Dernières actualités avec #défilémilitaire

Le Soir
21-07-2025
- Entertainment
- Le Soir
Lunettes en cœur, robe en cuir rouge… la tenue originale de la princesse Delphine pour la fête nationale (photos)
De nombreuses personnalités politiques mais aussi la famille royale, donc la princesse Delphine, étaient présentes à Bruxelles pour assister au traditionnel défilé militaire ce lundi 21 juillet. Le choix de tenue de la princesse Delphine, accompagnée de son mari Jim O'Hare, a toutefois suscité quelques réactions. La princesse s'est installée vêtue d'une longue robe rouge en cuir, crantée et décorée de lacets rouges également.


24 Heures
17-07-2025
- Politics
- 24 Heures
Ce lien surprenant entre la Suisse et la célèbre Légion étrangère française
Le légendaire corps de l'armée de terre française a défilé ce lundi sur les Champs-Élysées, à Paris, pour la fête nationale française. Retour sur les origines helvétiques de cette redoutable troupe d'élite. Publié aujourd'hui à 14h00 Mis à jour il y a 7 minutes Environ 40 000 Suisses auraient servi dans la Légion étrangère depuis sa création en 1831 (ici, des «pionniers» lors d'un défilé du 14 Juillet sur les Champs-Élysées à Paris). AFP Cet article du 12 juillet 2022 a été mis à jour et republié sur notre site le 17 juillet 2025. La fête nationale française a lieu ce vendredi 14 juillet et l'événement est marqué chaque année par un défilé militaire sur les Champs-Élysées à Paris. Pour l'édition 2025 , ce sont au total plus de 5000 militaires à pied, plus de 90 avions et hélicoptères, 150 véhicules et 200 chevaux de la Garde républicaine qui, de 10 heures à midi environ, ont paradé sur la célèbre avenue de la capitale française. Dans le long cortège, une troupe en particulier est très attendue par les (télé)spectateurs. Il s'agit de la Légion étrangère . Ce légendaire corps de l'armée de terre française constitue l'une des unités d'élite des forces militaires de l'Hexagone. Il a toujours participé au défilé du 14 Juillet. La Légion étrangère marchant plus lentement que les autres unités (au rythme de 88 pas par minute, contre 120 en général), elle apparaîtra, comme d'habitude, à la fin du défilé des troupes à pied. Fer de lance de l'armée française, autant respectée que redoutée par les autres armées à l'étranger, véritable fierté nationale outre-Jura, la Légion étrangère est pourtant, dans une certaine mesure, la plus suisse des troupes françaises. En effet, ses origines sont étroitement liées aux soldats suisses. Récit. Des soldats suisses dès sa création La Légion étrangère est créée par le roi de France Louis-Philippe dans une ordonnance datée du 10 mars 1831. Deux raisons principales expliquent cette création. L'une est militaire: il faut dépêcher des renforts en Algérie, dont la France a lancé la conquête un an plus tôt mais où ses troupes s'enlisent face à la résistance farouche des «indigènes». Et comme l'opinion publique est hostile à l'envoi de troupes supplémentaires, les autorités optent pour l'engagement de mercenaires étrangers. L'autre raison est sociale: les autorités cherchent à contrôler les éléments jugés indésirables et/ou potentiellement dangereux de la population française de l'époque (meurtriers, criminels de droit commun, évadés, mendiants, mercenaires désœuvrés, exilés politiques et immigrés sans le sou), et pourquoi pas en les employant de manière utile.Dès sa création, la Légion rassemble différents corps étrangers de l'armée française, parmi lesquels des soldats suisses. Sur les sept bataillons formés en 1831, trois sont composés notamment d'Helvètes. Rappelons que la France (comme d'autres états) utilise depuis plusieurs siècles déjà des mercenaires suisses, réputés pour leur professionnalisme, leur bravoure et leur loyauté. Un Suisse pour premier commandant Cette nouvelle troupe est alors destinée à combattre hors du territoire continental du royaume de France (mais elle interviendra plus tard sur le sol de l'Hexagone, dès la guerre franco-allemande de 1870-1871). La première