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24 Heures
18-07-2025
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Biodiversité menacée: Comment Fribourg tente de protéger ses lacs du fléau des moules quagga
Déjà présente dans les lacs de Neuchâtel et de Morat, cette espèce invasive peut causer des dégâts pouvant atteindre plusieurs millions de francs. Publié aujourd'hui à 14h50 La moule quagga, espèce invasive qui colonise déjà les lacs de Neuchâtel et de Morat, n'a pas encore atteint les lacs de la Sarine, le Lac Noir et le lac de Montsalvens. L'État de Fribourg appelle les propriétaires de bateaux à nettoyer leurs embarcations lors de tout déplacement d'un plan d'eau à l'autre, comme l'annonce le Service de l'environnement dans un communiqué paru le 18 juillet 2025. Les bateaux de plaisance constituent le principal vecteur de propagation de ces mollusques invasifs entre les différents plans d'eau. Les organismes peuvent être transportés sur la coque, dans le moteur, dans l'eau de refroidissement, ainsi que sur le matériel de sports nautiques et de pêche. Pour éviter leur dissémination, le Service de l'environnement recommande de nettoyer les embarcations avec un jet à haute pression et de rincer le système de refroidissement du moteur à l'eau chaude avant tout déplacement. Si ces mesures ne peuvent être appliquées, il est conseillé de renoncer au transfert du bateau. Menace économique et écologique Le canton examine actuellement la mise en place de mesures contraignantes pour lutter contre la propagation de la moule quagga et d'autres espèces exotiques envahissantes. Une obligation de signalement et de nettoyage des bateaux pourrait être instaurée, à l'instar de ce qui a déjà été fait dans plusieurs autres cantons suisses. Les conséquences de la prolifération de la moule quagga sont considérables. Sur le plan économique, elle colonise et obstrue les filtres et conduites des systèmes d'approvisionnement en eau, causant des dommages qui peuvent atteindre plusieurs millions de francs. Sa reproduction rapide provoque également des bouleversements écologiques dans les écosystèmes lacustres, affectant notamment la pêche professionnelle. Ces impacts justifient les efforts de prévention déployés pour protéger les plans d'eau encore épargnés. Plus d'articles sur Fribourg Newsletter «La semaine fribourgeoise» Découvrez l'essentiel de l'actualité du canton de Fribourg, chaque vendredi. Autres newsletters Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.
L'Équipe
10-07-2025
- Sport
- L'Équipe
Le stade Aimé Giral de Perpignan ravagé par les flammes, 300 000 euros de dégâts estimés
Un incendie s'est déclaré dans la nuit du samedi 5 au dimanche 6 juillet à Perpignan, au stade Aimé Giral de l'USAP, maintenu sur le fil en Top 14. Le montant des dégâts est estimé à 300 000 euros. Un drame a touché le club de Perpignan dans la nuit du samedi 5 au dimanche 6 juillet. Alors que des incendies se poursuivent partout en France, particulièrement en Occitanie et en Provence-Alpes-Côte d'Azur, une partie du stade Aimé Giral a, lui aussi, été ravagé par les flammes. Après un état des lieux réalisé par les services techniques de la mairie, il ressort qu'une partie de la charpente de la tribune Chevalier (latérale est) devra entièrement être reconstruite. La toiture métallique, déformée et décrochée de la structure porteuse sous l'effet de la chaleur, présente un danger immédiat et sera retirée en urgence par mesure de sécurité. Les trois loges touchées par l'incendie nécessitent une remise en état totale, incluant les menuiseries aluminium, baies vitrées, cloisons, portes, faux plafonds, réseaux électriques, éclairages, systèmes d'alarme, climatisations, dispositifs de ventilation (VMC) et mobilier. La tribune presse, la plateforme caméra TV, ainsi que l'ensemble des câblages techniques sont également fortement endommagés et inutilisables. Le panneau d'affichage du score doit être remplacé, de même qu'une partie du système d'alimentation de l'éclairage du stade. D'après la mairie de Perpignan, les premières estimations du montant des dégâts s'élèvent à environ 300 000 euros hors taxes. Un nouveau coup de massue pour l'USAP, condamné quelques jours plus tôt, pour « désordres occasionnés par des joueurs, des dirigeants et/ou le public d'un club ou des clubs en présence » à une rencontre avec sursis et 25 000 euros d'amende. Les circonstances encore floues Une enquête est en cours pour déterminer les causes exactes du sinistre. La Ville de Perpignan et le club de l'USAP déposeront une plainte dans les prochains jours. S'il s'avérait que cet incendie relève d'un acte criminel, la Ville « condamnera avec la plus grande fermeté un acte qui porte atteinte à un équipement sportif emblématique du territoire et pénalise l'ensemble de la communauté sportive », écrit la ville de Perpignan dans un communiqué.
