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Le Parisien
6 days ago
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Année de césure : quelles aides financières pour les étudiants ?
Une année de césure est un tremplin vers de nouvelles expériences : stage, volontariat, formation ou projet personnel. Cependant, elle implique évidemment certains coûts : frais de transport (train, avion, bus...) logement, nourriture, transport, assurances, frais administratifs, etc. Comment financer son année de césure ? Pour la financer, plusieurs solutions s'offrent à vous : bourses, aides à la mobilité, ou encore revenus issus d'une activité rémunérée si votre césure le permet. Première étape : évaluez précisément le budget nécessaire. Ce dernier variera selon le type de projet et la destination choisie. Un stage dans une entreprise ou une association près de chez vous ne coûtera pas la même chose qu'un volontariat au Pérou ou une formation artistique à l'autre bout du pays. Dressez une liste de l'ensemble de vos dépenses, et surtout gardez une bonne marge pour les imprévus ! À voir aussi Ensuite, interrogez-vous sur les sources de financement disponibles. Une césure peut être soutenue par des aides publiques, des bourses universitaires, des fonds régionaux, etc. Et n'oubliez pas : certains projets de césure peuvent inclure une rémunération. Un stage en entreprise, même à l'étranger, peut générer un revenu mensuel. De même, les missions de volontariat, comme le Service civique ou le Corps européen de solidarité, s'accompagnent souvent d'indemnités et de la prise en charge du logement. Peut-on toucher la bourse du Crous en césure ? La réponse est oui, mais pas dans tous les cas. Il faut respecter certaines conditions ! Si vous êtes en césure dite « pédagogique », c'est-à-dire intégrée à votre cursus (par exemple, un semestre dans une autre université ou une école partenaire à l'étranger), vous continuez à percevoir votre bourse, si vous êtes toujours inscrit administrativement dans l'établissement d'origine. Cela suppose le respect des obligations d'assiduité et de progression qui sont prévues dans votre convention de césure. En revanche, si votre césure ne donne lieu à aucun crédit ECTS ou n'est pas directement liée à votre diplôme (par exemple un projet entrepreneurial ou un engagement humanitaire indépendant), le maintien de la bourse n'est pas garanti. L'établissement d'enseignement supérieur dispose ici de son propre pouvoir d'appréciation. Certains permettent une césure avec maintien de la bourse si le projet présente un intérêt pédagogique/professionnel fort. Il convient donc de construire un dossier solide, de bien formuler vos objectifs, et de justifier l'apport de l'année de césure dans votre parcours d'études. N'hésitez pas à vous faire accompagner par le service de la vie étudiante de votre établissement. Quelles autres bourses pour mon année de césure ? Au-delà de la bourse Crous, plusieurs aides financières peuvent être sollicitées : L'une des plus connues est la bourse Erasmus+ , qui soutient les mobilités étudiantes ou en stage au sein de l'Union européenne (et de quelques pays partenaires). Son montant varie entre 300 et 700 euros par mois, selon le pays d'accueil. Elle peut s'appliquer à des stages ou des semestres d'étude. , qui soutient les mobilités étudiantes ou en stage au sein de l'Union européenne (et de quelques pays partenaires). Son montant varie entre 300 et 700 euros par mois, selon le pays d'accueil. Elle peut s'appliquer à des stages ou des semestres d'étude. Il existe également l' aide à la mobilité internationale (Ami) , destinée aux étudiants boursiers qui effectuent une mobilité à l'étranger dans le