occasion sera donc l'Algérie. En 1831, cinq bataillons de légionnaires étrangers sont dépêchés sur place. Trois d'entre eux sont notamment composés de Suisses.C'est aussi un Suisse qui dirige l'expédition; Christophe Antoine Jacques Stoeffel. Cet ancien officier de l'armée napoléonienne est considéré comme le premier commandant de la Légion étrangère. La conquête de l'Algérie est le baptême du feu de la Légion étrangère. C'est aussi là qu'elle enregistre ses premières gloires, une trentaine d'années avant la bataille mythique de Camerone au Mexique. Environ 40 000 engagés suisses Par la suite, de nombreux autres Suisses rejoindront la Légion étrangère et combattront pour la France dans plusieurs guerres et sur différents continents, légalement ou non. Des dizaines de milliers de citoyens helvétiques masculins ont servi sous le fanion vert-rouge de la Légion étrangère depuis sa création en 1831. Un paradoxe pour un pays neutre. D'ailleurs, un tel engagement est-il légal? C'est la question que nous avons posée à la justice militaire suisse. Et la réponse est claire: c'est non. Le Code pénal militaire suisse, plus précisément son article 94, qui traite du service militaire étranger, stipule que «tout Suisse qui, sans l'autorisation du Conseil fédéral, aura pris du service dans une armée étrangère, sera puni d'une peine privative de liberté de 3 ans au plus ou d'une peine pécuniaire». De plus, «celui qui aura enrôlé un Suisse pour le service militaire étranger ou aura favorisé l'enrôlement sera puni d'une peine privative de liberté de 3 ans au plus ou d'une peine pécuniaire de 30 jours-amende au moins. La peine pécuniaire est cumulée avec la peine privative de liberté.» En outre, «en temps de guerre, le juge pourra prononcer une peine privative de liberté». Toutefois, un ressortissant suisse qui accomplit un service militaire dans un autre État, dans lequel il réside et dont il possède aussi la nationalité, n'est pas punissable, précise le même article. Mais il n'a pas toujours été défendu aux Suisses de s'engager dans la Légion étrangère, comme le rappelle Swissinfo . En 1859, les autorités helvétiques décidèrent d'interdire aux ressortissants de la Confédération de s'enrôler dans les armées d'autres pays. Sauf dans la Légion. Car ce corps était considéré par Berne comme une armée nationale et non pas comme une troupe de mercenaires. Mais, en 1927, la modification du Code pénal militaire helvétique interdira l'engagement des Suisses dans la Légion, au risque sinon de sanctions, neutralité de la Confédération oblige. Cela ne dissuadera pas certains Suisses de s'engager dans la Légion. Ceux qui se présentaient aux bureaux de recrutement en France trichaient sur leur identité et leur âge, et cela d'autant plus facilement que les autorités militaires françaises se montraient peu regardantes, celles-ci ayant besoin de soldats. Dès lors, comment expliquer que les Suisses peuvent s'engager, par contre en toute légalité, dans la Garde pontificale du Vatican, aujourd'hui encore? Sur ce point, la justice militaire suisse ne souhaite pas répondre, la question étant politique. Une autre source officielle à Berne, qui tient néanmoins à rester anonyme, le sujet étant sensible, nous explique qu'en fait les autorités suisses ne considèrent pas la Garde pontificale comme une armée mais comme une force de police. Ainsi, dans un procès-verbal du Conseil fédéral daté du vendredi 15 février 1929 , disponible sur le site internet des Archives fédérales suisses, on lit qu'«il est difficile de considérer la garde papale comme une armée étrangère au sens de l'article 94 du Code pénal militaire; cette troupe étant une simple garde de police, quiconque pourra y prendre du service, comme actuellement, sans l'autorisation du Conseil fédéral». Si les Suisses peuvent s'engager dans la Garde pontificale du Vatican, à la différence de la Légion étrangère, c'est parce que les autorités helvétiques ne la considèrent pas comme une armée mais comme une force de police. AP Au total, selon diverses sources, dont les Archives fédérales suisses , on estime qu'environ 40 000 Suisses ont servi dans la Légion étrangère depuis sa création il y a bientôt deux cents ans. Rien que pour les guerres d'Indochine (1946-1954) et d'Algérie (1954-1962), l'historien alémanique Peter Huber estime, dans son livre consacré au sujet *, entre 7000 et 8000 le nombre d'engagés helvètes dans la Légion (surtout des Alémaniques). À noter, sur cette même période, le documentaire du cinéaste neuchâtelois Daniel Künzi, «C'était la guerre» **, qui traite des légionnaires suisses lors de ces deux conflits coloniaux. