logo
#

Dernières actualités avec #cérémonieOuverture

Des centaines de médailles installées sur le pont Saint-Louis… Le projet de mémorial olympique dévoilé
Des centaines de médailles installées sur le pont Saint-Louis… Le projet de mémorial olympique dévoilé

Le Parisien

time6 days ago

  • Sport
  • Le Parisien

Des centaines de médailles installées sur le pont Saint-Louis… Le projet de mémorial olympique dévoilé

365 jours qu'on n'avait pas vu autant de monde sur la Seine. À défaut de pouvoir remplir ses sites de baignades, pas aidés par la météo capricieuse de ces derniers jours , le fleuve parisien accueillait ce samedi matin des dizaines de kayaks, padels et dragons boats. Au rythme du tambour, tout le monde suit la cadence. « Allez, on pagaie », entend-on sur l'eau depuis le Pont Saint-Louis, dans le IVe arrondissement de Paris . Quelques mètres au-dessus de leurs têtes, un cérémonial se prépare. Ce 26 juillet sonne comme l'anniversaire des Jeux olympiques de Paris 2024 et de son inoubliable cérémonie d'ouverture, sur la Seine déjà. Un an après, un air, voire une odeur de « Paris 2024 » flotte sur la capitale, la pluie de la cérémonie d'ouverture en moins. Pour cette journée d'anniversaire, Anne Hidalgo a réuni du beau monde. Celles et ceux qui, il y a un an, étaient partout. En premier lieu, Tony Estanguet , « Monsieur Paris 2024 », mais aussi Kirsty Coventry , la toute nouvelle présidente du Comité international olympique (CIO), son prédécesseur aux manettes l'an dernier Thomas Bach, ou encore Amélie Oudéa-Castéra , passée du ministère des Sports au CNOSF en un an. Un coucou aux deux phryges installées sur un bateau, une chansonnette poussée sur « Champs-Élysées », et voici le projet du « Monument des champions et des championnes » dévoilé. Sur les rambardes du pont qui relie l'île Saint-Louis à celle de la Cité viendront s'installer des centaines de médailles faites d'aluminium et d'inox. Dessus seront inscrits les 5 000 noms de tous les médaillés des Jeux de Paris, bronzés, argentés et dorés. « Sur un côté, ce seront les médaillés olympiques, de l'autre les paralympiques », explique la designeuse Bina Baitel, à l'origine du projet. « J'ai voulu penser ce monument comme une invitation à replonger dans l'ambiance des Jeux. Avec forcément des clins d'œil. Les médailles seront toutes reliées par un ruban argenté, comme en gymnastique rythmique et sportive. Et faire ça sur un pont n'a rien d'un hasard après la cérémonie d'ouverture qu'on a connu », poursuit-elle. Avant la livraison du monument, prévu pour la fin de l'année, ses concepteurs ont tenu à offrir les premiers modèles de médailles à Anne Hidalgo, Kirsty Coventry et Thomas Bach. Si pour la première, elle a une portée symbolique, la présidente du CIO et son prédécesseur ont bien été médaillés par le passé. La Zimbabwéenne a reçu une breloque lui rappelant son titre sur le 200 m dos à Pékin, quand l'Allemand a été honoré pour son titre au fleuret par équipes de 1976. « Merci, vous n'avez pas mis l'année ! », sourit le président d'honneur du CIO. Ce samedi matin, les quelques Parisiens croisés sur le pont découvrent ce projet. « C'est ça ce qu'ils appellent un monument ? Je m'attendais à quelque chose de plus massif. C'étaient les JO quand même ! », sourit Caroline, encore rouge de son footing. Jean-Marie, chapeau sur la tête, semble plus enjoué. « Franchement, ce n'est pas si mal. On en a tellement fait avec les JO… Et là encore un an après. Là, c'est discret, j'aime bien. Ça me fait presque penser aux cadenas du pont des Arts ! »

La grande Seine : plongée dans les coulisses de la cérémonie d'ouverture des JO de Paris 2024 sur France 4
La grande Seine : plongée dans les coulisses de la cérémonie d'ouverture des JO de Paris 2024 sur France 4

