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« Le cauchemar reprend, comme l'été dernier » : l'ancien kiné de Sinner assailli de messages après le retour du préparateur physique dans le staff

Depuis le retour du préparateur physique Umberto Ferrara dans le staff de Jannik Sinner mercredi, le kiné Giacomo Naldi reçoit une tonne de messages. Il a réagi, mercredi, à « la Repubblica », promettant de donner sa version, lui qui comme Ferrara est impliqué dans l'affaire de dopage et les deux contrôles positifs de l'Italien en 2024. En vacances en famille, Giacomo Naldi s'est exprimé auprès du journal italien la Repubblica. Le kiné de 34 ans, qui faisait partie du staff de Jannik Sinner avant d'en être évincé avant l'US Open 2024 à la suite de la révélation de deux contrôles positifs dans lesquels il était impliqué, a été assailli de messages et d'appels mercredi. Car le numéro 1 mondial a fait revenir, mercredi, dans son staff Umberto Ferrara, le préparateur physique lui aussi impliqué dans cette affaire de dopage. « Voilà, ça recommence. Le cauchemar reprend, comme l'été dernier », a déclaré Naldi à la Repubblica. Mais il n'a pas souhaité en dire plus. « Je n'ai absolument pas l'intention de commenter. C'est une histoire qui m'a profondément attristé, qui a nui à mon image. Quand le moment sera venu, nous en parlerons tranquillement », a dit Naldi, qui avait avancé en octobre que sa relation avec le récent vainqueur de Wimbledon (23 ans) était restée bonne. « Il m'a appelé pour me féliciter après la naissance de ma fille. » « Je veux juste qu'on me laisse tranquille. Je préfère ne pas commenter. Peut-être qu'un jour je le ferai, mais pour l'instant, c'est trop douloureux » Giacomo Naldi, auprès de la Repubblica Contrairement à Ferrara, qui a donné plusieurs interviews sur l'affaire de dopage en rejetant la faute sur Naldi, ce dernier ne s'est encore jamais exprimé à ce sujet. « Mais maintenant, je veux juste qu'on me laisse tranquille. Je préfère ne pas commenter. Peut-être qu'un jour je le ferai, mais pour l'instant, c'est trop douloureux. » Ferrara et Naldi sont au coeur de l'affaire de dopage dans laquelle est impliqué Sinner. Le premier a acheté un spray contenant du clostébol, un produit dopant, l'a embarqué dans ses bagages pour Indian Wells, où Sinner disputait un Masters 1000 en mars et avait loué une villa pour son staff, et l'a conseillé au second, victime d'une coupure à l'auriculaire gauche. Le kiné, toujours selon la version de Sinner et celle de son équipe validée par un tribunal indépendant, a massé quotidiennement son joueur, sans savoir, dit-il, que le spray contenait du clostébol, dont des traces ont été retrouvées dans les urines du joueur. Ce qui a provoqué deux contrôles antidopage positifs, les 10 et 18 mars. Le clan Sinner a ensuite fait appel et vu le tribunal indépendant conclure qu'il n'avait « commis aucune faute ou négligence ». L'Italien avait finalement écopé de trois mois de suspension après un accord passé avec l'Agence mondiale antidopage.