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Le Figaro
15-07-2025
- Entertainment
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Notre critique de La Trilogie d'Oslo : Désir, des rêves de suie
Ce dernier volet de la série de films de Dag Johan Haugerud met en scène deux ramoneurs norvégiens qui confessent leurs tourments amoureux. Et un dernier pour la route. Désir - le titre original est Sex : on a de ces pudeurs - clôt la trilogie de Dag Johan Haugerud. Naturellement, l'action se passe toujours à Oslo. Un homme se confesse en plan fixe, face à l'objectif. Drôle de rêve qu'il a eu la nuit précédente. Dedans, il y avait David Bowie. Le chanteur le regardait d'un air étrange, comme un séducteur considère une femme. Cela l'a troublé. Il raconte cela avec une précision qui ne manque pas de tremblement. À qui parle-t-il ? À son thérapeute ? Pas du tout. L'image s'agrandit : voici, à sa droite, dans ce qui ressemble à une cantine d'entreprise, son collègue ramoneur. À découvrir TV ce soir : retrouver notre sélection du jour Dans le genre - défense de rire -, ce dernier lui en réserve une belle. La veille, ce brave père de famille a couché avec un client qui le lui a proposé sans ambages. Pour lui, l'aventure est sans lendemain, juste une expérience. Il a eu le tort d'en informer son épouse qui ne l'entend pas de cette oreille. Qu'est-ce que c'est que cette histoire ? Est-ce la première fois ? Il est donc gay ? Va-t-il recommencer ? Il s'étonne, après ça. Ces choses-là se gardent pour soi. Selon lui, l'affaire ne tire pas à conséquence. Il n'y a pas eu tromperie puisqu'il a avoué. La réelle trahison aurait été de mentir. C'est un point de vue. Mais puisqu'il vous dit qu'il est hétérosexuel, enfin ! Publicité Les deux héros partagent la pratique de la natation en piscine et le goût des discussions sur les toits en tenue de travail (pas une trace de suie : nous sommes en Norvège). Il y a aussi une chorale et une fanfare, un fils qui demande aux élèves de sa classe combien gagnent leurs parents, une visite chez une doctoresse qui traite le serment d'Hippocrate à la légère. À lire aussi Dag Johan Haugerud : « J'ai eu beaucoup de chance de pouvoir faire la Trilogie d'Oslo » Haugerud analyse les relations humaines dans toute leur complexité. On voit qu'il a été romancier. Il évite les poncifs, accommode son récit à la sauce vérité. Entre deux conversations - le film est un peu bavard, à la limite parfois soûlant -, la caméra s'attarde sur les bâtiments de la capitale, ses tours, ses espaces verts, ses quais battus par le vent, ses étrangers avec leurs valises, la corne des bateaux ou le cri des mouettes. Cas de conscience ? Soudain, comme ça, surgissent deux jeunes mariés qui sortent de la mairie. À d'autres instants, il est question des théories de Hannah Arendt, d'un amant qui se fait tatouer Frank Lloyd Wright au cours d'une brève séquence en noir et blanc. La perplexité règne sur ces cas de conscience qui n'en sont peut-être pas, tout cela traité avec une candeur, un naturel qui confondent. Les hommes affrontent toutes sortes de problèmes. Il peut leur arriver de s'en créer. La fidélité est sans doute un mot. La crise de la quarantaine existe. En plus, l'un d'eux a le dos qui pèle. Quelle différence entre le sexe pur et l'amour conjugal ? Une certaine chaleur, une douce intimité baignent ces dialogues où un Rohmer rougirait souvent. À aucun moment, les héros ne sont nommés. Manière de dire que leurs tourments s'adressent à M. Tout-le-Monde. Une énigme demeure : qu'en aurait pensé David Bowie ? La note du Figaro : 2,5/4


24 Heures
11-07-2025
- Politics
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Cédric Jubillar aurait avoué le meurtre de son épouse à sa compagne
Cédric Jubillar aurait confessé le meurtre de son épouse à sa nouvelle compagne. Cette révélation survient à quelques mois du procès dans une affaire sans corps ni preuve irréfutable. Publié aujourd'hui à 10h51 Cédric Jubillar aurait avoué le meurtre de son épouse Delphine, disparue fin 2020, à sa nouvelle compagne, selon son avocat. AFP/LIONEL BONAVENTURE Une avancée majeure dans une affaire sans cadavre ni aveux qui a suscité un grand émoi en France? Cédric Jubillar aurait avoué le meurtre de son épouse Delphine, disparue fin 2020, à sa nouvelle compagne, selon son avocat. Incarcéré depuis son inculpation en juin 2021, Cédric Jubillar est poursuivi pour le meurtre de sa compagne Delphine dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020, à Cagnac-les-Mines, dans le sud-ouest de la France. Dans cette affaire sans corps, ni aveux, ni témoin, ni scène de crime, ni preuve irréfutable, Cédric Jubillar nie toute responsabilité et clame son innocence. Les enquêteurs ont néanmoins la conviction qu'il a tué son épouse – une infirmière de 33 ans, mère de deux enfants -, alors qu'elle venait de lui annoncer son intention de divorcer. Son procès aux assises doit débuter fin septembre. Meurtre avoué «Elle tombe amoureuse de cet homme après quelques échanges et quelques rencontres et elle apprend qu'il est le meurtrier de son épouse», a indiqué à l'AFP l'avocat de la jeune femme, Joaquinito Maria Alogo De Obono, confirmant des informations du quotidien régional La Dépêche du Midi . «C'est comme ça que je l'ai étranglée», aurait dit Cédric Jubillar à sa petite amie en lui serrant le cou, selon le journal. La jeune femme de 31 ans qui aurait entretenu une relation durant six mois avec l'homme de 37 ans, après la disparition de Delphine Jubillar, aurait obtenu ses révélations alors qu'elle lui rendait régulièrement visite à la maison d'arrêt de Seysses, près de Toulouse (sud-ouest), où il est incarcéré. Dans une vidéo filmée et diffusée par la télévision locale France 3 Occitanie, la jeune femme témoigne anonymement: «Il m'a avoué avoir tué sa femme, il m'a dit l'avoir étranglée chez eux sur le canapé, qu'elle ne s'y attendait pas et qu'elle a eu le temps de rien.» «J'ai déjà tué une fois, ne me trompe pas et tout se passera bien», lui aurait également dit Cédric Jubillar, selon Me Alogo De Obono. Le peintre-plaquiste aurait également raconté à sa nouvelle compagne avoir transporté le corps de Delphine avant de le brûler, «mais sans donner de lieu», a ajouté l'avocat. «Lourde des révélations» de Cédric Jubillar, la jeune femme aurait «pris ses distances» avec lui depuis le 18 juin, a-t-il précisé. Davantage sur Cédric et Delphine Jubillar Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters AFP Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.