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Mains rouges sur le Mémorial de la Shoah : quatre Bulgares seront jugés à l'automne
Mains rouges sur le Mémorial de la Shoah : quatre Bulgares seront jugés à l'automne

Le Figaro

time4 days ago

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Mains rouges sur le Mémorial de la Shoah : quatre Bulgares seront jugés à l'automne

Jugés à Paris, ils encourent sept ans d'emprisonnement et 75.000 euros d'amende. Quatre hommes de nationalité bulgare seront jugés à l'automne par le tribunal correctionnel de Paris dans l'affaire des «mains rouges» taguées sur le Mémorial de la Shoah en mai 2024, a indiqué samedi le parquet à l'AFP confirmant une information de Franceinfo. Trois d'entre eux sont en détention provisoire depuis leur extradition depuis la Croatie et la Bulgarie, «la quatrième personne, en fuite, fait l'objet d'un mandat d'arrêt et pourra être jugée en son absence», a précisé le parquet. Une juge d'instruction a ordonné jeudi que trois suspects soient jugés pour dégradations en réunion et en raison de la prétendue appartenance à une race, ethnie ou religion, ainsi que pour association de malfaiteurs, a-t-il détaillé. La quatrième personne, soupçonnée «d'avoir effectué les réservations d'hébergement et de transports des auteurs principaux, est poursuivie pour la complicité des dégradations aggravées et pour association de malfaiteurs», a-t-il ajouté. Ils encourent sept ans d'emprisonnement et 75.000 euros d'amende. Publicité «L'instruction n'a malheureusement pas permis la mise en cause du principal suspect, toujours en fuite et dont l'absence est un vrai problème», a réagi auprès de l'AFP Martin Vettes, avocat de l'un des suspects. «Mon client attend son procès avec impatience depuis de longs mois». Dans la nuit du 13 au 14 mai 2024, 35 tags représentant des «mains rouges» (symbole pouvant être lié au lynchage de soldats israéliens à Ramallah, en Cisjordanie, en 2000) ont été peints sur le Mur des Justes du Mémorial de la Shoah à Paris. Un agent de sécurité du site «avait surpris deux personnes» en train d'«apposer des pochoirs, et prendre la fuite à son arrivée», a relaté le parquet. Il leur est également reproché «plusieurs dizaines de tags similaires» sur des murs dans les IVe et Ve arrondissements de la capitale. Les suspects ont été identifiés grâce à l'analyse des images de vidéosurveillance, de leurs lignes téléphoniques, des réservations de vols et d'un hôtel. Trois d'entre eux avaient pris un bus juste après les faits pour Bruxelles, puis un vol pour Sofia. Au cours de l'information judiciaire s'est dessinée «l'hypothèse que cette action était susceptible de correspondre à une action de déstabilisation de la France orchestrée par les services de renseignement russe», a indiqué le parquet. Cette action s'intégrait dans «une stratégie plus large visant à diffuser de fausses informations et également à diviser l'opinion française ou attiser les tensions internes en faisant appel à des 'proxies', c'est-à-dire des personnes qui ne travaillent pas pour ces services mais sont rémunérées par eux pour des tâches ponctuelles par le biais d'intermédiaires, notamment dans des pays voisins de la Russie», a-t-il ajouté. Le service Viginum, chargé de la lutte contre les ingérences numériques étrangères, avait observé «une instrumentalisation» de cette affaire sur X «par des acteurs liés à la Russie». Cette opération avait été «conduite par le dispositif d'influence russe RRN à travers un réseau de plusieurs milliers de comptes inauthentiques sur Twitter et par un pseudo-média français créé par RRN intitulé Artichoc», selon le parquet. Une première audience est fixée le 11 septembre, le procès au fond pourrait se tenir fin octobre.

« Assassins », « terroristes » : à Bobigny, des tags racistes sur un bâtiment baptisé du nom d'une militante du FLN
« Assassins », « terroristes » : à Bobigny, des tags racistes sur un bâtiment baptisé du nom d'une militante du FLN

Le Parisien

time21-07-2025

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« Assassins », « terroristes » : à Bobigny, des tags racistes sur un bâtiment baptisé du nom d'une militante du FLN

Une nouvelle fois, le racisme s'inscrit sur les murs des bâtiments publics en Seine-Saint-Denis . Cette fois, c'est la maison du parc départemental de la Bergère à Bobigny (Seine-Saint-Denis) qui a été ciblée. Il y a trois semaines, le département lui a donné le nom de Danièle Djamila Amrane-Minne , une combattante pour l'indépendance de l'Algérie. Ce samedi, des agents ont « découvert des tags racistes, notamment des symboles suprémacistes, et des dégradations » sur les façades du bâtiment, indique la collectivité dans un communiqué. Elle condamne « avec la plus grande fermeté ces actes haineux » qui « révèlent une volonté délibérée d'effacer une part de notre histoire commune ».

« J'ai l'impression qu'il n'est plus en sécurité » : ils découvrent une balle dans la chambre de leur fils
« J'ai l'impression qu'il n'est plus en sécurité » : ils découvrent une balle dans la chambre de leur fils

Le Parisien

time16-07-2025

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« J'ai l'impression qu'il n'est plus en sécurité » : ils découvrent une balle dans la chambre de leur fils

« Nous n'étions pas là et heureusement ! » Elsa (le prénom a été changé) tient fermement sa fille de sept mois dans les bras. Ce mercredi, cette mère de deux enfants, vivant à Champigny-sur-Marne (Val-de-Marne), peine encore à réaliser. Lundi soir, son compagnon a déposé plainte pour tentative de meurtre et dégradations après avoir mis la main sur une balle au milieu du verre brisé dans la chambre de leur fils de 2 ans. La vitre de la cage d'escalier de leur immeuble situé dans une résidence privée, en bord de Marne , a subi le même sort. Deux balles ont été retrouvées.

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