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Comme bien d'autres étrangers qui ont rejoint la Légion, les engagés suisses ont, selon les cas, cherché à fuir la misère, à échapper à des poursuites judiciaires, voire à se battre pour la France par francophilie, ou, tout simplement, ont aspiré à l'aventure et à «voir du pays». Certains d'entre eux ont ainsi trouvé dans la Légion un refuge, un foyer, une famille, un emploi, un sens à leur vie. Combien de Suisses figurent aujourd'hui dans les rangs de la Légion étrangère? Impossible à savoir, d'autant que leur engagement y est interdit par le Code pénal militaire suisse depuis 1927. Sur le site internet officiel de la Légion , on peut lire que cette unité compte plus de 9000 hommes (les femmes n'y sont pas admises), soit 11% des effectifs totaux de l'armée de terre, qui sont issus de 140 nationalités différentes. Sans plus de détails. Rompez, vous n'en saurez pas plus! Ces Suisses célèbres de la Légion La Légion étrangère a compté dans ses rangs plusieurs Suisses célèbres. Parmi eux, un homme politique, le Bernois Ulrich Ochsenbein, l'un des sept premiers membres du Conseil fédéral et l'un des initiateurs de la Constitution fédérale de 1848. Après avoir perdu sa réélection en 1854, il rejoignit la Légion, où il grimpa jusqu'au grade de général de division. Y servirent aussi des intellectuels, comme le dramaturge genevois Michel Viala, l'écrivain neuchâtelois Blaise Cendrars ou encore l'écrivain austro-suisse Friedrich Glauser. Les couleurs de la Légion sont d'origine suisse Ajoutons que c'est aussi aux Suisses que la Légion étrangère doit ses couleurs officielles vert et rouge. Le vert était à l'origine celui de la vareuse et la garance celle du pantalon que portaient les soldats helvètes de la 2e Légion étrangère, surnommée «légion suisse», levée en 1855 par Napoléon III pour aller combattre en Crimée. Son existence sera éphémère puisqu'elle sera transformée, un an plus tard seulement, en 1er régiment étranger, qu'on continuera d'appeler «régiment suisse» jusqu'en 1859. Les couleurs officielles vert et rouge de la Légion étrangère (ici sur le fanion disposé au bout du fusil d'assaut du légionnaire à gauche) sont héritées de l'uniforme des soldats suisses de la 2e Légion étrangère, surnommée «légion suisse», créée en 1855, avant d'être supprimée l'année suivante. AFP Les Suisses sont cités dans l'hymne de la Légion L'empreinte des Suisses dans la Légion étrangère se retrouve jusque dans le «Boudin», le célèbre hymne de ce corps d'armé musique du «Boudin» est signée vers 1850 par l'ingénieur Wilhem, avec des arrangements de Dussenty, chef de musique du 1er régiment étranger. Mais on ignore l'identité de l'auteur des paroles, indique le site internet du magazine français «Historia» . À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Les paroles, justement. Elles commencent par le célèbre: «Tiens, voilà du boudin», répété trois fois. Mais le «boudin» dont il s'agit n'est pas la spécialité charcutière à laquelle on pense spontanément. Il s'agit en fait de la toile de tente pliée de manière serrée, dont la forme évoque cette préparation culinaire. Par extension, le «boudin» désigne le paquetage du légionnaire dans son intégralité. Le refrain du «Boudin» fait référence aux engagés suisses: «Pour les Alsaciens, les Suisses et les Lorrains.» La suite parle des Belges en des termes peu flatteurs: «Pour les Belges, y