Le Figaro

time6 days ago

  • Entertainment
  • Le Figaro

La grande Seine : plongée dans les coulisses de la cérémonie d'ouverture des JO de Paris 2024 sur France 4

La chaîne propose un documentaire inédit passionnant sur les dessous du spectacle diffusé dans le monde entier l'année dernière afin de lancer la compétition. Voilà un an tout rond que la France a bluffé la planète entière en proposant la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024 sur la Seine, avec un show étonnant et spectaculaire. Un pari fou né dans l'imaginaire de trois hommes et de leurs équipes : Thierry Reboul, le directeur exécutif de la cérémonie, Thomas Jolly, le directeur artistique, et Tony Estanguet, le président du Comité d'organisation des Jeux. À lire aussi JO Paris 2024 : un an après la cérémonie d'ouverture, découvrez le programme des festivités Publicité Pendant deux ans, Manuel Herrero a marché dans leurs pas et pu suivre, de l'intérieur, la mise en place de cet événement unique. Des premières idées à la conception des décors, en passant par la musique, les chorégraphies, le choix des artistes ou encore les ratages, les déceptions et le stress, le réalisateur dévoile les dessous de ce spectacle avec les témoignages de ses principaux acteurs dans le documentaire inédit baptisé La grande Seine et diffusé ce soir sur France 4. « On ne gagne pas dans la facilité, on arrive à gagner en prenant des risques », explique Tony Estanguet dans le film. Et des risques, les trois hommes en ont pris de nombreux. Sortir du traditionnel stade pour offrir un spectacle en plein air au cœur de la capitale a été le point de départ, mais aussi l'idée la plus difficile à réaliser. « Je ne pense pas que ce soit de la folie. Je pense que c'est de l'audace, de la foi et c'est cette ambition-là qu'il faut avoir. Le changement fait toujours peur », confie Thomas Jolly qui avait un référent pour chaque discipline artistique. Le choix des bateaux et leur rythme d'avancée sur la Seine, la place de chaque caméra, la construction des gradins le long de l'eau, les répétitions des danseurs dans toute la France, le calcul de la résistance au sol des quais et des ponts… Rien n'a été laissé au hasard mais, surtout, rien n'a été simple. « Le plus difficile est d'implanter un rêve dans une réalité », poursuit Thomas Jolly, qui qualifie ce projet d'« Everest ». À lire aussi Vasque, cheval, anneaux olympiques... Les symboles des Jeux de Paris trouvent une nouvelle vie Les équipes ont dû travailler main dans la main avec les institutions, les préfets ou responsables politiques. Deux mondes opposés. « C'était marrant, les premières réunions au début du projet où tout le monde se regardait de travers en se disant 'c'est qui ces fous ?'. Ils nous prenaient pour des sportifs troubadours qui n'avaient aucun sens des réalités. Il a fallu coordonner des acteurs qui ne sont pas faits pour travailler », se rappelle Tony Estanguet. Le film dévoile de nombreuses anecdotes, comme le refus de Mylène Farmer de participer ou les surnoms donnés aux stars afin de garder le suspense concernant le casting de la soirée. Céline Dion est ainsi devenue Arletty, Zinédine Zidane fut Zorro et Boris Vian pour Philippe Katerine (qui s'est lui-même proposé pour participer à la soirée). « Il était difficile de garder la confidentialité, on a mis en place toutes les stratégies pour réduire le risque », explique Tony Estanguet. Publicité Quelques images rares viennent émouvoir, comme l'arrivée à deux heures du matin de Céline Dion pour la répétition de son hymne à la joie à veille de la cérémonie. La chanteuse pleure à la fin du titre et toutes les personnes autour aussi. Elle remercie ensuite chaleureusement Thomas Jolly de lui permettre de vivre ce moment. « C'est un honneur pour nous d'être ci », précise-t-elle. La vasque de la flamme olympique MOHD RASFAN / AFP Le documentaire n'élude pas les moments plus difficiles comme les tests ratés, la fatigue extrême et les blessures des responsables artistiques ou les grands moments d'angoisse. Thomas Jolly l'avoue : il n'a pas vu le spectacle entier avant le Jour J… Sans compter cette pluie qui a failli faire avorter une partie de la fête et l'a finalement rendue encore plus belle. « La pluie a mis dans la tête des gens l'immédiateté, l'instantanéité de ce qui se passait. C'est la même pluie qui tombe sur Lady Gaga, Céline Dion et n'importe qui dans le public et ça nous met ensemble », note Thomas Jolly. Tony Estanguet complète : « C'est ce qui a rendu le moment encore plus fascinant et inédit ». Ce superbe documentaire met en lumière le colossal travail engagé par des centaines de femmes et d'hommes et permet de mesurer l'ambition et l'abnégation de passionnés qui, malgré les difficultés, ont toujours cru en leur pharaonique projet et n'ont jamais baissé les bras. L'occasion d'apprécier encore plus la cérémonie d'ouverture qui sera rediffusée juste après le documentaire, toujours sur France 4.

