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L'Équipe
7 hours ago
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«Il a changé de statut» : Kévin Vauquelin offensif mais désormais surveillé par les plus grands
De nouveau sous les projecteurs dans un final animé de la 2e étape, le coureur d'Arkéa-B & BHôtels a compris qu'il était marqué et que les favoris ne le laisseront plus en liberté. Souvent, après une course qui n'est pas allée dans son sens, il ronchonne, souffle son dépit bruyamment, avec ses lèvres, et déverse sans filtre tout ce qu'il a dans le bide, en supposant qu'il en avait encore, dimanche, après avoir essayé d'atomiser la fin de course. Face à Emmanuel Hubert, le patron d'Arkéa-B & BHôtels, Kévin Vauquelin a d'abord râlé contre « les grandes équipes qui ne savent pas courir », contre Matteo Jorgenson qui « n'a pas collaboré alors que c'est un très bon rouleur et qu'on aurait pu aller à la gagne et ne pas le regretter. » Finalement 8e de l'étape, à la sortie de cette succession de toboggans jusqu'à Boulogne-sur-Mer, le Normand a ensuite appuyé sur l'interrupteur, retrouvé sa légèreté et sa bonhomie : « vous voulez un mot, j'imagine ? » La nuée de micros et d'enregistreurs dit sa notoriété nouvelle depuis le dernier Tour de Suisse dont il fut le leader presque jusqu'au bout, jusqu'à ce que João Almeida l'aligne dans le dernier contre-la-montre. Mais c'est sur la route qu'il a vu changer son statut, ses équipiers aussi, à commencer par Clément Venturini : « Il fait partie des grands du peloton, c'est légitime qu'ils aillent le chercher. C'est comme ça qu'on fait partie de l'élite. Avec nos moyens, on essaie de le placer le mieux possible, de le protéger. Ensuite, c'est une histoire de grand homme quand tu es devant et c'est son cas. » « Plus on attaque, plus on est regardé et c'est sûr qu'à un moment, ils se sont dit que je bougeais beaucoup trop » Kévin Vauquelin Mais il ne peut plus bouger sa boucle d'oreille sans qu'on lui saute sur le râble, son lot quotidien depuis des années, sauf que le casting a évolué et, ce dimanche, lors de ses quatre tentatives, le leader d'Arkéa-B & BHôtels a vu Mathieu Van der Poel, Oscar Onley, Matteo Jorgenson puis Tadej Pogacar le harponner sur les six kilomètres où, de son propre aveu, il en a mis « un peu partout et c'est probablement ce qui me coûte la victoire ou un meilleur résultat. C'est dommage. J'étais mal placé dans la première ascension, je suis remonté et c'est là que j'ai senti que j'étais bien. Plus on attaque, plus on est regardé et c'est sûr qu'à un moment, ils se sont dit que je bougeais beaucoup trop. Ils ont pensé qu'ils n'auraient pas la gagne. » Vainqueur à Bologne, l'an passé, de la deuxième étape, où les principaux leaders s'étaient expliqués deux minutes derrière lui, Vauquelin a perdu en liberté ce qu'il a gagné en crédit et la pancarte sur ses épaules clignote beaucoup trop. « La rançon de la gloire », estime-t-il sans s'en formaliser : « C'est normal que je sois marqué après ce que j'ai fait, on m'a beaucoup vu. » « Quelle que soit sa place au général ou dans l'étape, quand c'est Van der Poel qui bouge ses fesses, c'est que Kévin n'est pas loin d'être classé parmi les champions, qu'ils savent qui il est », constate Hubert. Deuxième de la Flèche Wallonne les deux dernières années -en avril dernier derrière Tadej Pogacar-, le coureur de 24 ans, en fin de contrat en décembre, est sur les radars des managers des plus grosses formations du peloton et, donc, de leurs leaders qui ont raccourci la laisse de ce chien fou, ce qu'il est moins en dehors de la course depuis un an. Mais sur la route, il doit encore maîtriser sa fougue sans se renier non plus, estime Laurent Pichon, son directeur