en a plus, pour les Belges, y en a plus, ce sont des tireurs au cul», répété deux fois. Pourquoi les Suisses et les Belges sont-ils cités dans le «Boudin»? Pour comprendre, il faut se replacer dans le contexte de la guerre franco-allemande de 1870-1871, explique la radio française Europe 1 . Lorsque le conflit éclate, le roi des Belges Léopold II fait rappeler au pays tous ses ressortissants qui se sont engagés dans la Légion étrangère. Car le jeune État belge, créé en 1830, est un pays neutre, comme la Suisse. Les légionnaires belges doivent donc restituer leur paquetage (leur «boudin»), sous les railleries de leurs désormais 1871, la Légion suspend les engagements volontaires d'étrangers. Elle n'autorise plus que l'incorporation des Suisses, mais aussi des Alsaciens et des Lorrains. L'Alsace et la Lorraine ayant été perdues par la France au profit de l'Allemagne, de nombreux jeunes issus de ces deux régions s'enrôlent dans la Légion pour ne pas devenir Allemands et éviter de faire leur service militaire côté «boche». La Légion sur tous les fronts Depuis le premier tiers du XIXe siècle, les légionnaires ont servi dans des dizaines de guerres et d'opérations militaires, où leurs actions ont souvent été remarquées: Algérie (guerres de conquête et d'indépendance), guerre franco-prussienne de 1870-1871, Première et Deuxième Guerres mondiales, Indochine, guerre du Golfe, ex-Yougoslavie, Rwanda, Afghanistan et Mali, notamment. En France, ses garnisons sont réparties dans une douzaine de localités en métropole (continent et Corse) et en outre-Mer. L'entraînement des légionnaires est réputé pour être particulièrement poussé, ce corps étant le fer de lance de l'armée de terre française. Des légionnaires du 3e régiment étranger d'infanterie s'entraident pour franchir un mur sur un parcours du combattant, au Centre d'entraînement en forêt équatoriale, en Guyane française. AFP ** «C'était la guerre», documentaire consultable gratuitement avec l'accord de son auteur sur Vimeo (code: spm2013). Nos artciles sur le service militaire et l'armée suisse Newsletter «La semaine vaudoise» Retrouvez l'essentiel de l'actualité du canton de Vaud, chaque vendredi dans votre boîte mail. Autres newsletters Fabrice Breithaupt est journaliste et secrétaire de rédaction RP depuis 1995. Il s'occupe des questions transfrontalières franco-suisses, mais aussi d'immobilier, d'emploi et de formation. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


Le Parisien
13-07-2025
- Politics
- Le Parisien
Paris : métros fermés, circulation interdite, sécurité… Le dispositif complet pour le défilé et le concert du 14 Juillet
Qui dit 14 Juillet dit traditionnel défilé militaire sur les Champs-Élysées . Et avec lui un dispositif de sécurité spécial, déjà partiellement en place dès dimanche soir en raison de la finale de la Coupe du monde des Clubs entre le PSG et Chelsea. Vendredi, le préfet de police de Paris Laurent Nuñez a indiqué sur RTL que « plus de 12 000 policiers et militaires de la gendarmerie seront engagés sur l'agglomération parisienne et tout particulièrement sur Paris » pour les soirées du 13 et 14 juillet, où se tiendront un concert et un feu d'artifice . Plus de 300 policiers municipaux et 400 pompiers supplémentaires seront également mobilisés le soir du 14 Juillet. Défilé sur les Champs-Élysées oblige, plusieurs stations de métro seront fermées « dès le début du service » et « à la demande de la préfecture de Police », selon la RATP . Sont concernées les stations Tuileries (ligne 1), Concorde (lignes 1, 8 et 12), Champs-Elysées-Clémenceau (lignes 1 et 13), George V (ligne 1), Charles de Gaulle - Étoile (RER A, lignes 1, 2 et 6), Argentine (ligne 1), Kléber (ligne 6) et Boissière (ligne 6). « Les correspondances ne seront pas assurées dans ces gares et stations », détaille la RATP. La réouverture interviendra sur ordre de la préfecture. En raison du Concert de Paris sur le Champ-de-Mars et du feu d'artifice à la tour Eiffel, d'autres stations seront fermées à partir de 19 