Dernières actualités avec #démission


24 Heures
21 hours ago
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Après un petit mois, le directeur du SIGE… s'en va
Entré en service le 1er juin, le chef du SIGE, tout juste engagé, a quitté son poste. Une sacrée tuile pour l'entité intercommunale qui se trouvait privée de capitaine depuis 2024. Rémy Brousoz Publié aujourd'hui à 07h07 Le SIGE l'a communiqué début juillet, il doit partir à la recherche d'un nouveau directeur exécutif. SIGE En bref: Décidément, le sort semble s'acharner contre le SIGE , le Service intercommunal de gestion. Une entité publique des plus importantes, puisque c'est elle qui assure, entre autres, la distribution de l'eau potable dans huit communes de la Riviera ainsi qu'à Port-Valais. Le nouveau coup dur est survenu début juillet, quand l'organisation a annoncé la démission soudaine de son directeur exécutif, Laurent Mineau. Un patron qui avait à peine eu le temps d'allumer son ordinateur et d'apprendre le fonctionnement de la machine à café, puisqu'il était entré en fonction le… 1er juin. Dans les explications qu'il a fournies au SIGE, Laurent Mineau évoque le «croisement imprévu de deux processus de recrutement», ainsi que «certains décalages avec ce qu'il recherche dans l'exercice d'une fonction de direction». Au final, il a préféré saisir une autre opportunité qui «répond mieux à ses aspirations professionnelles». Cet ingénieur de formation était auparavant passé par EDF, Romande Energie et Magenta Eko. Ce revirement intervient dans un contexte délicat pour cette organisation qui emploie une centaine de personnes, elle qui n'avait plus de directeur depuis février 2024 à la suite du départ d'Eric Giroud pour des raisons de santé. «Nous ne pouvons pas le retenir» Président du SIGE, Caleb Walther ne cache ni sa surprise ni sa déception. Ce d'autant que la recherche de la perle rare avait été «longue et exigeante». «Son entrée en fonction semblait positive, nous étions confiants», dit le municipal de Montreux, qui précise «ignorer que Laurent Mineau était engagé dans une autre procédure de recrutement». «Nous regrettons de ne pas en avoir été informés plus tôt, poursuit-il. Mais d'un autre côté, nous ne pouvons pas le retenir s'il souhaite changer de place. C'est aussi à cela que servent les trois mois d'essai.» Cette déconvenue serait-elle le signe qu'il y a quelque chose qui cloche dans le processus de recrutement, opération menée par le bureau lausannois Von der Weid pour une facture de quelque 35'000 francs? «Non, répond Caleb Walther. Je le prends plutôt comme une malchance. En tout cas, nous ne sommes pas les seuls à avoir été convaincus par les compétences de M. Mineau. Le spécialiste des RH qui nous a accompagnés nous a dit qu'il n'avait jamais vu un tel scénario en trente ans.» À nouveau sans grand capitaine à sa barre, le SIGE repasse donc en mode «gouvernance de transition». «Les mises au concours ont été relancées. Les premiers dossiers arrivent et nous espérons pouvoir procéder à des entretiens à la rentrée», annonce l'édile. La mission a à nouveau été confiée au bureau Von der Weid. «Mais cette nouvelle procédure sera plus rapide et moins chère, vu qu'une partie des démarches initiales ne sont pas à refaire», assure encore Caleb Walther. Pas de repêchage Au fait, pourquoi ne pas «repêcher» l'une des quelque 100 candidatures de la dernière moisson? «Ce serait effectivement une possibilité, mais s'agissant d'une entité publique, nous estimons qu'il faut garder une certaine équité de traitement, dit le président du SIGE. Cela signifierait par ailleurs que l'on choisirait une personne par défaut, ce qui n'est évidemment pas ce que nous recherchons.» Un poste dont le salaire initial avoisine les 200'000 francs par année, en fonction de l'expérience. Contacté, le directeur démissionnaire ne souhaite pas «commenter les raisons de ce départ». «Je tiens simplement à préciser qu'il ne s'agit en aucun cas d'un différend avec le SIGE, ses dirigeants ou ses équipes», se contente de souligner Laurent Mineau. La démission surprise de Laurent Mineau survient alors que l'organisation, forte d'une centaine de personnes, n'avait pas de directeur depuis février 2024. SIGE Et du côté du personnel, comment perçoit-on ce vrai faux départ et cette nouvelle période sans direction? «On commence à avoir de la bouteille», sourit un collaborateur rencontré à la réception veveysanne du SIGE. Formule plutôt bien sentie pour une organisation qui abreuve près de 80'000 personnes… En apprendre davantage sur le SIGE Newsletter «La semaine vaudoise» Retrouvez l'essentiel de l'actualité du canton de Vaud, chaque vendredi dans votre boîte mail. Autres newsletters Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


