logo
#

Dernières actualités avec #eID

L'UDC ne veut pas du projet d'identité électronique
L'UDC ne veut pas du projet d'identité électronique

24 Heures

time2 days ago

  • Politics
  • 24 Heures

L'UDC ne veut pas du projet d'identité électronique

Réunis à Schaffhouse, les délégués du parti ont voté samedi contre l'e-ID et «l'initiative pour l'avenir», tous deux soumis en votation le 28 septembre. Publié aujourd'hui à 15h29 L'application swiyu, dont on voit ici une version bêta, permettra aux citoyens d'enregistrer leur carte d'identité numérique dès 2026. KEYSTONE L 'UDC ne veut pas de l'identité électronique soumise en votation le 28 septembre. Les délégués du parti, réunis à Schaffhouse, ont rejeté samedi par 241 voix contre 52 à ce projet. Ils ont aussi dit un non massif à «l'initiative pour l'avenir» des Jeunes socialistes. Les délégués ont suivi notamment les arguments du président des Jeunes UDC Nils Fiechter, qui a jugé le projet d'identité numérique «dangereuse, liberticide et inutile». Les arguments des tenants du projet, présentés par le conseiller national Gerhard Andrey (Vert-e-s/FR), ont eu moins d'écho. M. Fiechter a estimé que ce vote sur l' e-ID était un déni de démocratie directe. En 2021, le peuple suisse avait nettement rejeté un premier projet de ce type. «Le fait que nous devions, quatre ans plus tard, à nouveau nous battre là contre est une tactique d'usure délibérée», a-t-il dénoncé. L'UDC a en outre rejeté à une majorité encore plus claire l'«initiative pour l'avenir» des Jeunes socialistes, soumise à votation le 30 novembre. Le texte réclame un impôt fédéral de 50% sur la part des successions de plus de 50 millions, afin de financer des mesures pour répondre à l'urgence climatique. Sur les votations du 28 septembre Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters ATS Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

Les opposants à l'e-ID refusent d'annoncer leur propre conférence de presse
Les opposants à l'e-ID refusent d'annoncer leur propre conférence de presse