heures. Il s'agit d' École Militaire (ligne 8), Bir-Hakeim (ligne 6), Passy (ligne 6), Trocadéro (lignes 6 et 9), Dupleix (ligne 6), Alma-Marceau (ligne 9), Boissière (ligne 6), Pont de l'Alma (RER C) et Champs de Mars - tour Eiffel (RER C). Dans le même temps, la préfecture de police instaure un large périmètre de sécurité, détaillé précisément dans l'arrêté , dans lequel « l'accès et la circulation des personnes sont réglementés » de 6 heures à 15 heures. Celui-ci s'étend de la Concorde à la place de l'Étoile, avec des extensions jusqu'aux Invalides et jusqu'à l'église de la Madeleine. De nombreux points de filtrage ont été mis en place. Dans la même logique, et en raison du concert et du feu d'artifice, trois autres périmètres de sécurité sont mis en place. Le premier de 13 heures à 15 heures autour du champ de Mars et des jardins du Trocadéro où l'accès sera réservé « aux services de police, de gendarmerie et de secours, aux riverains sur présentation d'un justificatif de domicile ou de travail et aux professionnels engagés sur la mise en place de la zone pyrotechnique ». Le second est instauré de 15 heures à 19 heures dans la même zone, en étant moins étendu. Le troisième périmètre, bien plus large, sera en place de 19 heures à 2 heures du matin mardi. Il comprend des zones allant jusqu'à Bir-Hakeim et Alma-Marceau. Les périmètres de sécurité cités s'accompagnent de restriction pour les personnes souhaitant y pénétrer. Et les règles fixées par la préfecture sont les mêmes qu'ils s'agissent du matin pour le défilé ou du soir pour le concert et le feu d'artifice. Les rassemblements « de nature revendicative » sont interdits, tout comme « le port, le transport et l'utilisation d'artifices de divertissement, des articles pyrotechniques, des armes à feu y compris factices et des munitions ainsi que tous objets susceptibles de constituer une arme (…) ou pouvant servir de projectile présentant un danger ». L'accès à certains chiens considérés comme « dangereux » est aussi prohibé. Pour rentrer dans ces périmètres, les forces de l'ordre sont aussi autorisées à procéder à des « palpations de sécurité, à l'inspection visuelle et à la fouille des bagages » et « des véhicules ».


Le Figaro
13-07-2025
- Politics
- Le Figaro
14-Juillet : tout savoir sur le «Comand Car», le véhicule à bord duquel le Président remonte les Champs-Élysées
Le Président défile chaque année sur les Champs-Élysées à bord du VLRA Command Car d'ACMAT. Adapté spécialement pour la cérémonie du 14 Juillet, ce 4x4 robuste symbolise la continuité de la République française. Cette année, lors du défilé du 14-Juillet sur les Champs-Élysées, le Président de la République Emmanuel Macron descendra l'avenue la plus célèbre du monde à bord d'un véhicule militaire emblématique : le VLRA Command Car d'ACMAT. Une tradition qui perdure depuis l'époque de Valéry Giscard d'Estaing qui pilota le premier ACMAT Command Car dans les années 1970 pour les défilés du 14 juillet. Tous les présidents de la Ve République sont ensuite à bord de ce même véhicule mythique, avec la même immatriculation : 682 0733. Le Command Car est aujourd'hui un véritable symbole de la République française. Véhicule militaire oblige, le moteur Perkins du Command Car est un diesel 6 cylindres qui développe entre 120 et 145 chevaux selon les versions, pouvant propulser ce 4x4 de 4300 kg à vide jusqu'à 100 km/h sur route. Sa capacité d'emport atteint 6800 kg en charge, tandis que son autonomie avec un seul plein peut aller jusqu'à 1000 km selon les configurations. Publicité Les dimensions imposantes du véhicule - 5,35 à 6 mètres de longueur pour 2,07 mètres de largeur - lui confèrent une présence majestueuse lors des défilés. Ses capacités tout-terrain impressionnent : il franchit des pentes de 60 à 65% et traverse des gués de 0,90 mètre sans préparation particulière. Pas sûr que cela soit utile sur les Champs-Élysées. C'est pourquoi les ingénieurs d'ACMAT adaptent spécifiquement le véhicule pour les besoins protocolaires