Dernières actualités avec #couleurs


Le Figaro
4 days ago
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Baltic passe à l'heure d'été
La marque française dévoile un quatuor d'Hermetic Summer aux couleurs vives taillées pour le bronzage estival. Et pourquoi pas ? Sous le soleil et sur une peau bronzée, les couleurs les plus vives apparaissent d'une façon entièrement différente. Les plus anciens se souviennent d'Alain Delon arborant sur sa peau sombre une Cartier Tank au cadran en Lapis-lazuli... L'été, tout est donc permis, y compris en matière de choix horlogers. Raison de plus pour se faire plaisir tant que la rentrée et la pluie ne se profilent pas à l'horizon ! C'est un peu ce que propose Baltic en dévoilant juste avant les départs en vacances d'été un quatuor de montres colorées, quatre Hermetic Summer en version bleu, jaune, orange et rose. Baltic Hermetic Summer Baltic À chacun la sienne, avec un cadran présentant un secteur de chemin de fer noir légèrement brossé contrastant avec le secteur central brillant estampillé, cerclé de deux lames d'acier poli. Ici, les aiguilles dites 'seringues' sont en acier poli et enduite de Super-Luminova, tout comme les index. Côté finitions, le boîtier en acier de 37 mm de diamètre pour 10,8 mm d'épaisseur de ces montres présente un brossé horizontal le long de la carrure, circulaire sur les cornes et une lunette polie. On aime le détail élégant de sa couronne intégrée, trop rare au fond dans le monde de l'horlogerie contemporaine. Baltic Hermetic Summer Baltic Publicité Ce quatuor de montres estivales bat au rythme d'un calibre japonais Miyota 9039 proposant 42 heures de réserve de marche. À vous de l'associer soit à un bracelet caoutchouc (660 €), soit à des bracelets Flat link et Grain de riz (738 €).


Le Figaro
6 days ago
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Quelle est la couleur de cette robe : bleue et noire ou blanche et dorée ? Dix ans plus tard, le débat divise toujours
Il y a dix ans, une simple photo de robe déclenchait la plus grande bataille visuelle d'Internet. Était-elle bleue et noire ou blanche et dorée ? Retour sur le phénomène viral qui a divisé la planète. Elle s'appelle Caitlin McNeill et n'imaginait pas créer le chaos. Le 26 février 2015, cette Écossaise publie sur Tumblr la photo d'une robe aperçue dans une boutique. Ce jour-là, elle demande à ses abonnés : «Les gars, aidez-moi ! Cette robe est-elle blanche et dorée, ou bleue et noire ? Mes amis et moi ne sommes pas d'accord et nous sommes complètement paniqués». En moins de 24 heures, l'image devient virale. Mais surtout, elle divise le monde entier en deux camps irréconciliables. D'un côté, ceux qui la voient bleue et noire. De l'autre, ceux qui jurent qu'elle est blanche et dorée. Souvenez-vous, à l'époque, amis ou collègues se disputent devant l'écran. Tandis que les familles s'écharpent autour du poulet rôti dominical. Et même les célébrités s'en mêlent. Taylor Swift assure la voir bleue et noire, tandis que Kanye West campe, lui, sur blanc et or. BuzzFeed, s'empare aussi du débat et lance un sondage. Résultat : parmi les 25 millions de réponses, 72% des internautes la voient blanche et dorée, et 28% jurent qu'elle est bleue et noire. Publicité Dans le même temps, un hashtag #TheDress explose : plus de 10 millions de tweets en quelques jours. «C'est l'un des exemples de différences de perception des couleurs les plus fascinants que j'aie jamais vus», confie alors le docteur Jay Neitz, chercheur en colorimétrie à l'université de Washington, au site Vice . «Je crois que je vais passer le reste de ma vie à travailler sur ça.» Mais alors, de quelle couleur était cette fameuse robe ? Révélation : la robe était bel et bien bleue et noire. C'est Roman Originals, la marque britannique qui la commercialise, qui a tranché le débat. Mais alors, pourquoi tant de personnes l'ont-elles vue différemment ? La réponse se cache dans notre cerveau. Dans Le Figaro, Kenneth Knoblauch, directeur de recherches au département de neurosciences de l'Inserm, privilégiait l'hypothèse de l'interprétation de l'éclairage, qu'il appelle «mécanisme de constance chromatique». En d'autres termes, le cerveau interprète la quantité de lumière entrant par les yeux pour dissocier la couleur de l'objet des informations ambiguës provenant de l'éclairage, ce qui peut mener à des variations de perceptions entre les individus. «Un peu comme pour l'illusion d'optique du damier d'Adelson où deux carrés d'une même couleur sont perçus de deux couleurs différentes à cause de l'éclairage», expliquait-il. «Sur cette photo, certaines personnes décideraient qu'il y a beaucoup de lumière qui se reflète sur une robe bleue et noire et d'autres, qu'il y a peu de réflexion sur une robe blanche et or. Ceste un mécanisme inconscient qui repose sur nos connaissances intuitives préalables.» Un phénomène devenu cas d'école Plus troublant encore : certaines personnes ont vu la robe changer de couleur au cours de la journée. D'abord blanche et dorée le matin, puis bleue et noire le soir, ou l'inverse. Un mystère que même les scientifiques peinent à expliquer totalement. En réalité, cette variation dépendrait de multiples facteurs : la fatigue oculaire, l'éclairage ambiant, l'angle de vision de l'écran, mais aussi l'âge et même le sexe de l'observateur. Les photorécepteurs de notre rétine, plus ou moins sensibles selon les individus, transmettent des informations que notre cortex interprète différemment. Dix ans après, #TheDress reste en tout cas gravé dans la mémoire collective d'Internet. Et vous, de quelle couleur voyez-vous cette robe ?