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Le Figaro
19 hours ago
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« Ce qui me dérangera le plus, c'est le jour où on ne me copiera plus » : Jacques Garcia, décorateur éclectique
Réservé aux abonnés PORTRAIT - Alors que son château du Champ de Bataille, le « Versailles normand », vient d'obtenir trois étoiles au Guide vert, cette figure de l'architecture d'intérieur, grand collectionneur de mobilier du XVIIe et du XVIIIe, demeure incontournable, à Paris et ailleurs. Y a-t-il un style Garcia ? La question le fait sourire. « Les gens veulent vous attribuer des genres. Mais je vais tout vous dire : je suis Docteur Jekyll et Mister Hyde. Celui qui pendant dix ans a remeublé Versailles et réaménagé les salles XVIIe et XVIIIe du Louvre et qui, en même temps, a fait le Wynn et le NoMad, à Las Vegas. C'était la même histoire lorsque j'avais 20 ans. J'avais une passion pour les antiquités et pour le mobilier de Jean-Michel Frank, un moderniste dont personne ne voulait à l'époque. » À découvrir TV ce soir : retrouver notre sélection du jour S'il n'a pas un style – comme il l'affirme –, Jacques Garcia a une patte, une signature. Un goût certain pour marier les époques, pour créer des décors feutrés et opulents – parfois trop, relèvent ses détracteurs. « Paris est rempli de ses décors où il mêle intelligemment le passé et le futur, souligne Ève Ruggieri. Ses décors, évoqués par cette amie proche, ce sont ceux des fleurons du Groupe Barrière, comme le Fouquet's, mais aussi les adresses des frères Costes…
Le Figaro
21 hours ago
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L'expo Giorgio Armani Privé, le livre de Sierra Greer, un roman de Thuân... La semaine culture de Madame Figaro
Une expo et deux livres : l'essentiel à voir et à lire, conseillé par la rédaction cette semaine. Invitation au rêve En janvier 2005, Giorgio Armani présentait sa première collection de haute couture à la Fashion Week de Paris. Pour fêter ses vingt ans de création au sommet de l'élégance et du raffinement, le couturier italien présente Giorgio «Armani Privé 2005-2025. Vingt ans de haute couture», une exposition rétrospective à Armani/Silos, l'ancien grenier à blé milanais de quatre étages qu'il avait transformé en musée en 2015. «Dans mes collections de haute couture, j'exprime ma vision du style et de l'élégance à travers l'artisanat et le savoir-faire : c'est le seul domaine où je peux m'exprimer sans limites, explique le designer de 90 ans. Deux décennies de Giorgio Armani Privé ont été un voyage extraordinaire et libérateur. Aujourd'hui, je souhaite le partager avec un public plus large, l'invitant à entrer dans ce rêve qui est le mien – un rêve de robes tissées d'imagination et de grâce. Un monde très spécial qui prend un nouveau sens à travers cette exposition.» Au programme : 150 robes aux lignes majestueuses, aux matières précieuses et aux broderies semblables à des bijoux, faisant vivre l'artisanat d'exception et revivre la magie des nuits hollywoodiennes, avec de nombreux modèles portés par les célébrités du monde entier. Au fil des pièces, les visiteurs entreprennent aussi un voyage sensoriel, olfactif et sonore, portés par des effluves de Bois d'Encens (le parfum emblème de la collection Armani Privé) et bercés par une bande-son originale spécialement créée pour l'exposition par L'Antidote. Le style inimitable d'un génie créatif. C. P. Publicité «Giorgio Armani Privé 2005-2025. Vingt ans de haute couture», ouverte au public jusqu'au 28 décembre, à Armani/Silos, à Milan (Italie). Dans la peau d'un robot Mademoiselle Robot, de Sierra Greer, Éditions Gallimard, 320 p., 23 €. Traduit par Hélène Cohen. Sp Annie veut à tout prix satisfaire les désirs de Doug. Annie est une caricature de femme aliénée, sous emprise et complètement soumise. Ce qui ne l'empêche pas d'être hypersexy et d'avoir une libido de compétition. Elle traîne un peu la patte sur le ménage, mais elle fait des efforts. Annie est une machine. Doug en a fait l'acquisition pour se remettre de son divorce, et il vient d'enclencher le mode « intelligence émotionnelle » d'Annie pour enrichir leurs interactions. Il ne va pas être déçu. On entend parler tout le temps désormais de cette fameuse IA qui, comme de bien entendu, fascine autant qu'elle inquiète. Ici, c'est encore de la science-fiction : Annie est une Stella, robot dont la peau en silicone, les cheveux, les gestes… ressemblent absolument à ceux des humains. Elle mange mais ne digère pas toutefois et doit vider sa «poche stomacale», elle doit augmenter sa température quand son chéri l'approche et se recharger régulièrement. Beaucoup de réglages en somme. Côté cognitif, c'est un long apprentissage, et les erreurs sont nombreuses, notamment quand elle «couche» avec un ami de Doug, ne sachant comment lui dire non. C'est dur d'être une machine si fragile. Doug va lui faire payer très cher sa trahison, si