présidentiels. Ils installent une main courante sur toute la largeur du compartiment arrière, permettant au Président de se tenir debout pour saluer les troupes et le public. Des supports de fanions d'identification ornent les ailes avant, ajoutant à la solennité de l'ensemble. Le succès industriel du Command Car D'un point de vue industriel, ACMAT (Ateliers de Construction Mécanique de l'Atlantique) est aujourd'hui intégré dans le groupe Arquus, et fabrique ces véhicules exceptionnels dans ses usines de Saint-Nazaire. La robustesse et la fiabilité du VLRA séduisent bien au-delà des frontières françaises. ACMAT a exporté plus de 12.000 exemplaires dans plus de 50 pays, où ils servent dans les forces armées mais aussi comme véhicules d'apparat pour d'autres chefs d'État. Cette diffusion internationale fait du Command Car français un ambassadeur du savoir-faire militaire national. L'armée française déploie environ 800 VLRA, principalement au sein des forces spéciales qui apprécient leur simplicité mécanique et leur grande autonomie. La conception modulaire du véhicule permet de l'adapter à de multiples usages : transport de troupes, ambulance, poste de commandement mobile. Mais le Command Car transcende sa fonction de simple véhicule militaire et devient le 14-Juillet un témoin motorisé de la continuité républicaine et de la grandeur du pays.


Le Figaro
12-07-2025
- Politics
- Le Figaro
Pourquoi l'Indonésie est l'invitée d'honneur du défilé du 14-Juillet
Pour la première fois, l'Indonésie est à l'honneur du défilé militaire du 14-Juillet. Un choix stratégique, qui illustre le virage indo-pacifique amorcé par la France. Ce lundi sur les Champs-Élysées, le défilé militaire s'ouvrira au son d'un «drumband» indonésien. Plus de 450 militaires venus de Jakarta, musiciens compris, précéderont la Patrouille de France, en ouverture d'un cortège de 7000 hommes et femmes. Si la présence d'un contingent étranger n'est pas inédite, le choix de l'Indonésie comme pays invité d'honneur ne doit rien au hasard. L'invitation de Jakarta s'inscrit dans le sillage d'un partenariat stratégique noué entre les deux pays. À la fin mai, Emmanuel Macron s'était rendu en visite officielle à Jakarta, reçu par son homologue indonésien Prabowo Subianto, ancien général élu président l'année dernière. Publicité Ce dernier, qui assistera aux cérémonies du 14-Juillet aux côtés du chef de l'État, a depuis annoncé son intention de renforcer sa coopération militaire avec Paris : achats supplémentaires de Rafale, de sous-marins Scorpène, de canons Caesar, et de frégates de type Gowind, liste le ministère des Armées dans un communiqué publié le 8 juillet dernier. Ce partenariat franco-indonésien s'inscrit pleinement dans la stratégie de présence de la France en Indopacifique, où résident 1,65 million de Français, notamment dans les outre-mer, écrit le ministère des Armées. «En s'appuyant sur des alliances fiables, Paris entend défendre une vision souveraine, équilibrée et responsable de la sécurité dans cette région disputée», ajoute le communiqué. Une cohésion affichée Cette présence indonésienne s'inscrit dans une démonstration plus large de solidarité militaire. Des unités belgo-luxembourgeoises, la force binationale franco-finlandaise engagée au Liban, ou encore l'équipage de la frégate Auvergne, déployée en mer Baltique et en Arctique, défileront également pour symboliser l'ancrage européen et multilatéral de l'armée française. Le reste du défilé mettra en avant les dernières avancées technologiques des armées françaises : la première flottille «dronisée» de lutte contre les mines, la base aérienne 101 de Toulouse dédiée à l'espace... Tout en rappelant l'importance de la mémoire, avec les 100 ans du Bleuet de France et de la Flamme sous l'Arc de triomphe. Le chef de l'État devrait également évoquer «l'absolue nécessité de la cohésion nationale » à travers les dispositifs d'insertion pour les jeunes (SMV, SMA), en attendant les conclusions sur le futur «service national» annoncées pour l'automne.