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Matchs d'improvisation : la jeunesse de tous horizons joue le jeu de l'oral au Théâtre Marigny
Matchs d'improvisation : la jeunesse de tous horizons joue le jeu de l'oral au Théâtre Marigny

Le Figaro

time2 days ago

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Matchs d'improvisation : la jeunesse de tous horizons joue le jeu de l'oral au Théâtre Marigny

Réservé aux abonnés Sous l'égide de Marc Ladreit de Lacharrière, 48 collégiens ont concouru pour le 15e Trophée d'impro culture & diversité. Le grand mécène Marc Ladreit de Lacharrière peut se féliciter du chemin parcouru. Créé par sa Fondation culture & diversité en 2010, le Trophée d'impro culture & diversité s'est imposé comme un programme national d'envergure au service de l'éducation artistique et culturelle. La 15e édition de l'événement, qui s'est tenue le 17 juin 2025 au Théâtre Marigny (propriété du milliardaire), en fut une brillante démonstration. La journée s'est articulée en deux actes : l'après-midi, huit équipes, composées chacune de six jeunes, se sont rencontrées lors de matchs d'improvisation afin de désigner les deux équipes finalistes. Plus tard, ces dernières se sont retrouvées sur scène pour disputer le match final. La soirée s'est poursuivie avec un match de gala réunissant des jeunes, d'anciens participants du trophée, ainsi que des comédiens professionnels, aux côtés de Jamel Debbouze, parrain du programme. Le second prix remis par Élisabeth Borne De nombreuses personnalités engagées dans l'opération étaient présentes aux côtés du fondateur…

L'artiste JR plante un arbre géant au Carré Sainte-Anne de Montpellier
L'artiste JR plante un arbre géant au Carré Sainte-Anne de Montpellier

Le Figaro

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L'artiste JR plante un arbre géant au Carré Sainte-Anne de Montpellier

Dans ce lieu d'exposition de l'Hérault fraîchement restauré, l'artiste a imaginé une œuvre monumentale destinée à célébrer la diversité. Le clocher, notamment, montrait des signes de faiblesse. Le Carré Sainte-Anne de Montpellier, lieu d'exposition situé dans une église désacralisée, a fait l'objet de huit années de travaux pour retrouver son lustre. Il a rouvert ses portes fin mai. Un mois plus tard, il accueille en son sein un arbre de l'artiste à succès JR, qui a abandonné son appareil photo pour faire pousser cette installation monumentale. L'œuvre principale d'une exposition personnelle intitulée Adventice. À découvrir TV ce soir : retrouver notre sélection du jour Aux branches pendent des mains en papier. « L'arbre est fait de toutes les mains que vous laisserez ici, comme une mémoire collective en perpétuelle évolution », a assuré JR devant des visiteurs. Les Montpelliérains avaient été invités à déposer l'empreinte de leurs mains avant le début de l'exposition. À travers ce projet, relaie le magazine municipal En Commun , l'artiste ambitionne de célébrer à son tour la diversité. « Le mot 'adventice' signifie qui vient de l'extérieur. C'est une herbe, une graine, une main tendue. C'est aussi une idée forte pour notre époque : ce qui vient d'ailleurs peut enrichir un sol, une culture, une ville. » À lire aussi JR relooke à nouveau la façade du Palais Garnier: après la caverne, la grotte Publicité Restauration des décors JR affirme s'être inspiré du fleuve montpelliérain. « Au Moyen ge, sur les rives du Lez, la laine lavée importée d'Espagne ou d'Afrique charriait des graines lointaines. Ces plantes ont poussé ici, discrètes mais bien réelles. Elles ont changé à jamais le paysage. » Cet artiste engagé (lui préfère le terme « engageant ») a rencontré le succès en 2004 avec ses Portraits d'une génération, des clichés de jeunes de banlieue parisienne. Depuis, ses installations grand format à mi-chemin entre photographies et collages font le tour du monde. Il a été invité à redécorer, de façon éphémère, le Pont-Neuf comme la Pyramide du Louvres, avant des incursions dans d'autres domaines. En 2024, il a par exemple imaginé l'une des suites du train de luxe Venice Simplon-Orient-Express. Le Carré Sainte-Anne, qui a accueilli avant sa fermeture des œuvres de Gérard Garouste ou Hervé Di Rosa, s'est refait une beauté pour un montant s'élevant à cinq millions d'euros, selon la municipalité. Aux travaux de structures a succédé la restauration des décors originaux de cette église de la fin du 19e siècle, située dans le quartier historique de l'Écusson. Où trôneront, jusqu'au mois de décembre, l'arbre de JR et ses ramifications symboliques.

