Dernières actualités avec #dirigeants


La Presse
a day ago
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Moins d'objectifs annuels atteints pour les dirigeants de Couche-Tard
(Montréal) Les principaux dirigeants d'Alimentation Couche-Tard ont fait moins bonne figure dans leur évaluation annuelle que l'an dernier, selon des documents réglementaires envoyés aux actionnaires. Stéphane Rolland La Presse Canadienne En moyenne, les principaux dirigeants de la société lavalloise ont atteint 67,33 % de leurs objectifs annuels au cours de l'exercice 2025 clos le 27 avril, peut-on lire dans sa circulaire de direction. Cela se compare avec une note de 92,57 % au cours de l'exercice précédent. En ce qui concerne l'objectif de rentabilité, le bénéfice net de 2,6 milliards US ne représentait que 85,59 % de la cible fixée par la société, un seuil insuffisant pour obtenir le boni annuel lié aux cibles financières. Dans le document, Couche-Tard souligne qu'elle a affronté des vents contraires au cours de l'exercice en raison des conditions économiques défavorables qui ont eu un impact sur l'achalandage et la demande de carburant. Elle affirme avoir livré une bonne performance sur les éléments qu'elle contrôle. « La direction a continué de mettre fortement l'accent sur la rigueur en matière de coûts et de veiller à l'exécution des différentes initiatives internes et externes faisant partie de son plan stratégique pluriannuel », peut-on lire dans le document. Couche-Tard ne dévoile pas la nature des objectifs individuels des dirigeants à ses actionnaires pour des « raisons de concurrence ».


Le Figaro
a day ago
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Après l'annonce d'une trêve, les déplacés cambodgiens et thaïlandais entre espoir et méfiance
La Thaïlande et le Cambodge, réunis par l'intermédiaire de la Malaisie, se sont mis d'accord pour cesser les hostilités lundi à minuit (17H00 GMT), après cinq jours d'affrontements meurtriers à leur frontière. En décomptant les minutes jusqu'à minuit, heure à laquelle la trêve avec le Cambodge devrait officiellement prendre effet, Jeanjana Phaphan est partagée entre un espoir fragile et des doutes sur la possibilité d'une paix durable. «Je serais tellement contente si le cessez-le-feu avait vraiment lieu», confie la paysanne thaïlandaise de 48 ans, qui a fui il y a quelques jours avec son fils de trois ans sa maison à la frontière, dans le district de Phanom Dong Rak. «Si ça se termine vraiment, je serai enchantée, la plus grande joie que j'aurai ressentie depuis longtemps», assure-t-elle, depuis un refuge dans la ville de Surin, à 50 km de la frontière. Les dirigeants cambodgiens et thaïlandais ont convenu qu'un cessez-le-feu «inconditionnel» prendrait effet à minuit lundi (17H GMT), après cinq jours de combats autour de cette frontière qui ont fait au moins 38 morts. Environ 300.000 personnes ont fui la zone, alors que les deux camps ont déployé des chars, des avions de combat et des troupes au sol pour un territoire disputé de longue date, où se trouvent notamment des temples anciens. La nouvelle du cessez-le-feu a provoqué une vague de soulagement, teintée d'un certain scepticisme parmi ceux qui ont fui depuis le début des combats, le 24 juillet. Publicité «Des paysans comme nous» «Si nos deux pays continuent de se battre, les souffrances et les pertes ne feront que s'aggraver», dit Jeanjana. «Quand j'entends des voisins raconter que leur toit a été traversé par des balles, mon cœur se serre. Entendre des gens qui pleurent ce qu'ils ont perdu me fend vraiment le cœur», ajoute-t-elle, la voix tremblante, les larmes aux yeux. «Les gens de l'autre côté sont des civils aussi, tout comme nous. De notre côté, nous ne sommes que des paysans, et je crois qu'ils sont des paysans comme nous. Des gens ordinaires qui travaillent pour survivre.» L'accord de paix a été signé en Malaisie, sous la médiation de son Premier ministre Anwar Ibrahim, après l'intervention du président américain Donald Trump et de négociateurs chinois. Assis sur une natte en paille à côté de sa femme, Tee Samanjai ne pense pas à ces discussions au sommet, mais à sa vie quand il sera de retour à la ferme. «La première chose que je ferai en rentrant, ce sera de vérifier les poulets, fertiliser le riz, et prendre soin des champs», détaille l'homme de 68 ans. Mais l'inquiétude n'est pas loin. Les récents combats ont été les plus meurtriers depuis les affrontements entre 2008 et 2011. «Personne n'a confiance» «J'ai toujours des doutes sur le fait que le Cambodge respectera ce qu'il a convenu», tempère Tee. «On pourrait rentrer à la maison, mais sans tranquillité d'esprit. Je veux rentrer mais je n'ai pas du tout confiance dans le Cambodge. Personne dans notre village n'a confiance.» De l'autre côté de la frontière, dans un temple à Phumi Bak Thkav où il a trouvé refuge, Say Yoeun partage beaucoup de points communs avec son homologue thaïlandais. «Je ne suis pas heureux dans un endroit comme celui-ci», explique le fermier cambodgien de 55 ans. «Ma maison et mon bétail me manquent, et je ne peux pas prendre soin de ma rizière.» Les commandants cambodgiens et thaïlandais doivent se rencontrer mardi matin tôt si la trêve tient, avant que les villageois ne puissent rentrer chez eux et commencent à répertorier les pertes dues au conflit. Pour Kavindhra Tiamsai, qui a évacué sa mère de la zone d'affrontements, ces combats ont mis en lumière la manière dont les habitants des périphéries des deux pays sont marginalisés par leurs gouvernements. «Un cessez-le-feu est une bonne option, mais c'est aussi le minimum», estime cette Thaïlandaise de 33 ans. «Nous avons besoin d'un plan global et concret, qui corresponde aux réalités de la vie en milieu rural. Un plan qui ne part pas du principe qu'évacuer est quelque chose de facile, ni même de possible, alors que la plupart des familles n'ont pas de moyen de transport, pas d'argent pour amortir, et aucun filet de sécurité».


