à l'abri du vent, du soleil direct et d'éventuels prédateurs ou du dérangement humain. «Les chauves-souris pourront s'y abriter pendant la belle saison et repartir hiberner ailleurs en hiver». Les gîtes sont installés depuis lundi par un cordiste de la LPO (Ligue de protection des oiseaux). Les établissements concernés sont les écoles Albert-Camus, Antonin-Perrin, Louis-Pasteur, Anatole-France, Jean-Jaurès, René-Descartes et Nigitelle Noire. À lire aussi À Villeurbanne, les cimetières deviennent des refuges pour la biodiversité De quoi limiter la présence des nuisibles à la rentrée. D'autant que la commune de 160.000 habitants fait aussi la chasse aux moustiques-tigres avec l'aide des mésanges locales, pour lesquelles des nichoirs avaient été installés l'an dernier.


Le Figaro
08-08-2025
- Science
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États-Unis : une chauve-souris entre dans la bouche d'une touriste qui doit payer 21.000 dollars de frais médicaux
La jeune femme de 33 ans photographiait le ciel en pleine nuit dans l'Arizona, lorsque l'animal est arrivé et s'est posé dans sa bouche. Une touriste américaine a connu une mésaventure effrayante et particulièrement coûteuse en août 2024, lors d'une visite dans le Glen Canyon, en Arizona, à l'ouest des États-Unis. En prenant des photographies du ciel nocturne, elle a en effet eu la mauvaise surprise de voir une chauve-souris rentrer dans sa bouche, selon le média américain KFF Health News. gée de 33 ans, la touriste, appelée Erica Kahn, était accompagnée de son père pour prendre des photos. L'animal est alors arrivé et s'est posé entre le visage de la jeune femme et son appareil photo. Prise de panique, celle-ci s'est mise à hurler, et l'animal s'est alors glissé dans sa bouche pendant plusieurs secondes, bien que «cela lui ait semblé plus long» a-t-elle témoigné. Publicité 21.000 dollars de frais médicaux Après l'envol de la chauve-souris, la touriste présentait différentes traces de morsures, mais elle ne s'en est pas rendu compte directement. Son père, médecin, lui a alors recommandé de se rendre à l'hôpital afin de se faire soigner contre la rage. Elle s'est ainsi rendue dans un hôpital en Arizona, où elle a reçu un premier traitement préventif contre cette maladie. Les deux semaines suivantes ont été marquées par des visites régulières à l'hôpital dans le même État, ainsi que dans le Massachusetts, d'où elle est originaire, pour recevoir d'autres vaccins antirabiques. Au total, elle s'est vue administrer quatre doses de vaccin contre la rage, et autant de doses d'immunoglobuline, visant à renforcer les anticorps contre ce virus. Pensant pouvoir tourner la page de cette affaire, Erica Kahn a eu la mauvaise surprise de recevoir quatre mois plus tard, en décembre, une facture à hauteur de 20.749 dollars (environ 17.800 euros) après les traitements réalisés. Elle s'est alors rendu compte que son assurance ne couvrait pas ces soins. Elle doit encore de l'argent La jeune femme avait perdu son emploi quelques semaines avant son accident, et avait refusé de continuer à payer son assurance-maladie qui lui coûtait 650 euros par mois. Sans protection, elle a souscrit à une assurance en ligne, censée la couvrir pour les accidents ou les urgences vitales. Cependant, elle a découvert qu'il existait un délai de carence de 30 jours prévu par cette assurance, qui existe car «les compagnies d'assurances, pour une bonne raison, ne veulent pas que les gens attendent d'êtres malades pour souscrire», explique à KFF Sabrina Corlette, codirectrice du Centre sur les réformes de l'assurance maladie de l'Université de Georgetown. La jeune femme a donc dû payer la totalité des frais de sa poche. «La prise en charge des soins vitaux devrait être un droit humain. Dans la plupart des autres pays, comme en Europe, il suffit d'aller à l'hôpital, de se faire vacciner contre la rage et de ne rien payer», déplore-t-elle. Publicité Aujourd'hui, Erica Kahn a retrouvé un emploi et bénéfice à nouveau d'une assurance. Malgré tout, elle doit encore beaucoup d'argent à l'hôpital. «C'est ma faute. (...) J'en assume la responsabilité à jamais», regrette-t-elle, très touchée par cette mésaventure.