La résilience féroce d'Allison Russell
La résilience féroce d'Allison Russell

La Presse

time2 days ago

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La résilience féroce d'Allison Russell

Devant une foule qui la connaissait sans doute fort peu, Allison Russell a offert un concert incandescent, jeudi, sur la place des Festivals. Elle a misé sur le groove et tout ce qui brûle en elle pour cet évènement qui fut aussi sa lettre d'amour à Montréal, la ville où elle est née. Ce qui happe, chez Allison Russell, c'est d'abord son chant. Cette voix ronde et chaude qui, sur scène, se déploie avec une force insoupçonnée et avec quelque chose de rageur qu'on n'attendait pas non plus. Or, ça ne devrait pas être un sujet d'étonnement. Les chansons d'Allison Russell ne représentent pas seulement ce qui se fait de mieux dans l'Americana – c'est-à-dire ce mélange de musiques racines comme le blues, la soul, le gospel, le folk et le bluegrass – à l'heure actuelle. Elles constituent une prise de parole. Elles parlent, souvent sans détour, de racisme (Eve Was Black) et de violence sexuelle. De résilience et d'empathie aussi. De cet amour qui panse les plaies (Persephone) et de celui dont le monde manque (Superlover). Ce n'est pas tous les jours qu'on se trouve devant une chanteuse qui ne défend pas que ses chansons, mais aussi des valeurs. Allison Russell, qui vit maintenant à Nashville, aux États-Unis, a notamment tenu à dire que « diversité » n'est pas un vilain mot. Il ne s'agissait pas seulement d'une affirmation de sa propre identité – elle se décrit comme queer –, mais d'une référence nette au climat social qu'on observe au sud de la frontière, où toutes sortes de minorités sont prises pour cibles. PHOTO ÉDOUARD DESROCHES, LA PRESSE Allison Russell a livré une prestation à la fois enlevante et incantatoire. Évoquant sa jeunesse montréalaise, elle a aussi beaucoup insisté sur l'importance de la scène artistique d'ici et dit combien il a été salvateur pour elle d'avoir accès facilement – et gratuitement – à de la culture. Sa profession de foi avait une résonance bien particulière dans le contexte où une candidate à la mairie de Montréal remet en question le modèle de gratuité actuel des grands festivals extérieurs au centre-ville. Lisez « Soraya Martinez Ferrada favorable aux zones payantes » Des grooves puissants Si le propos d'Allison Russell porte, c'est bien sûr parce qu'il est livré dans un emballage musicalement extrêmement solide. Ses trois musiciennes et elle ont navigué pendant 90 minutes entre grooves puissants, incantations blues, bluegrass pesant et même un peu de blues cadien. Au centre de tout ça, la chanteuse dansait et tournoyait avec une joie féroce. On avait compris dès l'entrée en matière, Hy-Brasil, interprétée a capella après sa belle introduction à la clarinette, que la soirée ne serait pas banale. Ce que l'artiste a confirmé en interprétant Montreal et Springtime avec une énergie, mais aussi beaucoup de nuance. Son seul défaut est d'avoir choisi d'interpréter Persephone et Superlover en formule acoustique, au milieu du spectacle : il n'est pas facile de créer une bulle d'intimité à la place des Festivals… « Ça fait du bien à mon esprit d'être ici », a lancé Allison Russell, au début de son concert, qui était assurément son plus imposant en ville en carrière. Elle parlait de sa joie d'être de retour dans la ville où elle a grandi, mais son sentiment fut sans doute partagé par bien des spectateurs pour d'autres raisons. Sa prestation, à la fois enlevante et incantatoire, avait en effet quelque chose de libérateur. On mettrait notre main au feu que ceux, sans doute nombreux, qui s'étaient déplacés par curiosité retiendront désormais son nom.

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