24 Heures

time06-08-2025

  • Politics
  • 24 Heures

Les opposants à l'e-ID refusent d'annoncer leur propre conférence de presse

Le comité référendaire refuse que l'annonce de sa conférence de presse soit publiée. Du jamais-vu, qui illustre les tensions qui minent le camp du non. Publié aujourd'hui à 16h10 Le comité opposé à l'identité électronique a lancé sa campagne ce mercredi. En bref: Le scrutin sur l'identité électronique prend décidément une drôle de tournure. Surtout si on regarde du côté des référendaires. Alors que le dépôt des signatures a été marqué par une gifle et des insultes, le lancement de campagne, lui, s'est déroulé sur fond de cachotterie. Voyez plutôt. C'est ce mercredi 6 août que le comité «Loi sur l'e-ID Non» a présenté ses arguments contre la loi soumise au peuple le 28 septembre. Il avait choisi le centre de presse du Palais fédéral pour le faire. Or, décision surprenante, il avait demandé au préalable que cette conférence de presse ne soit pas rendue publique, préférant contacter les médias directement. C'est du jamais-vu. L'utilisation du centre de presse est soumise à autorisation, et la pratique veut que les événements qui y sont organisés soient publiés sur le site internet de la Confédération, à qui il appartient. Ainsi que sur les panneaux d'information interactifs de ce lieu, qui regroupe les journalistes de tous les médias. Le comité du non. De gauche à droite: Roland Bühlmann, des Amis de la Constitution, Nils Fiechter, des Jeunes UDC, Monica Angwerd et Jonas Sulzer, d'Intégrité numérique suisse, et Samuel Kullmann, député UDF. Pourquoi avoir agi en catimini et volontairement réduit ainsi l'audience de l'événement? Nous avons posé la question à différents représentants du comité, qui est piloté par Intégrité numérique suisse et regroupe l'UDF, les Jeunes UDC, les Amis de la Constitution et Aufrecht. Ces derniers n'ont retourné ni nos e-mails ni nos appels. Une claque lors de la remise des signatures Selon nos informations, ce comité craignait la présence d'autres opposants à l'identité électronique. Enfin plutôt d'un seul: Nicolas Rimoldi, un personnage haut en couleur, bien connu en Suisse alémanique, lui qui s'est fait remarquer comme l'un des principaux détracteurs aux mesures anti-Covid avec son organisation Mass-Voll!. Les tensions sont telles entre les différents opposants à l'e-ID qu'elles ont même débouchés sur une agression physique au printemps. Nicolas Rimoldi, lors d'une manifestation. Tamedia AG Tout remonte au 17 avril, lors de la remise des signatures à Berne. Ce jour-là, 46'000 paraphes sont déposés à la Chancellerie fédérale. Un événement qui n'est pas du goût de Nicolas Rimoldi. Ce dernier accuse le comité «Loi sur l'e-ID Non» d'avoir «volé» les signatures récoltées par les militants de son organisation et exige que la Chancellerie les lui rende. L'affaire dégénère quand Nicolas Rimoldi gifle le député UDF Samuel Kullmann , membre du comité rival. Les deux hommes s'étaient déjà échauffés verbalement. L'un parle d'insultes, l'autre d'agression. Kullmann promet une plainte. Rimoldi, lui, assume son geste. «Je ne regrette rien», publie-t-il sur X. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Le lendemain, Mass-Voll! dépose 15'000 signatures supplémentaires, ce qui permet au référendum d'aboutir officiellement. Une crédibilité entachée Quatre mois plus tard, le défi des opposants est toutefois de réussir à convaincre une majorité de la population de les suivre, malgré une crédibilité sérieusement entachée. Devant les médias ce mercredi, ils ont insisté pour dire que l'identité numérique «est un grand danger pour la liberté des citoyens et citoyennes suisses», selon les mots rapportés par Nils Fiechter, président des Jeunes UDC Suisse et membre du comité référendaire. Selon les opposants au texte, une e-ID n'est pas non plus nécessaire pour effectuer des démarches administratives. Ils citent notamment la plateforme AGOV, le service d'authentification des autorités suisses, qui fonctionne sans identité numérique. Pour eux, la loi va créer les bases d'une utilisation commerciale de l'identité électronique, ce qui va permettre notamment aux grands groupes technologiques d'exiger une e-ID en échange de leurs services. En mars 2021, le peuple avait balayé une première mouture de l'identité électronique par 64,4% des votants. À l'époque, la gauche, les Vert'libéraux, des syndicats, diverses associations numériques et des ONG s'étaient alliés pour faire capoter la proposition. Mais comme la nouvelle version prévoit que ce soit l'État – et non plus des prestataires privés – qui effectue cette tâche régalienne, tous sont rentrés dans le rang. Preuve d'un large soutien, le projet d'identité électronique a passé la rampe par 175 oui et 14 non au National. Au Conseil des États, c'était 43 oui contre un seul non. Plus sur l'identité électronique et le référendum Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters Florent Quiquerez est journaliste à la rubrique Suisse depuis 2015. Spécialisé en politique, il couvre avant tout l'actualité fédérale. Auparavant, il a travaillé comme correspondant parlementaire pour les Radios Régionales Romandes. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

Pourquoi la nouvelle e-ID divise encore les Suisses?
Pourquoi la nouvelle e-ID divise encore les Suisses?

24 Heures

time23-07-2025

  • 24 Heures

Pourquoi la nouvelle e-ID divise encore les Suisses?

