Dernières actualités avec #cinéma


Le Figaro
5 hours ago
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Les gloires déchues du PAF : Jean Yanne, le Français le plus insulté des médias
SÉRIE (13/13) - Ils sont rentrés dans nos foyers, ont été admirés, adulés même. Jusqu'à leur chute, souvent fatale, étalée dans la rubrique faits divers. Ce volet retrace la carrière de l'acteur. « Il est interdit d'interdire ». Ce slogan de mai 68 n'est pas né sur les murs du boulevard Saint-Germain, mais dans l'esprit de Jean Yanne . Il l'a lancé un matin sur les ondes sans imaginer qu'il entrerait un jour dans le langage courant. Cette formule correspond parfaitement à l'esprit d'un homme qui, tout au long de sa vie, ne s'est jamais rien interdit. Cela lui a parfois coûté cher, professionnellement mais aussi financièrement. L'acteur, au talent unanimement salué, a été récompensé, entre autres, par un prix d'interprétation à Cannes en 1972 pour Nous ne vieillirons pas ensemble. En revanche, son parcours d'homme de radio et de télévision ainsi que les films qu'il a mis en scène lui ont valu bon nombre de critiques et la traversée de pas mal de zones de turbulences professionnelles et financières. Son parcours dans les médias débute en 1959 quand il croise la route de Gérard Sire. Surnommé « le Simenon des ondes », ce dernier est capable de rédiger en un week - end, voire…


Le Parisien
a day ago
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« Primitifs » sur Paramount + : au poil, cette comédie d'une originalité folle !
Ovni cinématographique qu'on défie quiconque de classer, « Primitifs », signé des frères David et Nathan David Zellner, aura mis du temps à trouver un diffuseur. Le film, qui a fait le bonheur hilare des festivals de Sundance, Berlin, et du Champs-Elysées Film l'année dernière , aura mis plus d'un an à trouver une fenêtre de diffusion, en l'occurrence sur Paramount + où il est lancé ce dimanche 6 juillet. Comme son titre l'indique, le long-métrage dresse le portrait d'une poignée d'hommes préhistoriques en apparence, homos plus ou moins sapiens si recouverts de longs poils qu'ils suscitent le doute chez le spectateur : ce ne sont peut-être pas des hommes, mais des sortes de « Bigfoot », créature bipède mythique aux États-Unis . Se gardant bien de situer l'action à quelconque époque et de toute précision sur les lieux où elle se déroule — pour cela, il faudra attendre des indications pleines de surprises à la toute fin du récit —, le film plonge ses « héros » au cœur d'un environnement vierge. L'essentiel des séquences se déroule en effet dans une forêt des plus primaires, et, en guise d'intrigue, nous suivons quatre individus — une mère de famille, son fils, un papa très simplet et un mâle alpha — dans leurs tâches quotidiennes. Et cela sans dialogues véritables, puisque ces créatures sauvages ne maîtrisent pas le langage, et se contentent de plus ou moins grogner. Au fil de l'action, on peut les voir se livrer à divers types d'activités : marcher (beaucoup) en quête de nourriture, grignoter des fruits ou des végétaux, copuler, flatuler, se battre, socialiser — sans succès — avec de petits animaux, une séquence à hurler de rire… Car oui, qu'on ne s'y trompe pas : sous ses aspects de vrai-faux document anthropologique, « Primitifs » est à 100 % une comédie, dans le genre totalement absurde, et pour le coup vraiment drôle, même si elle évoque en filigrane notre facette animale, ou ce qu'il en reste. Ce qui participe également à l'aspect comique de l'ensemble, c'est le fait que les frères Zellner aient réussi à embaucher deux pointures pour incarner leurs énergumènes poilus : Riley Keough (la petite-fille d'Elvis Presley, qui brille notamment dans les séries « Daisy Jones and The Six » sur Prime Video et « Under the bridge » sur Disney + ), et le comédien-réalisateur Jesse Eisenberg, qui nous a récemment gratifiés du magnifique « A Real Pain » . S'ils sont totalement méconnaissables au début du film, on se prend ensuite à songer, de façon ludique, qu'on a déjà vu ces deux-là quelque part. Ils ont en tout cas dû fournir un sacré effort pour participer au projet, endurant de très longues heures de maquillage pour apparaître sous la forme de créatures sauvages. Au final, si « Primitifs » laisse le spectateur un peu désarçonné, il a au moins la satisfaction d'avoir ri non-stop aux affres ubuesques de ces héros peu ordinaires, et d'avoir assisté à un spectacle d'une originalité folle, unique en son genre…

