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24 Heures
3 days ago
- Science
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Pieds nus, un enfant autiste fuit son école à Thônex pour rejoindre Nice
Le garçon de 9 ans s'est échappé de son école spécialisée pour rejoindre sa grand-mère. Il a été intercepté par les douaniers français à l'entrée de l'autoroute. Publié aujourd'hui à 16h26 L'enfant autiste marchait sans chaussures en direction de l'autoroute lorsqu'un automobiliste a alerté les autorités de sa présence. Getty Images En bref: Un enfant autiste de 9 ans a fugué de son école spécialisée de Thônex avant d'être intercepté par les douaniers français à Thônex-Vallard. Le garçon, qui voulait rejoindre sa grand-mère à Nice, marchait torse nu et sans chaussures en direction de l'autoroute lorsqu'un automobiliste a alerté les autorités de sa présence. L'enfant s'est échappé le 20 juin vers 15 h en escaladant un grillage à l'aide d'un arbre, malgré l'obligation de surveillance permanente dont il devait faire l'objet, selon « 20 minutes ». Après avoir franchi l'enceinte de l'école, il a traversé un pont et poursuivi sa route vers la frontière française. Les douaniers l'ont heureusement intercepté avant qu'il n'atteigne l'autoroute. Sa seconde fugue C'est la deuxième fois que ce garçon fait une fugue de ce genre. En juin 2023, il avait déjà réussi à s'échapper de l'établissement en utilisant la même méthode. Une fillette l'avait alors découvert dans la rue et l'avait ramené à son école de Thônex. Après ce premier événement, les parents avaient demandé la mise en place de mesures de sécurité renforcées. Un protocole personnalisé avait été établi, mais selon les parents, ces mesures se limitaient aux actions à entreprendre en cas de fugue. Le père et la mère, très inquiets par la localisation de l'école dans une zone qu'ils qualifient de «haut risque», ont exprimé leur frustration face à la réponse de la direction qui leur aurait indiqué que «le risque zéro n'existait pas». De nouvelles mesures contre la fugue Le Département de l'instruction publique (DIP) a précisé que plusieurs facteurs avaient contribué à cette fugue: une activité inhabituelle en extérieur due à la forte chaleur et l'annonce de la venue d'un proche auraient modifié les repères habituels de l'enfant. L'équipe éducative a alerté la police quatre minutes après la disparition du garçon. Le DIP affirme que l'événement de la fugue a été pris très au sérieux et que des améliorations concrètes seront mises en œuvre à la rentrée scolaire, soit un renforcement de la sécurisation des espaces extérieurs et une meilleure communication lors des activités exceptionnelles. Les parents, encore sous le choc, envisagent de porter plainte. Au sujet de la santé mentale Newsletter «La semaine genevoise» Découvrez l'essentiel de l'actualité du canton de Genève, chaque semaine dans votre boîte mail. Autres newsletters Claude Béda est journaliste à la rubrique vaudoise de 24 heures. Licencié en sciences sociales et politiques, passionné par les sujets de société et la vie des gens d'ici, il a couvert plusieurs régions du canton, avant de rejoindre la rédaction lausannoise. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


24 Heures
4 days ago
- 24 Heures
Comment protéger vos données numériques avant de partir en voyage
Les douaniers américains et chinois peuvent fouiller vos appareils sans mandat. Les experts recommandent même d'utiliser des téléphones jetables pour certaines destinations. Publié aujourd'hui à 09h56 Faites attention au type de données numériques que vous emmenez en vacances. KEYSTONE En bref: Les articles ABO sont réservés aux abonnés. S'abonner Déjà enregistré.e ou abonné.e? Se connecter


Le Parisien
05-07-2025
- Business
- Le Parisien
50 kg de tabac et 800 comprimés de « drogue du pauvre » : deux passeurs interceptés par les douanes sur l'A1
On la surnomme « la drogue du pauvre », parce que son coût d'achat et de revente reste très faible. À l'origine, la Prégabaline est un médicament générique utilisé dans le traitement de l'épilepsie. « Mais sur Paris , c'est devenu un problème de santé publique, qui fait des ravages chez les jeunes mineurs étrangers non accompagnés, qui le consomment comme une drogue, détaille la substitute du procureur, Anaïs Boucher, ce vendredi 4 juillet, au tribunal de Senlis (Oise). Il provoque la confusion, le coma et parfois la mort. » Le 12 mai dernier, les douaniers en opération de contrôle à la barrière de péage de Chamant sur l'A1, découvrent 600 comprimés de médicament à bord d'une Citroën C3 qui circule dans le sens Lille-Paris. Dans le même véhicule se trouvent aussi 50 kg de tabac de contrebande. Deux bonnes raisons de placer en garde à vue les deux occupants de la voiture, le conducteur Hacen G., 26 ans, et son passager Anouar A., 30 ans. Ce dernier prétend que les médicaments correspondent à sa consommation personnelle, et que le tabac serait à « un certain Ismaël, qui l'héberge et auquel il voulait rendre service ». De son côté Hacen G. affirme qu'il ignorait la présence des comprimés et qu'Anouar A. devait lui donner 150 euros en échange du transport de tabac. Les deux hommes prétendent aussi avoir embarqué leur chargement à Valenciennes mais les constatations sur le véhicule laissent plutôt penser que c'est en Belgique qu'ils sont allés chercher le tout. « C'est la première fois que je fais ce genre de transport », assure Anouar A. Un argument que ne peut pas reprendre à son compte Hacen G., puisque son casier judiciaire indique une condamnation pour détention de tabac de contrebande. « Nous n'avons aucun élément à propos d'un éventuel commanditaire et sur le téléphone en possession d'Anouar A., on a retrouvé des photos de l'ensemble de la marchandise mais aussi de cannabis conditionné », rappelle la substitute du procureur. À l'inverse, pour Me Fatthi Irguedi, l'avocat des deux prévenus, le profil même des deux hommes attestent qu'ils ne sont que les petites mains d'un éventuel trafic . « Ils sont tous deux en situation précaire, Anouar A. est sans domicile fixe et en situation irrégulière, Hacen G. vit chez un cousin, de petits boulots. Ils sont recrutés pour prendre tous les risques. » Le tribunal a condamné Anouar A. à dix mois de prison dont huit avec sursis probatoire et maintien en détention. Hacen G. écope de la même peine, à laquelle s'ajoute la révocation d'un sursis précédent à hauteur de quatre moi. Ce qui lui fera donc un total de six mois de prison ferme à purger. Les deux hommes devront s'acquitter de deux amendes douanières, l'une de 32 500 euros, soit 1,5 fois la valeur du tabac, et 225 euros pour la Prégabaline, soit la valeur d'achat précise de ce volume de médicaments. L