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24 Heures
3 days ago
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Martigny: la success story de Gianadda se poursuit
Des inédits à Martigny – La success story de Gianadda se poursuit Très rarement de sortie, la collection Hammer de Los Angeles déploie ses Rembrandt, Goya, Van Gogh, Daumier et Monet à Martigny. Florence Millioud Parmi les portraits figurant dans la collection Hammer, celui de «Sarah Bernhardt», réalisé en 1885 par le peintre belge Alfred Stevens (1823-1906) Armand Hammer Collection, Don de la Fondation Armand Hammer. Hammer Museum, Los Angeles Abonnez-vous dès maintenant et profitez de la fonction de lecture audio. S'abonnerSe connecter BotTalk En bref : La collection Hammer présente quarante de ses joyaux à la Fondation Gianadda de Martigny. Les œuvres exposées reflètent quatre siècles d'histoire de l'art européen. L'exposition met en valeur des œuvres rarement vues hors des États-Unis. Cela se voit immédiatement avec le premier portrait accroché à la Fondation Gianadda, suivi d'un autre. Puis d'un autre encore et encore. Des statures, des carrures, des créatures malaxées par le regard caustique de Daumier. Marquées par la solennité feutrée du trait de Rembrandt. Ou portées par la poétique champêtre de Corot. Il y a de la chair, de l'émotion, de la vie: l'humain est le vrai sujet de cette exposition. Des cimaises jusqu'à la genèse de ce joli coup, ce jour de février 2023 où Léonard Gianadda a scellé la venue de la collection d'art du Hammer de Los Angeles… à Martigny. Peut-être moins royal que celui des Windsor, moins audacieux que chez Peggy Guggenheim ou moins intéressé que celui de François Pinault, l'ensemble composé par Armand Hammer n'en a pas moins de belles choses à montrer. Moins vues si ce n'est à la faveur d'un prêt ponctuel, ou d'un autre. Mais jamais encore un choix significatif de cette collection d'œuvres de maîtres de la Renaissance jusqu'au début du XXe siècle n'avait encore traversé l'Atlantique. Ou… retraversé puisqu'il est question de Titien, Rubens, Goya, Fragonard, Boudin, Moreau. Ou encore de Renoir. De Degas. «Bonjour Monsieur Gauguin», une toile de Paul Gauguin peinte en 1889. Armand Hammer Collection, Don de la Fondation Armand Hammer. Hammer Museum, Los Angeles «Ils auraient pu choisir Paris. Une institution plus grande. Plus connue, s'étonne encore Anouck Darioli. Mais la directrice des collections et de l'inventaire, Portland McCormick, a aimé la fondation! Elle est venue ici. Léonard Gianadda lui a tout fait visiter pendant deux jours. Et son charme comme la réputation de nos expositions ont œuvré: il n'aurait pas dit le contraire, sourit celle formée pour lui succéder. D'ailleurs c'est lui qui a encore signé cette expo. Aujourd'hui, ce serait sans doute plus compliqué. Plus coûteux.» La collection Hammer, 25 ans d'acquisitions Une quarantaine de joyaux qui voyagent, on imagine! Les formalités. Les assurances. La sécurité. Toutes les icônes, les Rembrandt, les Van Gogh, sont à Martigny, quatre siècles d'histoire de l'art réunis en vingt-cinq ans d'acquisitions. L'homme (1898-1990) ne se reconnaissait «aucun échec», sa trajectoire complexe, politique, stratégique et donc exposée ne lui a par contre pas économisé les controverses. Médecin de formation, très vite acquis aux bénéfices d'affaires les plus diversifiées possible (matériel médical, pharma, pétrole, exportations, élevage de bétail, alcool), il s'était aussi fait un nom de philanthrope et d'activiste pacifiste. La collection Hammer a même prêté sa Joconde à la Fondation Gianadda, «Junon», de Rembrandt, peinte vers 1662-1665. Armand Hammer Collection, Don de la Fondation Armand Hammer. Hammer Museum, Los Angeles L'art? Le multimillionnaire – les sources passent de 200 millions de dollars à 1 milliard – en avait d'abord fait commerce en ouvrant une galerie avec son frère. Avant de le collectionner jusqu'à sa mort dans «une tentative, disait-il, de réunir certaines des représentations de la condition, des plaisirs et des rêves humains». Ou cette présence qui se manifeste dans ces regards qui ne dévient pas, décidés, presque solennels chez la «Jeune femme aux cheveux bouclés» de Rubens. Et acquis à l'inspiration infinie dans la puissante Sarah Bernhardt peinte par le Belge Alfred Stevens. Une exposition habitée À croire que l'art a aussi servi d'observatoire à Armand Hammer, il y a peu de place pour l'indolence ou la contemplation dans sa collection. Mais de l'espace pour des tempéraments. Des trempes. Des émotions. Et pourquoi pas… certaines démonstrations? Comme cette «Junon», souveraine apparition de la déesse protectrice des femmes, et œuvre tardive de Rembrandt. Mais aussi cette drôle de facétie mise en scène dans laquelle quatre femmes s'amusent à faire rebondir un homme de paille sur un drap. Ou encore ce rapprochement fusionnel jusque dans les couleurs d'une «Leçon de lecture» rendue par Daumier. Le contenu qui place des cookies supplémentaires est affiché ici. