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«Emmanuel Macron considère que pour être craint il faut être libre, mais en Algérie, nous ne sommes que des pleutres», cingle Pascal Bruckner
«Emmanuel Macron considère que pour être craint il faut être libre, mais en Algérie, nous ne sommes que des pleutres», cingle Pascal Bruckner

Le Figaro

time5 days ago

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«Emmanuel Macron considère que pour être craint il faut être libre, mais en Algérie, nous ne sommes que des pleutres», cingle Pascal Bruckner

VIDÉO - Jeudi 17 juillet, s'est tenu la conférence de presse du Comité de soutien à l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal, détenu en Algérie depuis maintenant huit mois. L'essayiste Pascal Bruckner a notamment pris la parole. «Ce n'est pas une question de moyen, c'est une question d'envie». La Maison de l'Amérique Latine accueillait ce jeudi matin le Comité de soutien à Boualem Sansal. Une conférence de presse réunissait son président Noëlle Lenoir, son porte-parole Arnaud Benedetti, Jean-Michel Blanquer, Georges-Marc Benamou, Xavier Driencourt, et Pascal Bruckner. Après huit mois de détention de l'écrivain franco-algérien, Pascal Bruckner a interpellé le gouvernement français sur «son impuissance volontaire». Il est clair que pour le philosophe, «ce ne sont pas les moyens qui manquent» à l'exécutif français, visant plus particulièrement le chef de la République. À lire aussi Face au silence des autorités françaises, les soutiens de Boualem Sansal veulent internationaliser leur mobilisation Publicité «Le premier coupable serait le président de la République» «C'est la volonté d'agir en faveur de cet écrivain pour qui Emmanuel Macron - il me l'avait assuré au mois de mars - allait tout faire et expliquait que c'était sa priorité», a martelé l'essayiste. «Emmanuel Macron a formulé récemment dans son discours du 14 juillet «être libre c'est être craint», je veux dire qu'en Algérie nous ne sommes pas craints nous sommes des pleutres, sans aucune envie de nous battre pour libérer un écrivain franco-algérien. Si par malheur, la vie de Boualem Sansal devait lui être ôtée, le premier coupable serait le président de la République française», a-t-il conclu.

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