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Alpes-Maritimes : la mairie «confisque» leurs places de stationnement, ces copropriétaires crient à l'injustice
Alpes-Maritimes : la mairie «confisque» leurs places de stationnement, ces copropriétaires crient à l'injustice

Le Figaro

time17-07-2025

  • Politics
  • Le Figaro

Alpes-Maritimes : la mairie «confisque» leurs places de stationnement, ces copropriétaires crient à l'injustice

À Cap-d'Ail, près de Monaco, des résidents déplorent que la municipalité ait transformé leurs parkings privés en stationnement public payant. L'affaire est en justice. À Cap-d'Ail, dans les Alpes-Maritimes, la colère gronde parmi les copropriétaires de la résidence des Abeilles, située avenue Jacques-Abba, tout près de Monaco. Depuis octobre 2024, les 36 places de parking de leur résidence, jusque-là privées, ont été intégrées à la voirie communale sur décision municipale, relate le journal Nice-Matin. Résultat : un horodateur a été installé, accompagné d'une vidéosurveillance, rendant désormais le stationnement payant pour leurs propriétaires historiques. « Quand on arrive le soir après une certaine heure, on ne peut plus se garer faute de places », déplore un résident. Beaucoup dénoncent ce qu'ils considèrent comme un « abus de pouvoir » du maire Xavier Beck, qui selon eux « a confisqué ce à quoi [ils ont] droit par titre de propriété». Publicité Un litige autour d'une vieille délibération À l'origine de ce bras de fer se trouve une délibération municipale de mars 1970, qui selon la mairie, attribuait déjà ces emplacements à la commune. Mais les copropriétaires, preuves cadastrales à l'appui, assurent que l'échange évoqué à l'époque « n'a jamais eu lieu ». Pour eux, cette décision municipale ne serait pas applicable puisqu'elle n'aurait jamais été concrétisée, la rue qu'elle devait entériner n'ayant jamais été construite. Sauf que la justice s'est déjà penchée sur le dossier : en 2022, le tribunal judiciaire de Nice avait estimé que la parcelle litigieuse revenait bien à la mairie, hormis la partie concernée par ladite délibération de 1970. Soit les fameuses places de parking de ces copropriétaires... Ces derniers ont alors intenté une action devant le tribunal administratif pour contester la validité la délibération de 1970 : ce qui remettrait en cause la décision de 2022. Les habitants font bloc Quelle histoire ! De son côté, le maire Xavier Beck s'est dit désolé du conflit persistant. Il affirme à Nice-Matin qu'il n'existe « aucun doute sur le caractère public de cette voie », invoquant des archives démontrant le caractère communal des parkings depuis plus de quarante ans. Il regrette l'attitude de certains résidents, selon lui « obstinés », qui entraîneraient les autres dans une procédure coûteuse et sans issue, alors que des tarifs résidents (2 euros par jour ou 10 euros les 7 jours) sont proposés. Mais pour les habitants, c'est l'accès, plus que le prix, qui est en jeu : « on veut récupérer toutes nos places de stationnement », martèle le porte-parole du collectif toujours au journal local.

Effondrements rue d'Aubagne à Marseille : reconnu coupable, un copropriétaire fait un malaise
Effondrements rue d'Aubagne à Marseille : reconnu coupable, un copropriétaire fait un malaise

Le Parisien

time07-07-2025

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  • Le Parisien

Effondrements rue d'Aubagne à Marseille : reconnu coupable, un copropriétaire fait un malaise

Qui était responsable de l'effondrement mortel de deux immeubles en 2018 rue d'Aubagne à Marseille ? Six ans après le drame, la justice rend finalement ce lundi sa décision. Reconnu coupable, un copropriétaire a fait un malaise, provoquant la suspension de la séance. Alors que le président Pascal Gand énonçait les fautes des propriétaires de l'appartement du 1er étage loué à une famille comorienne, leur reprochant « une indifférence totale » sur l'état du logement, Sébastien A. a commencé à s'affaisser, au côté de ses deux parents, avant de s'effondrer au sol. Juste avant, trois autres copropriétaires représentant deux autres appartements du 65 rue d'Aubagne avaient eux été relaxés. Les débats ont permis d'établir que les effondrements des numéros 63 (vide) et 65 le 5 novembre 2018 étaient inéluctables vu l'état du bâti. Mais aucune mise à l'abri des locataires n'avait été décidée et les travaux entrepris s'étaient avérés inefficaces voire contreproductifs. Au final, 16 personnes morales et physiques ont été jugées pour différents délits, notamment homicide involontaire par violation manifestement délibérée d'une obligation de sécurité et soumission de personnes vulnérables dont au moins un mineur à des conditions d'hébergement indigne. Le procès, qui s'est tenu pendant un mois et demi à l'automne, était bien plus qu'une simple affaire judiciaire, la salle avait accueilli toute la colère et la tristesse de la ville. Au fil des audiences, les larmes avaient abondamment coulé face aux récits des parcours lumineux ou cabossés des victimes. Notamment à l'évocation du petit El Amine, fils d'Ouloume Saïd Hassani, « parti le matin avec son cartable et le soir, plus de maman, plus de vêtements, plus rien ». Le 5 novembre 2018, huit personnes ont trouvé la mort chez elles dans le quartier central de Noailles, après l'effondrement de leur immeuble de trois étages, totalement délabré. Le bâtiment avait pourtant fait l'objet d'alertes depuis plusieurs années. La catastrophe avait mis à nu l'état d'abandon d'une grande partie du parc locatif de la ville. Elle révélait par ailleurs l'anarchie qui régnait dans les services administratifs alors que le maire Jean-Claude Gaudin terminait son dernier mandat.

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