Parade sur la Seine, karaoké géant, fête des volontaires… Un an après les JO, Paris sort le grand jeu
Parade sur la Seine, karaoké géant, fête des volontaires… Un an après les JO, Paris sort le grand jeu

Le Parisien

time24-07-2025

  • Sport
  • Le Parisien

Parade sur la Seine, karaoké géant, fête des volontaires… Un an après les JO, Paris sort le grand jeu

Un drapeau bleu blanc rouge qui explose sur le pont d'Austerlitz (Ve, XIIIe), peu après 19h30. Nous étions le 26 juillet 2024 et le coup d'envoi de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris était donné. Un an plus tard, Paris va se replonger ce samedi dans cette effervescence sans équivalent. Un retour dans le passé qui a déjà commencé ce jeudi avec l'installation, au premier étage de la tour Eiffel, d'une vaste toile faisant figurer les anneaux olympiques. Samedi, tout au long de la journée, aux quatre coins de la capitale et en petite couronne, plusieurs événements et animations feront revivre la fièvre olympique qui a bercé l'été 2024. Avec comme fil rouge la Seine, théâtre de la cérémonie d'ouverture l'an dernier. Pour célébrer cet anniversaire, la Ville de Paris mais aussi le Comité olympique international (CIO) et le Comité national olympique et sportif français (CNOSF) seront de la partie. Président du CIO pendant les Jeux de Paris, l'Allemand Thomas Bach sera présent, tout comme celle qui lui a succédé fin janvier, la Zimbabwéenne Kirsty Coventry . Dès le matin, le fleuve sera sollicité. Entre 7h30 et 9h45, plus de cent kayaks, avirons, paddles et dragon boats descendront la Seine, de Bercy (XIIe) au port des Saints-Pères (VIe, VIIe). Dans le même temps, l'EDF Aqua Challenge, le circuit national des courses en eau libre, fera étape dans la Seine, au Bras de Grenelle (XVe), de 8 heures à 13 heures, si les conditions le permettent. Plus tard dans la matinée, viendra le temps de l'inauguration des dix statues de femmes qui avaient justement été présentées pendant la cérémonie d'ouverture. Installées depuis une semaine rue de la Chapelle (XVIIIe) , Gisèle Halimi, Simone Veil ou encore Simone de Beauvoir seront mises à l'honneur dans le nord-est de la capitale. Sur le temps de midi, un parfum de cérémonie flottera à nouveau sur les flots parisiens avec une trentaine de bateaux décorés pour une parade de l'est à l'ouest de Paris ! Lors de leur visite dans la capitale, Kirsty Coventry et Thomas Bach se retrouveront au Grand Palais pour une cérémonie officielle, notamment en compagnie de la ministre des Sports, Marie Barsacq et celle qui était à son poste lors des Jeux, Amélie Oudéa-Castéra , aujourd'hui à la tête du CNOSF. La délégation se rendra également en Seine-Saint-Denis dans l'après-midi, au centre aquatique olympique de Saint-Denis mais aussi à La Courneuve, où seront dévoilés les anneaux olympiques et où se produira le soir même le rappeur Tiakola pour un concert gratuit . Des sites que certains et certaines connaissent parfaitement : les volontaires , qui avaient grandement contribué à la réussite des Jeux olympiques. Un an après, ils vont se retrouver par dizaines aux quatre coins de la capitale. Au programme, un pique-nique géant place Stalingrad (XIXe), un défilé d'une cinquantaine de porte-drapeaux entre le stade Émile-Anthoine (XVe) et la tour Eiffel (VIIe) ou encore une balade sur la Seine en bateau-mouche. Ailleurs, dans Paris, la fête sera le credo de la journée. Remarqué l'an dernier pour leur prestation, les gymnastes des sapeurs-pompiers de Paris offriront un nouveau spectacle au niveau de la baignade du Bras Marie (IVe). Rendez-vous au ponton de baignade à 11h30, au pont de Sully à 14 heures et en bas de la rampe de Sully à 15h30. Viendra le moment de chanter les Jeux, avec un karaoké géant place du Châtelet (Ier, IVe) à 17h30, avant un DJ set de 20 heures à 22 heures. L'événement sera gratuit, mais sur réservation . La fin de journée se conclura, comme la cérémonie d'ouverture olympique, avec l'envol de la vasque autour de 22 heures, un an après avoir quitté le sol des Tuileries pour la première fois.