Le Figaro
2 days ago
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Cambodge-Thaïlande : l'espoir d'un cessez-le-feu au cinquième jour des combats
Les dirigeants des deux royaumes d'Asie du Sud-Est sont attendus ce lundi en Malaisie, sous l'œil des États-Unis et de la Chine, pour apaiser les tensions qui ont dégénéré durant cinq jours d'affrontements meurtriers à leur frontière. Les dirigeants thaïlandais et cambodgien sont attendus lundi 28 juillet en Malaisie pour apaiser les tensions qui ont dégénéré durant cinq jours d'affrontements meurtriers à leur frontière. La Thaïlande et le Cambodge s'opposent depuis des décennies sur le tracé de leur frontière commune, définie au temps de l'Indochine française, mais la région n'avait plus connu de tel épisode de violences depuis 2011. Les échanges de tirs, notamment d'artillerie, et les frappes aériennes ont fait depuis jeudi au moins 35 morts et provoqué le déplacement d'environ 200.000 personnes. Bangkok et Phnom Penh sont convenus de se rencontrer pour la première fois lundi après-midi près de Kuala Lumpur, sous l'œil des États-Unis et de la Chine, mais à quelques heures de la réunion, des combats continuaient de faire rage près de temples angkoriens contestés. Publicité Double langage Les deux capitales s'accusent mutuellement d'avoir ouvert les hostilités et de tenir un double langage, chaque camp ayant exprimé sa volonté de rétablir la paix, sans joindre les actes à leur parole jusque-là, malgré les appels de leurs principaux partenaires internationaux. «Nous ne pensons pas que le Cambodge agisse de bonne foi, compte tenu de leurs actions pour régler le problème. Ils doivent faire preuve d'une intention sincère», a déclaré le premier ministre thaïlandais par intérim Phumtham Wechayachai, depuis un aéroport de Bangkok. Assaut nocturne «Nous avons besoin de discussions bilatérales pour négocier l'arrêt des combats. Cependant, un cessez-le-feu ne signifie pas que tout reviendra comme avant», a-t-il prévenu. Le Cambodge a affirmé lundi matin que le camp rival avait lancé un assaut près de temples contestés du nord-ouest. «À 3h10 du matin (20h10 GMT dimanche), les forces thaïlandaises ont continué d'attaquer en premier», a indiqué lundi la porte-parole du ministère cambodgien de la Défense, Maly Socheata. «C'est le cinquième jour que la Thaïlande a envahi le territoire cambodgien avec des armes lourdes et le déploiement de beaucoup de soldats», a-t-elle déclaré. Des journalistes de l'AFP présents à Samraong, dans le nord-ouest du Cambodge, à une vingtaine de kilomètres de la frontière, ont également entendu des bruits de tirs d'artillerie durant la nuit de dimanche à lundi. Dimanche soir, l'armée thaïlandaise a dit s'attendre à une «opération militaire majeure» de ses adversaires, en faisant état de combats à sept endroits différents. Publicité Phumtham Wechayachai et le premier ministre cambodgien Hun Manet doivent se rencontrer à Putrajaya, la capitale administrative malaisienne, à 15 heures heure locale (7 heures GMT), selon Bangkok. Le chef du gouvernement malaisien Anwar Ibrahim joue le rôle de médiateur, son pays occupant la présidence tournante de l'Association des nations d'Asie du Sud-Est (Asean) dont la Thaïlande et le Cambodge sont membres. Paix «le plus tôt possible» La réunion sera aussi «co-organisée par les États-Unis, avec la participation de la Chine», a précisé Hun Manet. Le président américain Donald Trump, qui a appelé le chef des deux camps samedi, a exhorté les deux pays à s'entendre autour d'un accord rapide, sous peine de geler les discussions portant sur les droits de douane prohibitifs qui doivent frapper ces deux économies dépendantes des exportations le 1er août. Des représentants américains sont en Malaisie pour «soutenir les efforts de paix», a déclaré le secrétaire d'État américain Marco Rubio. «Nous voulons que ce conflit se termine le plus tôt possible.» Les affrontements ont officiellement fait 22 morts côté thaïlandais, dont huit soldats, et 13 morts, dont cinq militaires, côté cambodgien. Plus de 138.000 Thaïlandais ont évacué les zones à risques, selon Bangkok, et plus de 80.000 Cambodgiens ont fait de même, d'après Phnom Penh. Les relations diplomatiques entre les deux royaumes voisins, liés culturellement et économiquement, sont au plus bas depuis des décennies. L'épisode en cours tire son origine de la mort d'un soldat khmer, fin mai, lors d'un échange de tirs dans une zone contestée. Depuis, les deux royaumes ont annoncé une série de mesures qui ont tari les échanges commerciaux et le déplacement des personnes, sur fond de flambée du discours nationaliste.


