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L'Équipe
10 hours ago
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Lille veut prolonger Benjamin André, sollicité par le Paris FC
Habité par une envie de départ au Paris FC, le milieu et capitaine de Lille s'est vu proposer dans le Nord un contrat courant jusqu'en 2028. Le LOSC ne veut pas perdre Benjamin André cet été et il le lui démontre : Olivier Létang, le président du club nordiste, a récemment soumis à son capitaine une prolongation de contrat de deux ans, ce qui lierait le milieu de terrain de 34 ans (il aura 35 le 3 août) jusqu'en juin 2028 s'il l'acceptait. Cette offre sera-t-elle de nature à convaincre André de rester à Lille ? Pour l'heure, il demeure toujours habité par l'envie de rejoindre le Paris FC, fraîchement promu en L1, qui lui a également soumis un contrat de trois ans à des conditions salariales équivalentes (autour de 225 000 € brut mensuels). L'ancien Rennais n'a pas participé au dernier match amical du LOSC (contre Amiens, 5-0, le 12 juillet) et il n'est pas évident qu'il joue, ce vendredi, à Côme. Mais la direction lilloise, consciente qu'un départ de son milieu serait dommageable en termes d'expérience, espère toujours trouver les arguments pour le retenir.


Le Figaro
a day ago
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En conflit avec son actionnaire chinois, Henri Giscard d'Estaing, président du Club Med depuis 2002, claque la porte
S'estimant révoqué par le conglomérat, actionnaire à 100% depuis 2015, le dirigeant annonce son départ immédiat. Le nom de son successeur n'est pas encore connu. « Au revoir.» Président du Club Med depuis 2002, Henri Giscard d'Estaing met fin avec fracas au supplice que lui fait subir depuis plus de deux ans son actionnaire unique, le conglomérat chinois Fosun. Non seulement ce dernier a choisi son successeur sans lui demander son avis, mais il lui a proposé de prendre sa place sans période de transition. «Je voulais pouvoir l'accompagner. Ce n'est pas ce qu'ils ont décidé. Je vais donc devoir vous quitter, le cœur serré», écrit-il dans un courrier aux GO de la société fondée et 1950 par Gérard Blitz et développé à partir de 1953 par Serge Trigano, pour leur annoncer la décision qu'il a été «contraint» de prendre. «Je prends acte de cette nomination. Par conséquent, je prends acte de ma révocation de fait, annonce Henri Giscard d'Estaing dans une déclaration à la presse. Je souhaite bon courage à mon successeur et bonne chance.» Le président du Club Med, 68 ans, a perdu son bras de fer avec son actionnaire chinois. Peu importe le succès de la stratégie de montée en gamme qu'il a engagée depuis des années. Avec son parc de 70 resorts, le Club a réalisé l'an passé un chiffre d'affaires de 2,1 milliards d'euros et une marge opérationnelle de 9,1 %, multipliée par quatre en dix ans. «En 2025, nous réaliserons de nouveau records, avec une hausse de notre chiffre d'affaires et une progression à deux chiffres de notre résultat opérationnel, annonçait au Figaro le PDG il y a un mois. Notre marge sera proche de 10%.» Publicité Depuis sa prise du contrôle du Club Med à la suite d'une longue OPA, en 2015, le groupe dirigé par Guo Guangchang avait toujours laissé les coudées franches à Henri Giscard d'Estaing. Il offrait une grande latitude au fils de l'ancien président de la République française, dont les relations avec les élus locaux sont si précieuses. Mais le succès mitigé des Club Med ouverts en Chine, et surtout l'échec des Joy View by Club Med, des villages de week-end construits proches de Pékin et Shanghaï, ont créé une première brèche entre «Henri» et «Chairman Guo». Surtout, fin 2022, l'arrivée d'un nouveau président à la tête de Fosun Tourism Group a changé la donne. Cotée à la Bourse de Hongkong, cette filiale du conglomérat chinois réalise les trois quarts de ses profits avec le Club Med. Son nouveau patron, Xu Xiaoliang, n'a pas du tout les mêmes relations avec Henri Giscard d'Estaing que son prédécesseur, qui lui faisait toute confiance. Il est aussi président du conseil d'administration du Club