Le Figaro
6 days ago
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Foot: démission, puis démenti... le triste spectacle au sein de la sélection du Cameroun
La sélection camerounaise a encore vécu une journée singulière mercredi avec l'annonce de la vraie-fausse démission de l'entraîneur Marc Brys. Ubuesque. Et peu professionnel. Le ministre des Sports camerounais a démenti mercredi l'information selon laquelle le sélectionneur du onze national Marc Brys aurait quitté ses fonctions, alors que la fédération camerounaise de football (Fécafoot) avait annoncé sa démission le même jour dans un communiqué. Le ministère «tient à rassurer l'opinion sur le fait que Marc Brys n'a pas démissionné», assure le ministre des Sports Narcisse Mouelle Kombi, dans un communiqué diffusé mercredi en fin de journée. Plus tôt, la Fécafoot avait indiqué dans un communiqué avoir reçu par voie de lettre recommandée datée du 21 juillet, «la démission de l'entraineur-sélectionneur des lions indomptables adressée au ministre des Sports et de l'éducation physique». Publicité Le sélectionneur et Eto'o en conflit permanent «La fédération camerounaise de football prend acte de la rupture unilatérale de cette relation contractuelle», poursuivait le communiqué qui assure que la Fécafoot a «saisi les autorités publiques compétentes». Alors qu'une lettre de démission supposée de Marc Brys a circulé sur les réseaux sociaux mercredi, un démenti attribué au même auteur a été relayé sur les plateformes en fin de journée. Contacté Marc Brys n'a pas répondu aux sollicitations de l'AFP. À lire aussi Foot : Samuel Eto'o fait machine arrière et s'«excuse» auprès de Marc Brys, maintenu au poste de sélectionneur du Cameroun Depuis son recrutement en avril 2024, plusieurs conflits ont opposé le technicien belge et la fédération. Il avait notamment été filmé en pleine invective publique avec un représentant du ministre des sports et l'ancienne gloire du football camerounais Samuel Eto'o, désormais président de la Fécafoot. Une équipe d'encadrement concurrente avait alors été désignée en mai 2024 par Samuel Eto'o et dirigée par le Camerounais Martin Ndtoungou Mpilé. Le conflit s'était calmé début octobre 2024, le ministère et la fédération s'étant mis d'accord pour garder Brys à la tête de l'équipe et lui adjoindre des techniciens locaux choisis par la fédération.


Le Parisien
6 days ago
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- Le Parisien
Football : à cinq mois de la CAN, le sélectionneur du Cameroun Marc Brys démissionne
Après des mois de tensions, Marc Brys, le sélectionneur du Cameroun, a finalement présenté sa démission « avec effet immédiat » dans une lettre adressée au ministre des Sports et de l'Éducation Physique. Le technicien justifie sa décision par un non-paiement de salaire. Dans la lettre consultée par Reuters, il explique avoir pris la « décision de résilier unilatéralement ledit contrat pour motif valable, en raison du non-paiement de ma rémunération et de celle de mon staff depuis plus de 60 jours ». Son départ intervient à seulement cinq mois de la Coupe d'Afrique des nations organisée au Maroc à partir du 21 décembre. Un tournoi où le Cameroun sera opposé au tenant du titre, la Côte d'Ivoire, ainsi que le Gabon et le Mozambique. De plus, sa qualification pour la Coupe du monde 2026 n'est pas encore certaine. Il est deuxième de son groupe de qualification avec un point de moins que le Cap-Vert, à quatre matchs du terme des éliminatoires. La fédération camerounaise de football a annoncé prendre acte de cette décision et saisir les « autorités publiques compétentes » dans un communiqué publié ce mercredi. Arrivé le 8 avril 2024 à la tête de l'équipe africaine, le Belge Marc Brys a connu plusieurs mois de conflits, notamment avec ministère des Sports et la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) présidée par Samuel Eto'o. En effet, la Fécafoot n'approuvait pas, entre autres, le processus de constitution du nouvel encadrement. Appelé à succéder à Rigobert Song, Marc Brys avait d'ailleurs menacé de démissionner en octobre 2024 quand sa fédération avait « oublié » d'inclure son assistant de la liste des officiels lors d'un match comptant pour les éliminatoires de la Coupe d'Afrique des nations 2025.