Le Soir
2 days ago
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Le Manneken-Pis enfile son nouveau costume de Schtroumpf (photos)
Un nouveau costume de Schtroumpf a été dévoilé pour Manneken-Pis samedi matin alors que le quatrième volet des aventures cinématographiques des petits hommes bleus sera projeté en première mondiale dans l'après-midi au Square, en plein cœur de la capitale. Manneken-Pis a revêtu pour l'occasion son habit de Schtroumpf « Sans-Nom », l'un des personnages du long métrage, lors d'une cérémonie folklorique traditionnelle organisée par l'Ordre des Amis de Manneken-Pis. L'événement s'est tenu en présence de la fille du dessinateur Peyo, Véronique Culliford, et du bourgmestre Philippe Close. « On est content de rappeler que la maison des Schtroumps c'est Bruxelles », a déclaré Philippe Close, avant de laisser la parole à Véronique Culliford. Touchée par l'initiative de l'Ordre des Amis de Manneken-Pis qui lui a remis un diplôme d'honneur, celle-ci a partagé avec le public une anecdote : en 1988, sa maman, costumière de métier, avait elle-même réalisé un costume pour Manneken-Pis à l'occasion des 30 ans des Schtroumpfs. 30 heures pour confectionner le costume Le tout nouveau costume dévoilé samedi a, lui, été réalisé par Sophie Wéry, qui réalise depuis 10 ans des tenues pour la statue emblématique. « On m'a prévenue le 5 mai dernier que le costume était passé en commission. J'ai donc été chercher, avec ma stagiaire, trois peluches officielles exposées à la Schtroumpf Expérience au Heysel », explique la costumière. Les matières de ces peluches ont servi à confectionner l'habit de Schtroumpf « Sans-Nom ». Au total, « dix heures de déconfection ont été nécessaires ainsi que plus de 30 heures de travail de confection », précise Sophie Wéry, qui a intégré l'Ordre des Amis de Manneken-Pis l'an dernier. « Les Schtroumpfs, le film » est attendu dans les salles obscures à partir du 16 juillet. Dans ce long métrage réalisé par Chris Miller, le Grand Schtroumpf est mystérieusement kidnappé par Razamel et Gargamel. La Schtroumpfette et son ami le Schtroumpf Sans-Nom se donnent alors pour mission de le retrouver.


Le Parisien
2 days ago
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« Un poète déguisé en hors-la-loi » : le vibrant hommage de Virginia Madsen à son grand frère Michael
Elle partageait son sang et son goût du cinéma. Dans une déclaration adressée à Variety , Virginia Madsen rend un hommage appuyé à son frère Michael, retrouvé mort jeudi . Le corps de l'acteur fétiche de Quentin Tarantino a été découvert dans la matinée à son domicile, à Malibu (Californie). Selon ses agents, Michael Madsen a succombé à une crise cardiaque aux causes pour l'heure inconnues. « Mon frère Michael a quitté la scène », image Virginia Madsen, la cadette de la famille. Et l'actrice de 63 ans de décrire un grand frère haut en couleur : « Il était le tonnerre et le velours. La malice enveloppée dans la tendresse. Un poète déguisé en hors-la-loi. Un père, un fils, un frère - pétri de contradictions, apaisé par un amour indélébile. » Sous la houlette de Quentin Tarantino , Michael Madsen avait surtout pris les traits d'hommes violents. De M. Blonde, par exemple, ce criminel psychopathe torturant un policier dans « Reservoir Dogs » (1992). Ou de Budd, ex-membre des Vipères Assassines, dans les deux volets de « Kill Bill » (2003 et 2004). L'acteur a également joué dans « Les Huit Salopards » (2015) et, plus récemment, dans « Once Upon a Time… in Hollywood » (2019). Au total, son nom figure dans plus de 300 productions, dont le James Bond « Meurs un autre jour » (2002) et dans « Sin City » (2005). Michael Madsen s'est marié trois fois. De ses unions sont nés six enfants. Hudson, issu de son troisième et dernier mariage , s'est suicidé en janvier 2022. « On ne pleure pas un personnage public. On ne pleure pas un mythe, mais un être de chair, de sang et un cœur féroce. Qui a traversé la vie bruyant, brillant et à moitié en feu », écrit encore Virginia Madsen, interprète de la princesse Irulan, dans le « Dune » de David Lynch (1984). L'actrice souffre déjà de ne plus entendre les « blagues privées », « le rire soudain » de son frère et « le son qu'il émettait ». Elle pleure aussi « le garçon qu'il était avant de devenir légende ». « En temps voulu », l'actrice native de Chicago promet de communiquer sur les hommages qui seront rendus à Michael Madsen. « Nous vous dirons comment nous prévoyons de célébrer sa vie », assure-t-elle. « Mais pour l'instant, nous restons soudés, et laissons le silence dire ce que les mots ne peuvent pas. »