sportif : « Il a changé de statut, cela fait bizarre et il doit en prendre conscience. Il fait partie de ces champions, ils ne vont plus le laisser partir comme ça. Il était très fort aujourd'hui (dimanche), il a beaucoup tenté, à mon avis, trop. Quand on est super fort comme lui, il faut en mettre qu'une mais une bonne. La forme est là, on va rectifier ça et je pense qu'il va nous entendre. On est très heureux de le voir en forme, il a les jambes pour en gagner une. » Pichon assume son exigence, « car je crois en lui. Ce ne sont plus des courses amateurs où tu vas plier les meilleurs mondiaux. Au-delà d'être fort, il faut être plus filou. » La bonne surprise du maillot blanc Sur ce plan, on lui devine un certain potentiel, à exploiter maintenant au coeur du peloton, en ne grillant pas toutes les cartouches planquées dans sa musette. C'est pourtant ainsi qu'Emmanuel Hubert l'aime, « dans l'esprit de l'équipe. Ralentir, cogiter trop de choses... Il faut laisser le naturel s'exprimer même s'il est surveillé. Cela l'énerve un peu car il a envie de gagner. » Combien de temps ses jambes de feu vont-elles le porter alors qu'après un stage en altitude avec Ewen Costiou, juste avant l'épreuve helvétique, il a vu son pic de forme arriver plus tôt que prévu ? Dans quelques jours, on arrive chez lui, à Bayeux, où ses parents Bruno et Valérie l'attendent avec la boîte de mouchoirs si ça veut bien sourire, mais dans sa quête d'une deuxième étape du Tour Vauquelin veut bien oublier sa géographie émotionnelle (« en Normandie ou pas, une étape est une étape ») et se tourner vers des forces invisibles s'il le faut (« aujourd'hui (dimanche) je me suis dit qu'il y avait peut-être un signe à voir, la deuxième étape, Boulogne-Bologne, c'est presque pareil, mais cela n'a pas marché »). À vouloir arroser à l'extincteur toute la fin d'étape de dimanche, le vainqueur de l'Étoile de Bessèges en février a tout de même gagné un truc, ce qu'il ignorait encore en arrivant devant son car. « Hein, j'ai le maillot blanc ? » demanda-t-il à son patron qu'on soupçonne de vouloir le teindre d'une autre couleur, un peu plus jaune, puisque Vauquelin furète à la quatrième place du général, à dix secondes de Mathieu Van der Poel et juste derrière Tadej Pogacar et Jonas Vingegaard. Une fois l'information confirmée qu'il était bien le meilleur jeune de la Grande Boucle, il a semblé interdit devant le poids de cette tunique symbolique : « Je ne peux pas dire encore ce que je ressens, cela fait bizarre. Être porteur d'un maillot distinctif sur le Tour, c'est quand même beau. C'est cool. » Cool et peut-être utile à son équipe dont les deux sponsors ont confirmé qu'ils ne prolongeront pas l'aventure : « C'est valorisant, c'est pour cela qu'on ne peut que plaire à quelqu'un, prie Emmanuel Hubert. Je suis optimiste. Qu'il reste ou qu'il s'en aille, on a montré qu'on sait faire, qu'il a été formé chez nous. Mais je ne veux pas le mettre dans un piège, je veux qu'il ait l'esprit libre. » Pour qu'il aille encore secouer tout le peloton, jusqu'à ses huiles, et que lorsqu'il fendra la foule, comme dimanche, ce sera la sienne et pas celle des supporters néerlandais postés devant le car d'Alpecin-Deceuninck. À lire aussi Les puncheurs français ont joué les premiers rôles Evenepoel et Merlier piégés, entame ratée pour la Soudal Quick-Step Luc Dardenne : «Un cycliste, c'est un brin d'herbe très fragile» Premières décharges


L'Équipe
10 hours ago
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« Je ne suis pas sûr d'avoir compris tout ce qu'il s'est passé » : Nico Hülkenberg extatique après le premier podium de sa carrière