cadre de leur formation. Elle peut atteindre 400 euros par mois et être cumulée avec la bourse Erasmus+. , destinée aux étudiants boursiers qui effectuent une mobilité à l'étranger dans le cadre de leur formation. Elle peut atteindre 400 euros par mois et être cumulée avec la bourse Erasmus+. Certaines régions françaises offrent des bourses spécifiques. Par exemple, l'Île-de-France propose une aide à la mobilité internationale pour les étudiants en master, et la région Hauts-de-France soutient les projets de mobilité dans le cadre de la césure. Les montants, critères d'éligibilité et modalités de dépôt sont variables. offrent des bourses spécifiques. Par exemple, l'Île-de-France propose une aide à la mobilité internationale pour les étudiants en master, et la région Hauts-de-France soutient les projets de mobilité dans le cadre de la césure. Les montants, critères d'éligibilité et modalités de dépôt sont variables. Enfin, des fondations privées peuvent aussi accompagner certains projets. C'est le cas de la Fondation de France, de la Fondation Zellidja (qui soutient les projets de voyage d'études à l'étranger des jeunes de moins de 20 ans) ou d'organismes spécialisés dans les échanges internationaux. Comment obtenir une bourse de mobilité pour ma césure ? Obtenir une bourse de mobilité n'est pas une formalité. Il faut vous y prendre tôt, monter un dossier solide, et respecter plusieurs étapes clés… Construire un projet cohérent : tout commence par l'élaboration de votre projet de césure. Posez-vous les bonnes questions : où allez-vous ? Que comptez-vous y faire ? Qu'en attendez-vous sur le plan personnel et académique ? Comment l'expérience s'inscrit-elle dans la suite de votre parcours universitaire ou professionnel ? Un bon projet de césure est structuré, justifié et réaliste. tout commence par l'élaboration de votre projet de césure. Posez-vous les bonnes questions : où allez-vous ? Que comptez-vous y faire ? Qu'en attendez-vous sur le plan personnel et académique ? Comment l'expérience s'inscrit-elle dans la suite de votre parcours universitaire ou professionnel ? Un bon projet de césure est structuré, justifié et réaliste. Se rapprocher des bons interlocuteurs : chaque aide financière a ses propres critères et son propre circuit de dépôt. Le bon réflexe est de commencer par votre établissement : service des relations internationales, mission orientation-insertion, direction des études… Ces interlocuteurs vous orienteront vers les dispositifs pertinents et vous indiqueront les démarches à suivre. chaque aide financière a ses propres critères et son propre circuit de dépôt. Le bon réflexe est de commencer par votre établissement : service des relations internationales, mission orientation-insertion, direction des études… Ces interlocuteurs vous orienteront vers les dispositifs pertinents et vous indiqueront les démarches à suivre. Préparer les pièces justificatives. Un dossier de demande de bourse comporte généralement : une lettre de motivation, un CV, un descriptif du projet, une lettre d'acceptation (dans le cas d'un stage ou d'une université d'accueil), un budget prévisionnel, et les justificatifs de ressources (bourses sur critères sociaux).


Le Parisien
01-08-2025
- Science
- Le Parisien
Comment préparer son année de césure ?
