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Le Figaro
31 minutes ago
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«Homme de convictions», «défenseur de l'intérêt général»: la classe politique rend un hommage unanime à Olivier Marleix
L'annonce du décès du député et ancien président du groupe Les Républicains à l'Assemblée nationale «plonge notre Parlement en deuil», a annoncé le président de la République Emmanuel Macron. Il est peu de figures capables de rassembler les plus féroces adversaires politiques. Le député et ancien président du groupe Les Républicains à l'Assemblée Olivier Marleix était de celles-là. Depuis l'annonce de sa disparition, ce lundi 7 juillet aux alentours de 17 heures à 54 ans, les hommages ne cessent d'affluer. Du côté de sa famille politique, Les Républicains, du parti présidentiel Ensemble pour la République, du Rassemblement National, mais aussi de la France Insoumise, de nombreux responsables politiques ont fait part de leur tristesse et adressé leurs pensées à ses proches. Publicité «La France perd un de ses serviteurs» Dans un post publié sur X (ex-Twitter), peu avant 18 heures, le président de la République Emmanuel Macron a salué un «homme politique d'expérience», qui «défendait ses idées avec conviction». «Je respectais aussi nos différends puisqu'ils se plaçaient à la lumière de notre amour du pays. J'adresse mes condoléances à sa famille, à son père Alain et à tous ses compagnons d'engagement», a-t-il écrit. Sa disparition «plonge notre Parlement en deuil», a-t-il partagé. Le premier ministre François Bayrou a de son côté fait part de sa «stupéfaction» et de son «immense tristesse». «On ne se rend jamais compte de la fragilité des êtres humains… Nous serons chez lui demain, à Chartres, dans son département. Sa haute silhouette nous manquera», a-t-il écrit. Un peu plus tôt, le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau s'est dit «infiniment triste» à l'annonce de la nouvelle, et a eu une pensée pour «sa famille, ses proches et ses collègues». L'ancien président de la République et figure des Républicains Nicolas Sarkozy a quant à lui salué un «collaborateur précieux à l'Élysée, un soutien fidèle dont l'engagement ne m'a jamais fait défaut», également dans un post publié sur X, le qualifiant de «député passionné, profondément attaché à son territoire et à ses habitants». «La France perd un de ses serviteurs, et les habitants de l'Eure et Loir leur premier défenseur», a écrit la présidente de la région Ile-de-France Valérie Pécresse, qui s'est dite «bouleversée» à l'annonce de la disparition d'un «homme de convictions, gaulliste et Républicain engagé, un homme droit sur lequel on pouvait toujours compter dans l'adversité». Des qualités évoquées quasiment à l'identique par le président du groupe Droite républicaine à l'Assemblée nationale Laurent Wauquiez. «C'est une peine immense pour tout notre groupe de la droite républicaine. Nous n'oublierons pas l'homme de conviction, défenseur inlassable de l'intérêt général dont la vision tirait vers le haut le débat public», a-t-il publié. Et le président du conseil régional des Hauts-de-France Xavier Bertrand d'ajouter : «Olivier était un député qui a consacré toute son énergie à défendre la souveraineté industrielle et énergétique de notre pays.» Le président de l'Union des droites pour la République, Éric Ciotti, et le maire de Nice Christian Estrosi ont eux rendu hommage à un «ami». «Les mots me manquent. La sidération est absolue», a réagi Éric Ciotti, louant également le «service de l'État et l'amour de la France» qu'il avait «chevillés au corps». «Nous avons mené tant de combats en commun et partagé tant de valeurs», s'est souvenu Christian Estrosi, qui a qualifié Olivier Marleix de «courageux, engagé, éclairé. Un vrai gaulliste», avant d'avoir un mot pour son père, «mon ami Alain Marleix», ancien secrétaire d'État à l'Intérieur et aux anciens combattants. Publicité «Adversaire honorable et respecté» Une émotion partagée dans les rangs du Rassemblement national. «Il fut un élu de terrain, rigoureux, engagé au service de ses idées. Nos pensées vont à sa famille, à ses proches et à ses collègues du groupe LR à l'Assemblée nationale», a écrit sa chef de file Marine Le Pen dans un post publié sur X. Le président du parti, Jordan Bardella, lui a emboîté avec un texte sobre, adressant ses condoléances aux proches d'Olivier Marleix. «Puisse toute la douceur du monde descendre sur la famille Marleix», a encore partagé la députée du Rassemblement national Laure Lavalette. Même les figures de La France Insoumise n'ont pas fait exception. «J'ai eu l'honneur de pratiquer Monsieur Olivier Marleix, c'était un adversaire honorable et respecté. Son attachement à la souveraineté de la France permettait un dialogue sincère», a réagi Jean-Luc Mélenchon, exprimant sa «stupeur» et adressant ses «condoléances attristées à sa famille et ses proches». Ainsi de Manuel Bompard, qui a exprimé sa «vive émotion» à l'annonce de son décès. «Il était un adversaire politique toujours respectueux, une voix singulière, attachée à défendre la souveraineté industrielle de la France», a-t-il écrit. Dans un message publié sur X, la présidente de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet a annoncé proposer à la conférence des Présidents «qu'un hommage lui soit rendu demain (mardi) à 15h dans l'Hémicycle».


Le Figaro
2 days ago
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Mort de Julian McMahon, acteur dans Charmed et Nip
Le comédien australien, star depuis les années 2000, s'est éteint le 2 juillet d'un cancer contre lequel il luttait depuis plusieurs mois. La nouvelle est tombée dans un communiqué de sa femme transmis au site américain Deadline. «C'est à cœur ouvert que je souhaite annoncer au monde entier que mon époux bien-aimé, Julian McMahon, est décédé paisiblement cette semaine après un courageux combat contre le cancer », écrit Kelly McMahon. L'acteur australien est décédé le 2 juillet 2025 à l'âge de 56 ans. « Julian aimait la vie. Il aimait sa famille. Il aimait ses amis. Il aimait son travail et il aimait ses fans. Son souhait le plus cher était d'apporter de la joie au plus grand nombre. Nous demandons votre soutien pendant cette période difficile afin de permettre à notre famille de vivre son deuil en toute intimité. Et nous souhaitons à tous ceux à qui Julian a apporté de la joie de vivre de continuer à la trouver. Nous sommes reconnaissants pour les souvenirs», peut-on lire encore dans la déclaration de Kelly McMahon. Publicité Fils de Premier ministre Né le 27 juillet 1968 à Sidney, Julian McMahon, fils d'un ancien premier ministre australien, a commencé sa carrière en tant que mannequin. Après des apparitions dans le soap opera Summer Bay, il se fait connaître du grand public en 2000 en décrochant le rôle de Cole Porter dans la série Charmed aux côtés de Shannen Doherty avec qui il vivra une idylle. En parallèle, il joue dans Nip/Tuck, série de Ryan Murphy, le personnage de Christian Roy, qui lui vaudra une nomination aux Golden Globes pour la statuette du meilleur acteur dans une série dramatique. Puis, on le verra dans des blockbusters comme Les 4 Fantastiques, en 2005 et 2007. En 2005, il était pressenti pour le rôle de James Bond mais qui sera finalement attribué à Daniel Craig. En 2024, il s'était rendu au Festival de Cannes pour présenter The Surfer un film hors compétition avec Nicolas Cage et dans lequel il jouait (photo en tête d'article). Il apparaîtra dans le septième volet de Scream qui sortira en 2026 en salles. Julian McMahon était papa d'une fille nommée Madison et née le 9 juin 2000, de son mariage avec l'actrice Brooke Burns, vue dans Alerte à Malibu.