Nico Hülkenberg (Sauber) est monté ce dimanche à Silverstone sur le premier podium de sa carrière, au terme de son 239e Grand Prix de F1. L'Allemand était aussi heureux que Lando Norris (McLaren), qui a lui gagné son premier Grand Prix national. Nico Hülkenberg (Sauber, 3e du GP de Grande-Bretagne) : « Quelle course ! J'étais quasiment dernier au départ (19e) et comme le week-end dernier en Autriche, ce qu'il s'est passé est surréaliste. Je ne suis pas sûr d'avoir compris tout ce qu'il s'est passé, avec ces conditions folles. Il a fallu survivre par moments, faire les bons choix aux bons moments. C'est assez incroyable. J'ai commencé à y croire lors du dernier arrêt au stand, lorsque j'ai vu que Hamilton était assez loin derrière. Je me suis dit, c'est bon, ça approche. La pression était là évidemment, c'était une course intense, mais nous n'avons pas craqué, pas fait d'erreur. Je suis très heureux. Je savais que Lewis allait tout donner devant son public, je suis désolé mais c'était aussi mon jour (sourire). » Lando Norris (McLaren, vainqueur) : « C'est magnifique ! C'est tout ce dont j'avais rêvé. Je veux bien sûr gagner un Championnat mais remporter la victoire ici, ça compte beaucoup, et ça me rend très fier. J'ai atteint mon objectif, après une course incroyable, très stressante. J'ai reçu beaucoup de soutien des fans et je les remercie. Cela a permis de faire la différence. Quand j'ai franchi la ligne, vous oubliez tout, tout s'efface. Le plus important était de ne pas me rater, dans les derniers tours je regardais la foule, je voulais savourer. Je ne sais pas si cela arrivera à nouveau, je l'espère. Ces souvenirs vont m'accompagner toute ma vie. Oscar (Piastri) a aussi réalisé une belle course, il mérite des applaudissements. Je le félicite, lui et toute notre équipe. » Oscar Piastri (McLaren, 2e) : « Je ne vais pas dire grand-chose, je ne voudrais pas avoir des problèmes. Je pense que Nico (Hülkenberg) mérite toute l'attention aujourd'hui (dimanche). On ne peut plus faire quoi que ce soit derrière la voiture de sécurité il semblerait. Mais je ne veux pas en dire trop. J'aime toujours Silverstone malgré tout ce qu'il s'est passé. »


Le Parisien
11 hours ago
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Formule 1 : le classement des pilotes après la victoire de Lando Norris au GP de Grande-Bretagne
C'est une lutte sans merci entre les deux pilotes McLaren, Lando Norris et Oscar Piastri, qui est en train de se dessiner pour le sacre dans ce championnat du monde de Formule 1 . Ce dimanche à Silverstone, en Grande-Bretagne , les deux ont dominé la course, le premier s'offrant une deuxième victoire consécutive devant le second après s'être adjugé le Grand Prix d'Autriche le 29 juin dernier. Il n'y a désormais plus que 8 points d'écart entre Piastri, toujours leader et Norris, qui le presse comme jamais. 5e ce dimanche, Max Verstappen continue de voir ses deux concurrents s'envoler au classement. Enfin à noter, le petit bond de Nicol Hülkenberg (Kick Sauber), belle histoire de l'après-midi qui s'offre son premier podium en carrière, et 15 points pour dépasser Ocon au général. Classement des pilotes : Classement des constructeurs


Le Parisien
11 hours ago
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F1, GP de Grande-Bretagne : pluie, abandons, tête-à-queue de Verstappen... Lando Norris sacré dans le chaos