bien que s'enclenche une relation perverse entre l'homme et son robot, huis clos amoureux intense et retors. Mais Annie apprend à toute vitesse et, fût-elle programmée pour obéir, aspire à la liberté. Jouant avec les exigences et fragilités masculines, partant de l'idée que les hommes finalement sont leurs propres victimes, le roman surfe avec jubilation sur cette hypothèse d'une IA de plus en plus identique à nous. Si Annie est animée d'une conscience et d'émotions, plus grand-chose ne la distingue d'un humain. Vertigineux. I. P. Mademoiselle Robot, de Sierra Greer, Éditions Gallimard, 320 p., 23 €. Traduit par Hélène Cohen. Une histoire d'amour et d'exil B-52 ou celle qui aimait Tolstoï, de Thuân, Éditions Actes Sud, 160 p., 18 €. Sp Dans son nouvel ouvrage, et son premier écrit directement en français, Thuân, auteure et traductrice en vietnamien de Michel Houellebecq et Patrick Modiano, détourne avec une piquante ironie les codes de la romance en temps de guerre. Son héroïne, médecin, est aujourd'hui en charge d'une femme d'origine russe, emprisonnée dans un pénitencier de la banlieue parisienne et prénommée Anna, comme Anna Karénine. Une rencontre qui réveille le souvenir d'une plus ancienne, qu'elle eut alors qu'elle était toute jeune praticienne. Elle avait pour mission de soigner un Américain enfermé à Hao Lo, la prison surnommée «Hanoï Hilton», où les conditions de détention étaient déplorables. Le patronyme était là aussi, très tolstoïen : André Bolkonsky, le héros de Guerre et Paix. Elle a sauvé physiquement et moralement cet homme, lui glissant des pages de roman et échangeant brièvement en russe, une langue qu'elle connaissait pour l'avoir étudiée à Leningrad. Ils se sont aimés, peut-être, presque sans un mot ni un geste, sous les surveillances et méfiances croisées du pouvoir communiste, de la famille dysfonctionnelle de la jeune femme, d'eux-mêmes aussi, en ces temps d'espionnage et de trahison… Thuân aurait pu donner dans le Roméo et Juliette sur fond de guerre du Vietnam, la fresque à grand spectacle façon Autant en emporte le vent, elle a choisi la distance drolatique et l'observation pince-sans-rire, au fil de saynètes allant et venant entre passé et présent, où elle refuse résolument le romantisme pour mieux donner corps à l'étrangeté et à l'absurde dans lesquels évolue sa narratrice. Fille d'une mère haineuse, employée d'un gouvernement paranoïaque, cette perpétuelle exilée au regard tranchant comme une lame n'ouvre sa porte qu'à des amants qui jamais ne demeurent, et s'obstine, malgré tout, à rester libre. M. T. H. Publicité B-52 ou celle qui aimait Tolstoï, de Thuân, Éditions Actes Sud, 160 p., 18 €.
Le Figaro
a day ago
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Huawei Watch GT 4 : la montre connectée performante passe à moitié prix sur le site officiel
Si de nombreuses montres connectées peuvent négliger le design au profit des performances, Huawei accorde autant d'importance à l'un qu'à l'autre avec sa Watch GT 4. À l'occasion des soldes d'été, il est possible de l'acquérir pour 200 euros de moins. Alors que la plupart des constructeurs conçoivent une montre connectée avant tout pour un usage sportif et adaptent son design en conséquence, Huawei bouscule cette logique avec un modèle au style élégant, tout en restant adapté à une utilisation physique. Il s'agit de la Huawei Watch GT 4, normalement proposée à 399,99 euros, qui bénéficie des soldes d'été pour passer à 199,99 euros sur le site officiel de la marque. Ce montant peut être réparti en quatre fois sans frais, soit 50 euros par mois. En plus de la livraison gratuite, d'autres avantages vous sont offerts, comme un bracelet Huawei EasyFit 3 inclus et des réductions sur d'autres accessoires. VOIR LA HUAWEI WATCH GT 4 ICI Les meilleures offres du moment sur les montres connectées : La montre connectée Huawei Watch GT 4 en promotion à moitié prix sur le site officiel Bien que la Huawei Watch GT 4 mise avant tout sur son design, elle reste un modèle complet. Sur son écran AMOLED de 1,32 pouce, vous pouvez consulter de nombreuses données relatives à votre santé, telles que votre fréquence cardiaque, votre niveau de stress, ou encore la qualité de votre sommeil. Pour suivre au mieux vos activités, plus de 100 modes d'entraînement sont disponibles, permettant à la montre de s'adapter à tous les types de sport. De nombreuses personnalisations sont proposées pour la Huawei Watch GT 4, notamment avec deux tailles (41 mm ou 46 mm) et plusieurs coloris : argent, noir, blanc, gris, doré, marron ou vert. Cliquez ici pour profiter de l'offre sur la montre connectée Huawei Watch GT 4 sur le site de la marque Contenu conçu et proposé par nos Experts Shopping. L'équipe Shopping du Figaro est indépendante de la rédaction. Les prix mentionnés dans cet article le sont à titre indicatif. Lorsque vous achetez via nos liens de vente, nous pouvons percevoir une commission d'affiliation.