Quatre ans après l'échec d'une première version, l'e-ID revient aux urnes en septembre avec un concept entièrement repensé. Voici ce qui change. Publié aujourd'hui à 19h15 L'identité électronique (e-ID) permettra aux ressortissants suisses et aux personnes disposant d'un titre de séjour en Suisse de prouver leur identité en ligne. MORITZ HAGER/TAMEDIA En bref: Jusqu'à présent, il fallait présenter un passeport ou une carte d'identité pour prouver son identité en Suisse. L'e-ID sera la troisième option à partir de l'année prochaine. Cette preuve d'identité est un document numérisé. Elle contient les mêmes informations que la carte d'identité classique: nom, prénom, date de naissance, sexe, lieu d'origine, lieu de naissance, nationalité et photo d'identité. S'y ajoute le numéro AVS. Le système décentralisé garantit une meilleure protection des données personnelles. Contrairement aux documents d'identité physiques, la Confédération délivrera gratuitement le document électronique. Les étrangers résidant en Suisse pourront demander un livret pour étrangers numérique. Son utilisation est facultative. Mais un référendum a été lancé contre son introduction, c'est pourquoi elle est maintenant soumise au vote. Pourquoi utiliser l'e-ID? Une femme paie ses achats à une caisse automatique dans un magasin Lidl en Suisse. ELA CELIK/TAMEDIA L'e-ID peut être utilisée partout où une pièce d'identité officielle est aujourd'hui nécessaire. Elle peut notamment simplifier les démarches et faire gagner du temps au quotidien, par exemple pour ouvrir un compte bancaire ou commander un extrait de casier judiciaire. Jusqu'à présent, les personnes qui commandaient un extrait de registre en ligne devaient scanner leur carte d'identité. L'e-ID peut aussi servir de preuve d'âge pour les achats en ligne ou aux caisses automatiques du supermarché, notamment pour l'alcool et les cigarettes. Où l'e-ID est-il stocké? La Confédération gère l'infrastructure de confiance nécessaire à cet effet et est l'émettrice de l'e-ID. Public Beta est un environnement test accessible au public pour l'infrastructure de confiance de la Confédération suisse. GAETAN BALLY/KEYSTONE L'application swiyu constitue la pièce maîtresse de la nouvelle offensive de numérisation de la Confédération. Pour simplifier, elle fonctionne comme un porte-monnaie numérique. Elle peut déjà être téléchargée sur un smartphone. Les particuliers peuvent déjà la tester lors de la phase Public Beta . Outre l'e-ID, d'autres documents, comme le permis de conduire, pourront à l'avenir être stockés numériquement dans l'application. Les voyageurs qui partent à l'étranger n'auront donc bientôt plus besoin, en théorie, que de leur smartphone pour s'identifier à la frontière ou louer une voiture. Toutefois, l'e-ID doit d'abord être reconnu à l'étranger comme un document d'identité officiel. Le Conseil fédéral compte régler cette question par des accords bilatéraux avec d'autres pays une fois le projet entré en vigueur. N'avons-nous pas déjà voté sur l'e-ID? Il y a quatre ans et demi, la population suisse s'était déjà prononcée sur une loi concernant l'identité électronique . À l'époque, le projet avait été clairement rejeté dans les urnes. Près de deux tiers des électeurs suisses avaient dit non. Il était prévu que ce soient des prestataires privés, et non la Confédération, qui délivrent l'e-ID. L'État n'aurait donc servi que de fournisseur de données, mettant les informations à disposition des entreprises privées via un système centralisé. Cela a suscité de vives inquiétudes quant à la protection des données. Les opposants avançaient que seul l'État était habilité à délivrer une preuve d'identité officielle, et non des entreprises privées. Le PS, les Verts, le PVL ainsi que des associations spécialisées comme Société Numérique ou Campax s'étaient opposés au projet. Quelle est la différence avec la première loi? En 2021, le PS et les Verts célébraient le rejet de la loi sur l'e-ID. Quatre ans plus tard, les conseillères nationales Sibel Arslan (Verts/BS, troisième depuis la gauche) et Min Li Marti (PS/ZH, à gauche) ont toutes deux rallié le camp des partisans. TADDEO CERLETTI/TAMEDIA Il y a quatre ans, les inquiétudes concernant la protection des