Le Figaro
3 days ago
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Trump annonce que la Thaïlande et le Cambodge ont accepté de se rencontrer en vue d'un cessez-le-feu
«Ils ont convenu de se rencontrer immédiatement et de trouver rapidement un accord de cessez-le-feu», a écrit le président américain sur son réseau Truth Social après avoir échangé avec les deux dirigeants. Donald Trump a déclaré samedi que la Thaïlande et le Cambodge ont accepté de se rencontrer en vue d'un cessez-le-feu, les deux pays s'affrontant depuis jeudi à cause d'un différend frontalier. «Ils ont convenu de se rencontrer immédiatement et de trouver rapidement un accord de cessez-le-feu», a écrit le président américain sur son réseau Truth Social après avoir échangé avec les deux dirigeants.


La Presse
21-07-2025
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Incident de cybersécurité sous enquête chez Colabor
Cette entreprise inscrite à la Bourse de Toronto dit avoir identifié dimanche un incident ayant eu un impact sur ses systèmes technologiques internes. Une enquête a été déclenchée suite à une brèche de cybersécurité chez Groupe Colabor, un distributeur et grossiste alimentaire de Saint-Bruno-de-Montarville. Cette entreprise inscrite à la Bourse de Toronto dit avoir identifié dimanche un incident ayant eu un impact sur ses systèmes technologiques internes. Les dirigeants ont précisé lundi soir ne pas connaître encore toute l'étendue, la nature et l'impact de l'incident, ni la mesure dans laquelle les données des clients, des fournisseurs ou des employés ont pu avoir été consultées. L'entreprise vaut une centaine de millions de dollars en Bourse et cet évènement survient alors que les dirigeants doivent présenter jeudi la plus récente performance financière trimestrielle de la compagnie. La direction soutient que l'incident peut entraîner des perturbations jusqu'à ce que les systèmes concernés soient entièrement rétablis. Colabor souligne avoir retenu les services d'experts en cybersécurité pour l'aider dans les efforts de confinement et de correction de l'incident, ainsi que pour mener une enquête approfondie afin d'en comprendre l'étendue et l'impact. Les dirigeants disent avoir pris des mesures pour protéger le réseau et les données dès la détection de l'incident. Il n'a pas tout de suite été possible d'obtenir plus de détails. Groupe Colabor dessert notamment les créneaux de l'hôtellerie, de la restauration et des institutions au Québec et dans les provinces de l'Atlantique en offrant entre autres produits des poissons, des fruits de mer et des viandes.