«Une fierté et une grande émotion» : le cheval des JO clôturera son tour de France à Nantes, en septembre
«Une fierté et une grande émotion» : le cheval des JO clôturera son tour de France à Nantes, en septembre

Le Figaro

time23-07-2025

  • Sport
  • Le Figaro

«Une fierté et une grande émotion» : le cheval des JO clôturera son tour de France à Nantes, en septembre

La sculpture mécanique qui avait fait sensation à la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris, en 2024, sera présentée à la rentrée, place Graslin. À une poignée de kilomètres seulement de l'atelier qui l'a vu naître. L'étalon argenté bientôt de retour au bercail. Zeus, le cheval mécanique qui avait remonté la Seine au galop au cours de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris, en juillet 2024, s'apprête à regagner ses pénates de Loire-Atlantique. Après avoir visité Lyon, Marseille, Bordeaux, fait une escale à Francfort puis savouré le panorama normand du Mont Saint-Michel, la sculpture animée embellira à la rentrée le centre-ville de Nantes, siège de ses créateurs. «Fierté nantaise», le cheval argenté sera accueilli place Graslin, du 19 au 29 septembre, a annoncé la cité des ducs, mardi 22 juillet. Sans trop en dire sur la mise en scène de la sculpture, la ville a ajouté que Zeus «sera présenté dans une formule unique et extraordinaire, qui illustre la spécificité de Nantes». Publicité Grande émotion La sculpture de 1,80 mètre, a été conçue par l'atelier Blam, entreprise nantaise également à l'origine de la vasque olympique. L'œuvre équestre a été réalisée dans le plus grand secret au sein de leur atelier de Couëron, dans la banlieue de Nantes. Zeus a finalement été dévoilé à l'occasion de l'une des séquences les plus mémorables de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques. Installé sur un discret trimaran, le cheval mimant un galop a remonté une section de la Seine, monté par la navigatrice et architecte navale Morgane Suquart, vêtue d'une tenue de cavalière masquée, portant la flamme olympique le long du fleuve. La maire de Nantes, Johanna Rolland, s'est réjouie du retour prochain de Zeus. «Une fierté pour toutes les Nantaises et tous les Nantais, et une grande émotion pour moi de le voir de retour», a-t-elle réagi sur les réseaux sociaux. La tournée de la sculpture a été organisée et financée par Sanofi, commanditaire et propriétaire de l'œuvre. Le cheval avait commencé sa tournée au siège parisien du groupe pharmaceutique. Après son tour de France, l'étalon nantais devrait être légué à un musée dont l'identité n'a pas encore été dévoilée.

TÉLÉCHARGER L'APPLICATION

Commencez dès maintenant : Téléchargez l'application

Prêt à plonger dans un monde de contenu mondial aux saveurs locales? Téléchargez l'application Daily8 dès aujourd'hui sur votre app store préféré et commencez à explorer.
app-storeplay-store