Med, même si Henri Giscard d'Estaing est mandataire social et président exécutif de la société. «Gentlemen agreement» Homme de pouvoir, le Chinois multiplie les efforts pour renforcer son emprise sur la direction du Club Med. Fin 2023, deux sièges supplémentaires ont été créés au board, confiés à des Chinois, faisant baisser l'influence des deux administrateurs français du Club, Henri Giscard d'Estaing et Georges Pauget. Preuve de la perte d'influence du patron du Club Med, celui-ci doit abandonner la plupart de ses fonctions chez Fosun Tourism Group. S'il reste au board, il n'est plus ni administrateur exécutif, ni vice-président, ni membre du comité stratégique, ni membre du comité environnemental, social et de gouvernance. Au printemps 2024, Xu Xiaoliang veut confier la direction financière du Club Med à Edmond On Choi, déjà directeur financier de Fosun Tourism Group. Une fonction assumée par Michel Wolfovski. Également mandataire social du Club Med, ce dernier, vieux compagnon de route de Giscard, cumulait les fonctions de directeur général, directeur financier et patron de la zone Amériques. S'il aurait accepté d'avoir Edmund Choi sous ses ordres, il a refusé que ce dernier soit nommé directeur sans lui reporter, comme le voulaient les Chinois. Il a été contraint de démissionner de ses fonctions de mandataire social, avant d'être licencié. Ce licenciement n'a plu ni à Henri Giscard d'Estaing, qui avait fait sentir son désaccord au milieu de l'été dernier dans un courrier aux salariés, ni à Georges Pauget. Seul administrateur indépendant du Club Med, cet ancien dirigeant du Crédit agricole a démissionné le 24 juillet 2024. Fin septembre, un «gentlemen agreement» semblait avoir été trouvé entre Henri Giscard d'Estaing et Fosun, avec une nouvelle gouvernance. Autour du président, trois directeurs généraux délégués avaient été nommé : Gino Andreetta, Gregory Lanter et Andrew Xu. Deux autres cadres de son équipe, Sylvie Brisson et Anne Browaeys, avaient vu leurs fonctions élargies. Cet organigramme était censé permettre de faire monter en grade des proches du patron français tout en satisfaisant Fosun et «inscrire le Club Med dans une nouvelle phase de développement, qui se traduira par un nouveau projet stratégique 'Club Med 2030'». Las. Les relations entre Henri Giscard d'Estaing et les équipes de Fosun toujours restées tendues, malgré le nouveau plan stratégique Forever Young, qui vise à doubler les ventes du Club Med. L'échec de la tentative d'ouverture du capital, début 2024, a laissé des traces. Publicité Projet de réintroduction à la Bourse de Paris La famille Mauss, propriétaire de Lacoste, Aigle, The Kooples, a regardé le dossier et proposé de prendre la majorité du capital. Mais Fosun, qui valoriserait Club Med à 2 milliards d'euros, ne souhaite pas en céder plus de 30%. Fin 2024, Fosun a retiré de la cote sa branche tourisme. Mi-juin, Henri Giscard d'Estaing annonçait au Figaro que «la meilleure façon de mettre en œuvre notre projet stratégique Forever Young est de revenir à la Bourse de Paris dès le premier semestre 2026. C'est un projet gagnant-gagnant pour Fosun et le Club Med. Fosun pourra valoriser son investissement, tout en restant actionnaire majoritaire et avoir à ses côtés des actionnaires français et internationaux. Ce sera aussi le moyen d'associer les talents du Club Med au succès de l'entreprise». Et le PDG de préciser : «Le groupe pourrait être valorisé à près de 2 milliards d'euros. En imaginant que Fosun cède 30% à 40% de sa participation, le flottant sera suffisant. À court terme, l'entreprise n'a pas de besoins financiers, car ses développements sont financés par des investisseurs externes.» Histoire de mettre la pression sur Fosun, Henri Giscard d'Estaing enfonçait le clou : «Mon ambition n'est pas de durer. Mon projet est désormais d'accompagner le Club Med vers sa nouvelle cotation à la Bourse de Paris et de le mettre sur la bonne voie pour l'avenir.» Cela dit, le temps presse. «Je mène depuis des mois avec Fosun des discussions sur ces deux sujets, qui sont liés. J'espère qu'elles aboutiront