L'Équipe
6 days ago
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- L'Équipe
À cinq mois de la CAN 2026, Marc Brys démissionne de son poste de sélectionneur du Cameroun
En fonction depuis avril 2024, Marc Brys a démissionné lundi de son poste de sélectionneur du Cameroun. La Fecafoot a communiqué la nouvelle mercredi. Cette démission survient à cinq mois de la CAN au Maroc. Le Belge invoque le non-paiement des salaires pour lui et son staff. Marc Brys n'est plus le sélectionneur du Cameroun. La Fecafoot a annoncé mercredi dans un communiqué la démission du Belge de 63 ans, qui avait remplacé Rigobert Song en avril 2024 malgré le désaccord de la Fédération camerounaise. « La Fédération camerounaise de football prend acte de la rupture unilatérale de cette relation contractuelle. Dans sa préoccupation constante de sauvegarder les intérêts du Football Camerounais, la Fecafoot a saisi les autorités publiques compétentes pour l'élaboration et la mise en oeuvre en urgence d'une réponse coordonnée visant à circonscrire l'impact de cette vacance à la tête de l'encadrement technique de notre équipe nationale. » Brys, qui entretient une relation tendue avec le président de la Fecafoot Samuel Eto'o, a adressé lundi une lettre au ministère des sports camerounais (qui finançait son poste) pour informer de sa démission. Il invoque le non-paiement des salaires pour lui et son staff. Dans cette lettre consultée par Reuters, l'entraîneur a déclaré avoir pris la « décision de résilier unilatéralement ledit contrat pour motif valable, en raison du non-paiement de ma rémunération et de celle de mon staff depuis plus de 60 jours ». Il avait menacé de démissionner en octobre Moins de deux mois après sa nomination, Brys avait été limogé avant d'être finalement maintenu par Eto'o. En octobre dernier, le sélectionneur avait menacé de démissionner après qu'un de ses assistants a été rayé de la liste des officiels par la Fédération du Cameroun, lors de la victoire contre le Kenya (4-1) en qualifications de la CAN. Avant donc de renoncer pour de bon. Cette démission survient à seulement cinq mois de la phase finale de la CAN au Maroc (21 décembre - 18 janvier). Les Lions indomptables seront opposés au tenant du titre, la Côte d'Ivoire, ainsi que le Gabon et le Mozambique. Et le Cameroun n'a pas encore assuré sa qualification pour la Coupe du monde 2026 aux États-Unis, au Mexique et au Canada. Il est deuxième de son groupe de qualification avec un point de moins que le Cap-Vert, à quatre matches du terme.