données ont été l'une des principales causes de l'échec du projet. La Confédération et le parlement ont donc apporté des améliorations dans ce domaine. La nouvelle loi sur l'e-ID prévoit que les données des utilisateurs ne soient plus stockées de manière centralisée, mais réparties sur des sites différents. Un stockage décentralisé réduit considérablement les risques de fuites de données massives. En présentant son e-ID, chacun peut choisir quelles informations il souhaite transmettre. Les données d'utilisation ne peuvent être enregistrées qu'avec le consentement du titulaire. Des entreprises externes ont certes collaboré au développement du logiciel et de l'infrastructure de confiance numérique. Mais la surveillance du projet relève uniquement de la responsabilité de la Confédération. Combien ça coûte? Entre 2023 et 2028, la Confédération a prévu un budget total de 182 millions de francs pour le développement, l'exploitation et les projets pilotes. Entre-temps, environ 100 millions de francs ont déjà été dépensés. Dès 2029, les coûts d'exploitation devraient s'élever à 25 millions de francs par an. Qui est en faveur de la loi? Large alliance: Simon Stadler (Centre/UR), Min Li Marti (PS/ZH), Gerhard Andrey (Verts/FR), Marcel Dobler (PLR/SG), Franz Grüter (UDC/LU) et Jörg Mäder (PVL/ZH) ont fait la promotion de la loi sur l'e-ID lors d'une conférence de presse fin juin 2025. ANTHONY ANEX/KEYSTONE Lors des votes finaux au Conseil national et au Conseil des États, tous les grands partis, de l'UDC aux Verts, se sont majoritairement prononcés en faveur de l'utilisation de l'e-ID . Même les associations professionnelles, qui avaient mené le référendum en 2021, soutiennent aujourd'hui le projet en grande majorité. Les partisans considèrent l'identification électronique comme une technologie clé pour la transformation numérique de la Suisse. La cyberadministration doit être simplifiée. L'e-ID doit également renforcer la sécurité et accélérer les achats en ligne, notamment pour la vérification de l'âge. Qui est contre la loi? Les opposants à l'e-ID ont déposé les signatures du référendum à la Chancellerie fédérale fin avril 2025. MATTHIAS SPICHER/TAMEDIA Le Parti pirate suisse, l'UDF, les Jeunes UDC, le mouvement Mass-voll!, les Amis de la Constitution, Debout la Suisse et l'Alliance constitutionnelle suisse ont tous participé à la récolte de signatures pour le référendum contre le projet. Ces derniers mois, les différents groupes se sont disputés pour déterminer qui avait récolté combien de signatures. Parmi les grands partis, l'UDC pourrait passer dans le camp du non. Au parlement déjà, environ un tiers du groupe parlementaire s'est opposé au projet. Le scepticisme face au projet de numérisation devrait être encore plus marqué. Début juillet, les délégués de l'UDC zurichoise ont ainsi clairement dit «non» par 132 voix contre 54. Au niveau fédéral, l'UDC n'a pas encore donné de mot d'ordre. Quels sont les arguments des opposants? Le comité du non voit dans l'e-ID une boîte noire. Les opposants ne font pas confiance au Conseil fédéral quand il affirme que ce projet n'est qu'une simple carte d'identité numérique . Ils redoutent plutôt que l'e-ID devienne obligatoire et serve à surveiller les citoyens. Les opposants à l'e-ID soulignent qu'actuellement, nous devons rarement nous identifier au quotidien, mais que cette obligation deviendra beaucoup plus fréquente à l'avenir. Ils se méfient également des normes de protection des données de la Confédération. Le scepticisme des opposants s'explique en grande partie par les expériences vécues durant la pandémie . Traduit de l'allemand par Emmanuelle Stevan À propos de l'identité numérique Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters Quentin Schlapbach est rédacteur à la rubrique Berne. Il a fait un apprentissage de commerce et a étudié à l'école suisse de journalisme MAZ à Lucerne. Plus d'infos @qscBZ Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

TÉLÉCHARGER L'APPLICATION

Commencez dès maintenant : Téléchargez l'application

Prêt à plonger dans un monde de contenu mondial aux saveurs locales? Téléchargez l'application Daily8 dès aujourd'hui sur votre app store préféré et commencez à explorer.
app-storeplay-store