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Le Parisien

Yvelines : Interpellé deux fois en 48 heures alors qu'il était ivre au volant

Un homme âgé de 31 ans a été condamné mardi après-midi à dix mois de prison avec sursis par le tribunal judiciaire de Versailles. La semaine précédente, il avait été interpellé deux fois à deux jours d'intervalle à Jouars-Pontchartrain (Yvelines) alors qu'il était ivre au volant . Ce chauffard récidiviste, couvreur de profession, avait déjà été condamné l'an passé pour les mêmes raisons. Le 10 juillet, en plein milieu d'après-midi, les gendarmes du secteur arrêtent le conducteur d'un camion-benne. Ils lui demandent de souffler dans l'éthylotest , or celui-ci vire au rouge en affichant une alcoolémie de 0,48 mg/l d'air expiré. Les militaires vont alors de surprise en surprise. Le conducteur, qui ne possède pas de permis de conduire valable en France et qui se présente sous une fausse identité est aussi… positif au cannabis . Lors de sa garde à vue, l'homme prétend s'être trompé en déclinant son identité. Il assure également avoir tiré par erreur sur une cigarette qui ne contenait pas du tabac. Enfin, il soutient que s'il était ivre, c'est parce qu'il avait bu la veille. Quant au permis de conduire, il dit ignorer l'invalidité de son titre moldave en France. Il est alors remis en liberté avec une convocation devant la justice. Libre mais pour bien peu de temps. Deux jours plus tard, quasiment au même endroit, il est à nouveau prié de se mettre sur le bas-côté par la gendarmerie. Ce père de famille divorcé, revient tout juste de Deauville, sur la côte normande, où il avait décidé « de prendre l'air » au lendemain de sa garde à vue. Une nouvelle fois, l'éthylotest est positif. Largement. Son alcoolémie est cette fois de 0,79 mg/l d'air expiré soit deux fois plus que le taux autorisé. Il explique alors avoir bu quatre bières, parce qu'il est « malheureux d'être loin de chez lui ». « Il faut faire la part des choses entre la bonne volonté et la mauvaise foi. Je pense que monsieur est plutôt du côté de la mauvaise foi », a indiqué le président de tribunal lors de sa comparution. L'homme a également été condamné à une amende de 400 euros pour usurpation d'identité.