La Presse
7 days ago
- Politics
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Les spéculations s'intensifient sur une possible démission du premier ministre
(Tokyo) Les spéculations s'intensifient, notamment dans la presse, sur l'avenir politique du premier ministre japonais Shigeru Ishiba, mais celui-ci a démenti avoir discuté mercredi de sa démission lors d'une réunion de son parti au lendemain d'une cuisante débâcle électorale. Harumi OZAWA Agence France-Presse Lors d'élections sénatoriales dimanche, la coalition emmenée par le Parti libéral-démocrate (PLD, droite conservatrice) de Shigeru Ishiba a essuyé un cuisant revers, perdant sa majorité à la chambre haute. Le premier ministre avait cependant assuré lundi vouloir rester à son poste pour « remplir sa responsabilité » tant que les négociations commerciales en cours avec les États-Unis n'étaient pas conclues. Or, un accord a été annoncé mercredi par Tokyo et Washington, ramenant à 15 %, au lieu des 25 % envisagés, les surtaxes douanières américaines « réciproques » imposées aux produits nippons. De quoi exacerber les pressions sur M. Ishiba, 68 ans, en fonction depuis dix mois seulement. Les appels à son départ se sont intensifiés au sein du PLD selon plusieurs médias pour qui le premier ministre s'apprêtait à discuter de sa démission et pouvait aborder le sujet lors d'une réunion mercredi avec des responsables du parti. « Fort sentiment de crise » Mais à l'issue de cette réunion, Shigeru Ishiba a lui-même assuré : « Il n'y a pas eu de discussion sur la question de savoir si je devais rester en poste ou démissionner. Les médias suggèrent que j'ai fait une remarque en ce sens, mais je n'ai jamais rien dit de tel » durant cette réunion. « Tous les participants ont partagé un fort sentiment de crise, et nous avons convenu que les luttes intestines au sein du parti ne devaient pas se produire », a-t-il ajouté. Des propos interprétés diversement dans la presse japonaise, certains médias estimant qu'il démentait ainsi toute intention de démissionner, tandis que d'autres affirmaient, s'appuyant sur des sources anonymes, qu'il devrait annoncer son départ ultérieurement. Selon le quotidien Yomiuri, M. Ishiba souhaite attendre le retour depuis Washington du négociateur commercial japonais, Ryosei Akazawa, pour discuter des détails de l'accord conclu, avant d'examiner le calendrier politique et décider du moment où annoncer sa démission. Plus tôt mercredi, le quotidien Mainichi rapportait que M. Ishiba avait fait part à ses proches de son intention de quitter ses fonctions d'ici la fin août. Il serait remplacé le cas échéant par un autre responsable du PLD, l'opposition très fragmentée étant incapable de former une majorité alternative. « Bon moment pour partir » La coalition gouvernementale, constituée du PLD et de son petit allié centriste Komeito, avait déjà perdu sa majorité à la chambre basse en octobre lors de législatives anticipées convoquées par M. Ishiba lui-même après avoir pris la tête du parti en septembre. Le PLD avait alors enregistré son pire résultat depuis 15 ans. Le gouvernement est obligé depuis de transiger avec l'opposition pour faire adopter ses textes à la chambre basse, sur fond d'assombrissement de la conjoncture économique. Et lors du scrutin de dimanche, qui a renouvelé 125 des 248 sièges de la chambre haute, le PLD et le Komeito n'ont remporté que 47 sièges à eux deux, en deçà des 50 pour maintenir leur majorité sénatoriale. Un revers largement attendu : la popularité de M. Ishiba s'est écroulée ces derniers mois, sur fond de flambée inflationniste et de doublement des prix du riz, tandis que l'image du PLD reste grevée par une série de scandales. Un sondage publié début juin par la télévision NHK indiquait que seuls 39 % des Japonais approuvaient l'action du gouvernement. « J'espère vraiment que les choses vont s'améliorer au Japon, mais la population diminue et je pense que la vie ici va devenir de plus en plus difficile », déclare Naomi Omura, une habitante d'Hiroshima âgée de 80 ans, interrogée mercredi à Tokyo par l'AFP. Tetsuo Momiyama, un Tokyoïte de 81 ans, estime que le premier ministre « est déjà fini ». « C'est le bon moment pour qu'il parte », ajoute-t-il. Des électeurs se sont tournés vers d'autres formations, notamment le parti anti-immigration Sanseito, constitué il y a cinq ans avec pour mot d'ordre « le Japon d'abord » : il a réalisé une forte percée et compte désormais 15 sièges dans la chambre haute, contre deux précédemment. Les marchés financiers s'inquiètent, eux, des plans de relance et réductions d'impôts que pourrait adopter un successeur d'Ishiba sous la pression de l'opposition, au risque d'aggraver un endettement déjà lourd : les taux souverains nippons ont bondi mercredi.