La Presse
2 days ago
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Lumière, l'aventure continue, de Thierry Frémaux
Afin de souligner les 130 ans du cinéma, Thierry Frémaux présente 120 vues cinématographiques réalisées entre 1895 et 1905 par les frères Lumière. Grand amoureux du cinéma depuis l'enfance, Thierry Frémaux a 20 ans lorsqu'il découvre le cinéma des frères Lumière grâce à Bertrand Tavernier — à qui un touchant hommage est rendu à la toute fin de Lumière, l'aventure continue. S'étant rendu à une conférence de presse au château Lumière, il voit pour la première fois La sortie de l'usine Lumière à Lyon, court métrage de Louis Lumière tourné en 1895. Pour celui qui deviendra directeur de l'Institut Lumière et délégué général du Festival de Cannes, c'est le coup de foudre et le début d'une grande aventure. Une quarantaine d'années plus tard, Thierry Frémaux choisit cette célèbre vue pour la présenter de nouveau sur grand écran dans Lumière ! L'aventure commence (2020), où il commente les films Lumière les plus connus en version restaurée. Cinq ans après cette magistrale leçon de cinéma, Frémaux, aussi chef monteur, revient avec d'autres films Lumière récemment restaurés. La plupart inédites, ces vues ont été réalisées par Louis Lumière et par ses opérateurs, qu'il a envoyés aux quatre coins du monde. Y apparaît une seule vue de son frère Auguste, qui a peu tourné malgré un sens inné du cadrage, comme le confirme Les brûleuses d'herbe, inspirée du tableau du peintre Jean-François Millet. Alors que le premier volet était bercé par Saint-Saëns, Lumière, l'aventure continue se déploie au gré de la sublime musique de Fauré. Parmi les 120 vues de 50 secondes que Thierry Frémaux a choisies se trouvent La sortie de l'usine Lumière à Lyon et ses deux remakes tournés à la même époque. Eh oui, à peine était-il né que le cinéma se répétait déjà. PHOTO FOURNIE PAR AXIA FILMS Image de Lumière, l'aventure continue, de Thierry Frémaux D'ailleurs, l'historien du cinéma, qui fait montre d'érudition, de ferveur et d'humour pince-sans-rire, fait remarquer que dès le début du cinéma, les valeurs de plan et les genres existaient déjà. Et que depuis les balbutiements du septième art, la même question demeure : « Où mettre la caméra ? » Tandis qu'il décrit ces brèves pages d'histoire du cinéma, tantôt avec admiration, tantôt avec amusement, il pointe là une composition ambitieuse ayant inspiré Griffith, là une impressionnante profondeur de champ annonçant Ford, là un plan d'une simplicité remarquable que n'aurait pas renié Ozu. Au bout du compte, quoi faire devant tant de beauté et de grâce ? Suivons l'exemple de Thierry Frémaux devant un traveling latéral tourné à Venise : « On s'incline et on regarde. » En salle Consultez l'horaire du film