Prendre une année de césure, c'est s'offrir un temps de respiration, une parenthèse pour grandir, pour expérimenter et pour mieux se connaître. Elle nécessite d'être bien préparée. Oui, mais comment ? La réponse courte ? Quand vous estimez que c'est le bon moment pour vous. Si vous sentez l'appel, écoutez-le, et engagez le processus ! La réponse plus nuancée ? Cela dépend beaucoup de votre parcours, de vos objectifs, et de votre état d'esprit. Traditionnellement, les étudiants optent pour une césure à deux moments stratégiques de leurs études : entre la licence et le master, ou entre le master 1 et le master 2. Pourquoi ces moments ? Parce qu'ils permettent idéalement de faire une pause juste avant de monter en spécialisation , ou juste avant d'entrer dans « la vie active ». Mais il n'y a pas de règle gravée dans le marbre. Certains préfèrent partir après une première année très intense, d'autres prennent leur temps après une prépa ou même après un BTS. Ce qui compte, c'est votre motivation. Une année de césure n'est pas une année « off ». C'est une année « autrement ». Et cela suppose une vraie réflexion ! Si vous hésitez, faites un point avec votre responsable pédagogique. Et surtout, anticipez : de nombreux établissements imposent de déposer un dossier, souvent 6 mois avant le départ. La césure est quelque chose qui se prépare. Tout. Ou presque. Ce qui compte, c'est que cela vous nourrisse. Certains choisissent de partir à l'étranger pour un volontariat , un stage ou des cours de langue. D'autres optent pour une expérience professionnelle en France, pour tester un métier ou monter un projet. Il y a aussi celles et ceux qui en profitent pour créer leur entreprise , lancer une association, écrire un livre, ou encore s'engager dans une cause qui les dépasse. Voici quelques pistes concrètes : Ce qui est important ? Que l'année soit cohérente avec votre trajectoire, même si elle vous fait emprunter un détour. On pourrait même dire : surtout si elle vous fait emprunter un détour ! Une bonne césure ne parle pas d'elle-même : il faut savoir la raconter ! En entretien, sur votre CV ou dans un dossier d'école, ce n'est pas tant ce que vous avez fait qui compte, mais ce que vous en avez retiré. Parlez des diverses compétences acquises (autonomie, gestion de projet, communication interculturelle…), des défis relevés, des déclics personnels. Et surtout : montrez comment cela vous a transformé. Un recruteur vous demandera peut-être : « Pourquoi une césure ? » Votre réponse ne doit surtout pas être défensive, mais assumée et structurée : « J'ai pris une année pour explorer X, comprendre Y, expérimenter Z… et je reviens avec plus de clarté et d'énergie. » Pensez aussi à documenter votre année : blog, portfolio, articles, recommandations… Ces éléments peuvent faire toute la différence. Enfin, sachez que certaines écoles ou universités proposent un accompagnement spécifique pour la césure : tutorat, convention, assurance, soutien logistique… Renseignez-vous pour bien encadrer votre projet ! La fin d'une césure, c'est un moment charnière. Vous avez vécu autre chose, peut-être loin de votre zone de confort. Vous avez changé et c'est tant mieux. Avant de reprendre les cours, prenez quelques jours pour faire le point. Qu'avez-vous appris ? Qu'est-ce qui a changé dans votre façon de voir les choses ? Où avez-vous envie d'aller maintenant ? Ce bilan personnel vous aidera pour repartir de plus belle, de façon lucide et éclairée. Ensuite vient l'étape de la réintégration de votre parcours académique. Cela peut sembler difficile après une année de liberté, mais gardez en tête que vous revenez plus riche, pas en retard. Et si votre césure a changé vos envies… alors, prenez ce virage (changer de filière, viser une autre école, lancer un projet) ! Toute réorientation est légitime. Enfin, continuez à tirer profit de votre expérience. Gardez le lien, si possible, avec les personnes rencontrées, exploitez les compétences acquises, poursuivez ce qui peut l'être. Votre césure ne doit pas s'arrêter avec votre rentrée : elle fait désormais partie de vous.


