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Le Figaro
7 days ago
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Pétrole: l'Opep révise légèrement à la hausse ses prévisions de la demande en 2026
L'organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a maintenu ses prévisions de croissance de la demande mondiale de pétrole pour 2025 et légèrement revu à la hausse celles de 2026, tirée par la croissance de l'économie mondiale alors que l'incertitude liée aux droits de douane américains s'atténue. L'organisation estime que la demande en or noir devrait augmenter de 1,3 million de barils par jour (mb/j) en 2025 et de 1,4 mb/j en 2026, pour s'établir respectivement à 105,1 mb/j et 106,5 mb/j, indique-t-elle mardi dans son rapport mensuel qui réévalue ses projections en fonction des évolutions de la conjoncture. «Les prévisions de croissance de la demande mondiale de pétrole pour 2025 restent inchangées à 1,3 mb/j en glissement annuel, soit le même niveau que l'évaluation du mois dernier», souligne l'Opep. En 2026, la demande mondiale de pétrole devrait croître de 1,4 mb/j, soit une hausse de 0,1 mb/j par rapport à l'évaluation du mois dernier, «grâce à une activité économique soutenue», ajoute-t-elle. Elle souligne que «les prévisions de croissance économique mondiale pour 2025 sont légèrement revues à la hausse, à 3,0%, tandis que celles pour 2026 restent à un niveau robuste de 3,1%». Publicité Selon l'Opep, la demande en 2025 devrait être tirée par les pays non-membres de l'OCDE, pour environ +1,2 mb/j, notamment en Inde et en Chine, contre 0,1 mb/j pour les pays membres de l'OCDE, qui réunit essentiellement des pays développés. En 2026, la hausse de la demande mondiale de pétrole devrait s'établir à 1,2 mb/j hors OCDE et environ 0,2 mb/j dans la zone OCDE.


Le Figaro
7 days ago
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Le PIB devrait encore progresser de 0,3% au troisième trimestre, selon la Banque de France
L'économie tricolore devrait croître à un rythme proche de celui observé au trimestre précédent (+0,3%), indique l'institution. De quoi conforter la prévision de croissance du gouvernement pour l'année 2025 (0,7%). L'économie française fait mieux que résister. Elle devrait continuer de progresser au troisième trimestre avec une croissance du produit intérieur brut (PIB) estimée à 0,3%, selon des estimations de la Banque de France publiées lundi 11 août. Soit à un rythme proche de celui observé au trimestre précédent (+0,3%), après +0,1% au premier trimestre, indique la Banque de France dans son enquête mensuelle de conjoncture. De quoi conforter la prévision de croissance du gouvernement pour l'année 2025, revue à la baisse de 0,9% à 0,7% en avril dernier. Au deuxième trimestre, la hausse du PIB a été «sensiblement plus élevée» que ce qu'avait prévu la Banque de France dans son précédent point de conjoncture (+0,1%), a-t-elle reconnu. L'activité a notamment été tirée par le secteur des services marchands, en particulier l'hébergement-restauration et les services aux entreprises. En revanche, elle a ralenti dans l'industrie manufacturière et s'est encore repliée dans le secteur de l'énergie. Pour l'industrie et le bâtiment, l'activité a progressé à un rythme plus important qu'anticipé par les chefs d'entreprise en juillet, soutenue par les matériels de transport et les biens d'équipement. À lire aussi Visualisez la croissance française en 2025 Publicité Repli de l'incertitude Cette tendance devrait se poursuivre en août d'après les réponses de quelque 8500 entreprises ou établissements interrogées qui doivent être analysées avec «davantage de précaution en raison des congés», note la Banque de France. Dans les services marchands, l'activité devrait peu évoluer avec de fortes disparités en fonction des sous-secteurs en août, peut-on lire. L'indicateur mensuel d'incertitude qui repose sur l'analyse des réponses des entreprises continue de se replier dans les trois secteurs (industrie, bâtiment, service). Dans le bâtiment, il atteint son niveau le plus bas depuis la période du Covid-19. Il reste toutefois haut dans l'industrie, en comparaison des services et du bâtiment, la conséquence d'une plus forte exposition de ce secteur à l'international, et en particulier aux incertitudes liées aux nouvelles tarifications douanières américaines. Concernant les difficultés d'approvisionnement rapportées par les entreprises, elles restent globalement stables en juillet par rapport au mois précédent (8% des entreprises les mentionnent).