Même en plein mois de juillet, l'Angleterre se fait un malin plaisir à soutenir sa réputation. ce dimanche, c'est dans des conditions dantesques, brinquebalés par une piste détrempée que les 20 pilotes du championnat du monde de Formule 1 se sont départagés sur le mythique circuit de Silverstone. Au final, c'est l'un des locaux de l'étape, Lando Norris (McLaren), qui l'a emporté, profitant notamment de la pénalité de 10 secondes écopée par son coéquipier Oscar Piastri, en tête une bonne partie de la course mais qui a fauté durant l'intervention d'une safety car . Après sa victoire en Autriche, fin juin , le Britannique remporte deux Grands Prix consécutivement pour la première fois de sa carrière et resserre l'écart, au classement des pilotes, sur son coéquipier, toujours leader au général. Le départ de la course avait annoncé la couleur : sous un grand soleil en forme de faux ami, surplombant une piste encore humide et niché dans un ciel noir et menaçant. Les premiers abandons n'ont pas tardé : Liam Lawson (Racing Bulls) dès le premier tour, rapidement rejoint par Franco Colapinto (Alpine) au 3e, et Gabriel Bortoleto (Kick Sauber) au 5e. Un chaos qui allait annoncer la suite. Au 11e tour, la pluie, forte, dense, s'invite à la fête et perturbe la course, hachée par les interventions de la safety car qui met tout le monde au pas. Mais n'empêche pas les incidents, au-delà des glissades, dérapages et sorties de pistes, que l'on ne comptait plus. Au 18e tour, dans un nuage de gouttelettes, Isack Hadjar (Racing Bulls) ne voit pas Kimi Antonelli (Mercedes) et le percute . Le premier finit dans le mur, le second abandonnera cinq tours plus tard, sa monospace trop endommagée. Cinq abandons au total, quatre rookies : Silverstone a été impitoyable avec les petits nouveaux. Surtout, au 21e tour, c'est Max Verstappen, parti en pôle position, qui va succomber aux conditions sans pitié du circuit. À la deuxième relance, après le retrait de la safety car et alors qu'il était en 2e position derrière Piastri, le Néerlandais perd le contrôle de sa voiture et fait un tête-à-queue, chutant à la 10e position. « Cette voiture est inconduisible ! » a-t-il enragé, à la radio, au 45e tour. Au forceps, le Néerlandais a finalement réussi à se hisser au 5e rang, devant Pierre Gasly (Alpine). Dans toutes ces péripéties, il y a bien eu une belle histoire : celle de Nico Hülkenberg (Kick Sauber), 37 ans, qui s'offre son premier podium en carrière après 239 courses. Parti en 19e et avant-dernière position, il a su redoubler d'expérience et de calme pour coller au duo McLaren en tête, et tenir Lewis Hamilton (Ferrari) à bonne distance.


Le Parisien
13 hours ago
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Arrivée du quinté du dimanche 6 juillet à Deauville : Contentious Soul exact au rendez-vous
Arrivée du quinté : 9 - 10 - 8 - 13 - 5. Non partants : 7 - 12 - 15 Comme souvent sur les parcours en ligne droite, deux pelotons se sont rapidement formés à la sortie des stalles lors de l'événement dominical disputé l'hippodrome de La Touques . Le plus fourni, celui qui a évolué en pleine piste, était le bon puisque les deux premiers de l'épreuve y figuraient, à commencer par Contentious Soul (n° 9), monté par Mickaël Barzalona . Attentiste en léger retrait, le hongre de 4 ans a parfaitement répondu aux sollicitations de son jockey à 350 m du but pour s'imposer sans être inquiété. « Le déroulement a été bon et, quand il a fallu venir, il s'est montré tranchant, a confié le pilote. Il méritait cette victoire. » Très ému Paul de Chevigny , entraîneur du lauréat, abondait dans ce sens : « C'est vraiment un super cheval, qui s'adapte à tout. Je tenais à remercier la famille Corbanie qui soutient beaucoup l'écurie, et il est important de gagner des belles courses pour eux. » Auteurs de bonnes fins de courses, Lord Sinclair (n° 10) et Olympic Message (n° 8) ont fini dans un mouchoir de poche mais la deuxième place est finalement revenue au premier nommé. Du haut de ses 9 ans, Simply Striking (n° 13) échoue au pied du podium et devance We Ride The World (n° 5), qui a fait illusion pour un meilleur classement avant de faire preuve de courage jusqu'au bout.