Le Parisien
01-08-2025
- Science
- Le Parisien
« Ralentir pour mieux repartir » : pourquoi une année de césure peut booster votre carrière
Une année de césure, c'est prendre le temps de construire une vision. De poser des bases solides avant d'accélérer. De découvrir, de douter, d'explorer, de rebondir. Dans un système éducatif où l'on enchaîne les étapes sans toujours prendre le temps de souffler (brevet, bac, prépa, licence, master, etc.), il est facile de perdre de vue ce qui vous motive vraiment. Une année de césure permet justement de ralentir pour mieux repartir. Ce n'est pas une année « blanche », mais une année « utile » si elle est construite avec soin. En césure, vous pouvez enfin vous accorder ce que le cursus traditionnel oublie parfois : du temps pour « penser ». Pour faire le point sur vos aspirations, vos compétences, vos limites. Pour tester un rêve, valider une intuition ou découvrir une vocation. Pour certains, cette année est un virage ; pour d'autres, elle devient une rampe de lancement. Elle offre une liberté rare, précieuse : celle d'expérimenter quelque chose sans pression. Vous avez envie de lancer un podcast ? De travailler dans l'humanitaire ? D'apprendre à coder ? D'explorer un métier de manière concrète ? La césure est le terrain d'essai idéal. Non, une année de césure ne fait pas « tache » sur un CV. Bien au contraire. À condition de ne pas la vivre comme une simple parenthèse, mais comme une étape stratégique de votre parcours. Les recruteurs cherchent de plus en plus des profils capables d'autonomie, de recul et d'initiatives. Une césure bien construite, c'est la démonstration de ces qualités. Vous pouvez faire un stage à l'étranger , vous engager dans une ONG, travailler en startup, développer un projet personnel… Toutes ces expériences sont des leviers puissants pour développer des « soft skills », des compétences désormais exigées dans quasi chaque offre d'emploi : leadership, gestion de projet, communication, adaptabilité… Elles prouvent que vous savez sortir de votre zone de confort et prendre des responsabilités. Mieux encore : elles permettent de valider ou d'infirmer un projet professionnel. Vous pensiez vouloir travailler en marketing ? Après six mois de stage dans une agence, vous découvrez que cela ne vous attire pas du tout. Vous envisagez le monde associatif ? Une mission de terrain vous aidera à affiner votre engagement. La césure est un terrain de vérité. Et au-delà des compétences, vous revenez avec des choses à raconter aux recruteurs. Un entretien d'embauche est souvent plus fluide, plus riche, plus intéressant, quand vous avez vécu autre chose que des salles de classe. On parle souvent de la césure comme d'un temps pour soi. Mais c'est aussi un temps pour les autres, et pour le monde. Que vous partiez à l'étranger, que vous viviez une aventure humaine ou que vous vous impliquiez dans un projet local, la césure est une formidable opportunité de vous confronter à d'autres réalités. C'est l'occasion d' améliorer votre niveau en langues , de découvrir de nouvelles cultures, d'apprendre à vous débrouiller dans l'inconnu. Cela développe une qualité essentielle dans le monde professionnel : l'intelligence interculturelle. De plus en plus d'entreprises évoluent dans un environnement international. Montrer que vous avez déjà évolué dans un autre contexte, que vous savez écouter, observer, comprendre l'altérité, c'est un atout fort. Mais même sans aller à l'autre bout du monde, une année de césure peut vous ouvrir les yeux. En vous impliquant dans un projet local, en sortant du cadre académique, vous allez découvrir des enjeux sociaux, économiques, écologiques. Et peut-être mieux comprendre les défis de notre époque. Et souvent, cela vous donne envie d'agir ! De nombreux étudiants reviennent de césure avec des idées, de l'énergie, et une conscience citoyenne renforcée. C'est une année qui peut transformer votre regard sur vous, sur les autres, sur votre rôle dans la société. Longtemps perçue comme marginale, la césure est aujourd'hui parfaitement intégrée au paysage universitaire français . Il est possible, pour tous les étudiants, de bénéficier d'une année (ou d'un semestre) de césure tout en conservant leur statut. Et depuis un décret de 2021, elle peut prendre la forme d'un stage. Les établissements sont désormais nombreux à accepter cette pause, à condition qu'elle soit cadrée et justifiée par un projet cohérent. Concrètement, vous devez faire une demande auprès de votre école ou de votre université, en expliquant le but de votre césure : engagement citoyen, projet entrepreneurial, formation complémentaire, stage en entreprise… Si l'année de césure est acceptée, vous conservez votre place dans la formation, et vous pourrez y revenir à la fin de votre césure sans repasser de concours ou perdre une année. Et ce n'est pas réservé à une élite. Bien au contraire : la césure peut être une chance pour tous. Elle permet parfois d'éviter un burn-out , de rebondir après un échec, ou simplement de se réaligner avec ses envies profondes. De nombreuses plateformes vous aident à construire ce projet : le portail officiel les SCUIO des universités, le CIDJ, ou encore des associations étudiantes. Vous n'êtes pas seul : des structures existent pour vous accompagner !