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Le Parisien
3 hours ago
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« Le Paris Basketball est plus qu'un club » : les premiers mots du nouveau coach des champions de France
A l'ombre du Sacré-Cœur, au sommet d'un immeuble du boulevard Barbès où siège depuis quelques jours le club champion de France de basket , Francesco Tabellini dit ses premiers mots en français. « Bonjour, merci à vous d'être ici ». L'Italien, nouveau coach du Paris Basketball , continue la conversation en anglais. Il a quelques mois devant, si son emploi du temps de ministre lui en laisse le temps, de progresser dans la langue de Molière. Ses prédécesseurs n'y sont pas toujours parvenus. Si vous ne connaissez pas bien cet Italien de 41 ans, c'est normal. C'est même plutôt bon signe. Comme l'Américain Will Weaver (2022-2023), le Finlandais Tuomas lisalo (2023-2024) et le Brésilien Tiago Splitter (2024-2025) avant lui, l'ancien coach de Nymburk champion de Tchéquie arrive sans un CV de plusieurs pages au palmarès ronflant en étant un bizut en Euroligue. Et sauf à tout connaître des arcanes du coaching européen, son nom est inconnu. Ceux de ces prédécesseurs l'étaient aussi avant qu'ils ne mettent avec le club de la capitale le basket du vieux continent sens dessus dessous. « Je vais vous dire pourquoi nous avons choisi Francesco, argumente le président David Kahn. Il a prouvé ces dernières saisons, en République tchèque et dans la très relevée » Basketball Champions League (la troisième des Coupes européennes où il est allé en quart de finale), qu'il est capable de préserver voire même d'améliorer notre identité de jeu. Ses équipes sont dures en défense, jouent avec un rythme élevé en attaque et gagnent souvent. Cela doit vous rappeler ce qu'était le Paris Basketball cette saison, non ? Il est exigeant c'est un travailleur forcené, Il est ce que nous voulons être. Il fait ce que nous voulons faire et il est l'homme de la situation. Soyez en sûr. » L'Italien sera assisté de Julius Thomas qui était déj dans les staffs précédents et qui est promu coach adjoint. Dix jours après la fin de la saison, Francesco Tabellini débarque dans un club qui vient de tout gagner : le championnat, la Coupe de France sans omettre évidemment une campagne historique en Euroligue. Il sait combien le challenge qui l'attend pour laisser le Paris Basketball tout en haut est difficile mais aussi exaltant. « Je suis avant tout autre chose très fier de rejoindre le club, savoure le nouveau locataire du banc. Le Paris basketball c'est plus qu'un club, c'est une équipe qui gagne et qui va continuer à gagner, je vous l'assure. Mais le Paris Basketball c'est aussi plus que ça. C'est un club qui fait vibrer toute la ville, la France et l'Europe par son jeu flamboyant, rapide, spectaculaire, intense. Cette identité qui a fait son succès ne changera pas avec moi ». A l'Adidas Arena et dans toutes les salles du continent, attendez-vous donc toujours à des changements de joueurs incessants, un rythme de fou, un ballon qui circule dans tous les sens, une attaque qui dégaine de partout et une défense qui ne laisse rien passer. Francesco Tabellini compte bien apporter sa touche latine à la réussite mais la base va rester la même. Vous connaissez le principe ? On ne change pas une équipe qui gagne. Sauf qu'ici, ce n'est pas le cas. Paris va jouer pareil mais sans les mêmes joueurs. On rappelle que TJ Shorts (Panathinaikos), Tyson Ward (Olympiakos), Mikael Jantunen (Fenerbahçe) et Kevarrius Hayes (Monaco) ne sont plus là. Pour compenser ces départs, l'Américain Derek Willis (Efes Istanbul), Allan Dokossi (Dijon), Jeremy Morgan et Joël Ayayi (Bourg) et Amath M'Baye (CSKA Moscou) ont signé cette semaine. L'ancien meneur de NBA (Oklahoma, Milwaukee, Sacramento et Detroit) Justin Robinson qui sort de Varese en Italie serait aussi en approche pour remplacer pour remplacer Shorts. Tabellini hérite pour le moment d'un groupe incomplet avec 9 joueurs sous contrat quand Paris en attend entre 15 et 16 pour remplir son roster. Avec toujours une inconnue : quid de l'avenir de Nadir Hifi ? « Je n'ai pas de réponse à donner sur ce dossier aujourd'hui, répond David Kahn. Je suis ici pour présenter Francesco et pas pour parler d'autre chose. Je sais très bien que notre effectif n'est pas complet mais soyez patients, tout va bien. Nous ne jouons pas notre prochain match la semaine que je sache ? » Francesco Tabellini a encore le temps de trouver un appartement avec son épouse, de se familiariser avec la vie parisienne, de découvrir tous les secrets de sa nouvelle maison. Une fois que la saison recommencera avec des matchs tous les 2 ou 3 jours, il n'aura plus le temps à rien.


Le Figaro
a day ago
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Wimbledon : «La manière dont il a attaqué le cinquième set a été parfaite», se réjouit Lucas Pouille, coach de Rinderknech
Le coach d'Arthur Rinderknech a apprécié l'état d'esprit offensif de son protégé dans le set final contre Garin. En compagnie des proches d'Arthur Rinderknech, Lucas Pouille n'a pas manqué une miette du nouveau marathon gagnant de son protégé qu'il conseille depuis le début de la saison sur gazon. «Ça a été dur en début de match (début du 4e set) en raison de l'agressivité de Garin et de la qualité de ses retours. Arthur est rentré un petit peu lentement sur le premier jeu avec un manque d'intensité. C'est un peu le même début qu'hier. Avec un break et derrière trois balles de débreak qu'il ne parvient pas à convertir. Mais à partir de ce moment-là, il a retrouvé de l'intensité et la manière dont il a attaqué le cinquième a été parfaite, en étant très agressif. C'est lui qui est allé chercher les points du début jusqu'à la fin du match. Je pense qu'il mérite sa victoire.» Le Breton d'adoption jouera vendredi son cinquième jour de suite : «C'est rare mais on n'a pas le choix, il faut s'adapter. Le staff fait tout pour qu'il soit le plus frais possible. Mais bon, vu ce qu'il a montré sur le dernier set, je n'ai pas de doute qu'il sera prêt à faire un gros match demain.» Publicité «Mon discours sera toujours tourné vers le positif» Placé en quatrième match lors de ses deux premiers tours, Rinderknech a été interrompu par le couvre-feu contre Zverev et le manque de luminosité contre Garin. «Je pense que la première chose que je vais aller faire, c'est d'aller voir les juges d'arbitre et leur dire de ne pas le mettre en 4e match», sourit le Nordiste. Vœu exaucé, le 72e mondial jouera en troisième rotation contre le Polonais Kamil Majchrzak, «On attaque de la même manière contre Zverev ou Garin, avec la même intensité, le même état d'esprit et l'envie d'aller de l'avant, martèle Pouille. Peu importe peu importe l'adversaire, on se concentre sur lui, sur sa façon de jouer, l'état d'esprit et l'intensité. C'est ce que j'essaie de lui apporter, c'est amener cet état d'esprit qui m'a toujours caractérisé, en restant très positif. Moi, encore une fois, à la place à laquelle je suis là, j'essaie juste de me mettre dans la peau du joueur de tennis et de me dire à quel moment j'aimerais que mon entraîneur me parle, qu'est-ce que j'aimerais qu'il me dise, qu'est-ce que j'aimerais qu'il me dise de faire. Mon discours sera toujours tourné vers le positif. Et je pense que c'est important.»