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Autoriser les cookies Plus d'infos Les choix du collectionneur happent, ils ne laissent pas si tranquille. Face à ce rideau d'arbres tortueux dressé par Van Gogh devant «L'hôpital à St-Rémy». Ou le regard embarqué dans l'urgence foudroyante d'une étude de Toulouse-Lautrec. Tous tracent la vie dans tous ses états et ramènent à Martigny des signatures chéries d'un public que Francis Bacon avait un peu freiné. Et à la fois renouvelé! Avec, selon Anouck Darioli, «quelque 10 à 15% de nouveaux venus» et une surprise VIP avec la visite en toute discrétion de l'actrice Natalie Portman. Cet article vous a plu? Découvrez davantage de contenus dans l'édition actuelle de l'e-paper «Le Matin Dimanche» et dans nos archives. Chaque dimanche matin, retrouvez également votre journal en caissettes près de chez vous. Vous pouvez aussi vous inscrire à notre newsletter. Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters Se connecter Florence Millioud a rejoint la rubrique culturelle en 2011 par passion pour les gens de culture, après avoir couvert dès 1994 la politique et l'économie locales. Historienne de l'art, elle collabore à la rédaction de catalogues d'exposition et d'ouvrages monographiques sur des artistes. 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Le Figaro
6 days ago
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Pourquoi Matthieu Blazy choisit New York pour son premier défilé Métiers d'art de Chanel?
EXCLUSIF - En attendant la collection inaugurale de son nouveau directeur artistique le 6 octobre à Paris, la maison de la rue Cambon révèle déjà la destination de son deuxième show début décembre: la ville qui ne dort jamais... et que connaît fort bien le Franco-Belge. En 2002, Karl Lagerfeld prétendant s'ennuyer entre deux collections de prêt-à-porter et de haute couture, invente un nouveau concept: le défilé Métiers d'art comme un hommage aux artisans d'exception de la mode, brodeurs, plumassiers, paruriers, plisseurs, bottiers, chapeliers ou encore, orfèvres. Le premier a lieu entre les murs de la rue Cambon, le couturier présente ses mannequins fumant des cigarettes en écoutant Lou Reed. Les suivants se tiendront hors les murs, à Paris ou dans des destinations lointaines. L'exercice, unique en son genre, donne naissance à des collections ultra-raffinées et souvent opulentes qui sont aujourd'hui parmi les favorites des clientes. À l'image de celle présentée à Hangzhou en Chine, en décembre dernier qui a rencontré un grand succès. Chanel et New York,une longue histoire commencée dans les années 1930 avec les premiers voyages de Coco Chanel outre-Atlantique. Chanel Ce 2 décembre aura lieu le premier «Métiers d'arts» de Matthieu Blazy, le directeur artistique nommé en décembre 2024 et qui fera ses débuts sur les podiums parisiens de la Fashion Week le 6 octobre. Et il a donc choisi New York. Une ville chère au cœur de la maison, depuis les années 1930 et les premiers voyages de Gabrielle Chanel outre-Atlantique. En décembre 2018, Karl Lagerfeld y dévoilait un de ses derniers défilés au Metropolitan Museum of Art. Au printemps 2023, quatre ans après sa disparition, l'institution culturelle lui consacrait l'exposition «Karl Lagerfeld: A Line of Beauty». « Je me réjouis que Matthieu Blazy ait choisi New York pour son premier défilé Métiers d'art, confie Bruno Pavlovsky, président des activités mode de Chanel. Il fera résonner l'énergie créative de la ville qu'il connaît si bien avec les savoir-faire exceptionnels de la maison. » La collection Métiers d'art « Paris-New York » au Metropolitan Museum of Art en décembre 2018, un des derniers défilés de Karl Lagerfeld Angela Weiss/AFP/Getty Images Publicité Un choix qui fait aussi écho à sa propre vie puisque, en 2016, Matthieu Blazy y retrouvait son mentor et ami Raf Simons qui venait de prendre la direction de Calvin Klein à New York. Avec son partenaire de l'époque et bras droit de Simons, Pieter Mulier (aujourd'hui le bon génie d'Alaïa), il contribue à cette aventure américaine et découvre la vie - qu'il adore - dans la Grosse Pomme. Les défilés font sensation, mais le groupe Calvin Klein qui génère à l'époque son chiffre d'affaires sur des jeans et des slips à élastique, ne suit pas. L'aventure s'arrête avec pertes et fracas. Matthieu Blazy est prêt à tout arrêter, il se renseigne même dans les universités américaines pour suivre une formation de curation d'art. Mais, après une parenthèse nécessaire à Los Angeles, il repart à Paris en 2020 et rejoint le studio de Bottega Veneta. Deux ans plus tard, nommé directeur artistique, il fait sensation sur les podiums milanais. Ce qui lui vaudra de décrocher l'un des jobs les plus hots de l'industrie de la mode: Chanel...