positivement dans les prochaines semaines » Dans la foulée, un proche de Giscard d'Estaing confiait : «Il prend son risque.» Découvrant sa prise de parole sur le site du Figaro, la direction a fait connaître son courroux. «À ce stade, nous n'avons aucun projet d'introduction en Bourse de Club Med», assurait-elle dans un communiqué, avant de préciser : «Depuis l'année dernière, la préparation de la succession de Club Med a connu des progrès importants, et Henri travaille en étroite collaboration avec Fosun pour faire avancer les modalités de cette transition. Toute décision prise à cet égard sera communiquée en temps voulu »


Le Parisien
2 days ago
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Tour de France, étape 11 : les horaires de la caravane ville par ville autour de Toulouse
C'est à Toulouse que la caravane lancera les festivités le mercredi 16 juillet lors de la 11e étape du Tour de France avec un départ prévu vers 13h45. Elle rejoindra ensuite Toulouse aux alentours de 15h24, laissant une route dégagée aux coureurs qui s'élanceront à 13h45. Suivez le passage de la caravane ville après ville, avec les horaires. Exemple : Onde (Haute-Garonne), à 12h11, au 18,8e kilomètre. Retrouvez les profils, horaires de passages et autres actualités du Tour de France 2025 sur la page dédiée .


Le Parisien
3 days ago
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Football : L'USL Dunkerque se sépare de son entraîneur après seulement 23 jours
À peine arrivé, déjà remercié. Ce dimanche 13 juillet, l'USL Dunkerque a officialisé le départ Gonçalo Feio. L'entraîneur portugais, arrivé en grande pompe le 20 juin dernier pour pallier le départ de Luis Castro sur le banc du FC Nantes , n'aura tenu que 23 jours. L'entraîneur de 35 ans n'aura pas vu la couleur d'un match officiel. Deux simples rencontres amicales au compteur et un premier bilan plus que mitigé : un match nul contre Versailles (1-1), puis une claque encaissée par Boulogne-sur-Mer (1-5). Deux clubs pourtant pensionnaires de National 1. Dans un communiqué publié sur X (ex-Twitter), le club de Ligue 2 évoque une décision « d'un commun accord ». Le message se conclut sobrement par des vœux de réussite adressés à l'ex-coach du Legia Varsovie : « plein de succès dans la suite de [son] parcours professionnel ». Pas d'explications officielles, seulement le goût amer d'un pari raté, à la vitesse de l'éclair. À un mois de la reprise des championnats, l'USL Dunkerque, qui a disputé les barrages pour la montée la saison dernière, est donc à la recherche d'un nouveau technicien.


L'Équipe
4 days ago
- Sport
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Deux semaines après son arrivée à Dunkerque, l'entraîneur Gonçalo Feio est déjà parti
Tout juste arrivé, le technicien portugais de Dunkerque Gonçalo Feio avait fait part à ses dirigeants, ces dernières heures, de son intention de quitter ses fonctions. Officiellement pour des « raisons personnelles ». Le club vient d'officialiser son départ. C'est sans doute l'un des épisodes les plus improbables de cet été 2025. Quinze jours après son arrivée, Gonçalo Feio n'est plus l'entraîneur de Dunkerque. Le jeune Portugais (35 ans), aux commandes du Legia Varsovie la saison dernière, avait annoncé à ses dirigeants, ces dernières heures, son intention de quitter ses fonctions. Le technicien a avancé des « raisons personnelles » pour justifier ce départ. L'entraîneur, connu pour ses coups de sang en Pologne, aurait cette semaine laissé filtrer sa nervosité quant à ce qu'il percevait comme des carences dans les infrastructures et l'organisation du club nordiste. Une attitude guère goûtée par ses dirigeants, soucieux d'un cadre apaisé et collectif. Dans la soirée, l'USLD a officialisé le départ du très éphémère manager « d'un commun accord ». Le club « tient à remercier Gonçalo Feio ainsi que son adjoint (Emanuel Ribeiro) pour leur engagement et le travail accompli tout au long de leur passage à Dunkerque ». La formation surprise de la saison dernière, orpheline de Luis Castro parti à Nantes, va devoir se mettre en quête d'un nouveau technicien.