24 Heures
15-07-2025
- Entertainment
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Il vole des cartes Pokémon rares d'une valeur de 90'000 francs
Video Un cambrioleur s'est introduit dans un magasin du Massachusetts pour s'emparer d'un butin un peu particulier: des cartes Pokémon dont des Tortank et des Dracaufeu de collection. Publié aujourd'hui à 15h51 Un homme a cambriolé une boutique spécialisée dans les cartes Pokémon rares, à New Bedford, aux États-Unis. Facebook/1st Edition Collectibles Les trois amis d'enfance Will, Sean, et Fil, de la boutique 1st Edition Collectibles dans le Massachusetts, aux États-Unis , sont dans tous leurs états. Et pour cause: dans la nuit du 7 au 8 juillet, un homme masqué est entré par effraction dans leur magasin, au cœur de la ville de New Bedford, pour s'emparer d'un butin d'une valeur de plus de 113'000 dollars, correspondant à environ 90'000 francs, ainsi que le rapportent «20 minutes» et la chaîne américaine NBC Boston . Le contenu du larcin? Des cartes Pokémon rares qui s'échangent à prix d'or sur les plateformes de revente et dans les commerces spécialisés. Des cartes à plusieurs milliers de francs Sur le clip d'une caméra de surveillance placée dans l'établissement, on peut apercevoir le voleur encapuchonné briser la porte vitrée de la boutique avec un marteau, avant de fourrer les précieuses cartes dans son sac à dos puis de filer moins d'une minute plus tard. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Les propriétaires de 1st Edition Collectibles ont déclaré sur Facebook le vol de plusieurs sets encore scellés, mais aussi la disparition d'un Dracaufeu et d'un Tortank Shadowless en première édition, des cartes vintage estimées à plusieurs milliers de dollars selon leur état de conservation. Tout comme certains objets de luxe, les cartes portent un numéro de série qui permet de les identifier facilement. Les propriétaires ne désespèrent donc pas d'attraper tous ces Pokémon perdus dans la nature. La valeur des cartes Pokémon attire bon nombre de collectionneurs aux intentions malhonnêtes: début juin, un shop situé au Texas avait rapporté sur Facebook avoir été victime d'un cambriolage semblable à celui du Massachusetts. Et en France, le vendeur spécialisé Cards Hunter a annoncé début juillet sur YouTube s'être fait dérober pour 50'000 euros de cartes lors d'un événement. À lire aussi sur les cartes Pokémon Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters Laurène Ischi est journaliste au sein de l'équipe digitale de Tamedia. Après un bachelor en lettres à Lausanne, elle a obtenu son master à l'Académie du journalisme et des médias de l'Université de Neuchâtel en 2021. Elle se passionne pour les sujets de société et a travaillé pour «Femina» pendant 4 ans. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


La Presse
11-07-2025
- Entertainment
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Parfum de vacances chez H&M Home
La nouvelle collection de H&M Home en collaboration avec l'hôtel Palm Heights H&M Home s'est allié avec l'hôtel cinq étoiles Palm Heights pour créer une collection vitaminée pour la maison. Verres ambrés, objets tissés, coussins aux rayures jaunes et brunes et peignoirs sont quelques-uns des articles à l'esthétique rétro-chic inspirés par l'hôtel de luxe de l'île Grand Caïman. PHOTO FOURNIE PAR H&M HOME Verres ambrés et objets tissés sont en vedette. PHOTO FOURNIE PAR H&M HOME L'esthétique rétro-chic est inspirée de l'hôtel, situé dans l'île Grand Caïman. 1 /2 La collection comprend également des accessoires – bougeoirs, bol, vase et boîte – en grès qui rappellent le glamour des années 1970. La collection est l'œuvre de Gabriella Khalil, directrice créative de l'hôtel Palm Heights, qui a voulu faire voyager l'esprit luxueux et ludique de l'établissement jusqu'aux foyers. Consultez la collection


Le Figaro
11-07-2025
- Entertainment
- Le Figaro
Les plus belles bagues de fiançailles des célébrités
Victoria Beckham Victoria Beckham et son diamant taille poire de 17 carats, le plus gros de sa collection à ce jour, le tout serti dans un anneau pavé de diamants. Elle aurait coûté 1,7 million d'euros au moment de son achat en 2005. Plus récemment, la pierre a été aperçue au cou de Victoria Beckham comme pendentif, notamment pour le mariage de Brooklyn Beckham et Nicola Peltz en 2022. - Chris Jackson / Getty Images