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«Chaos gardening» : et si le désordre était la nouvelle tendance ?
«Chaos gardening» : et si le désordre était la nouvelle tendance ?

Le Figaro

time06-08-2025

  • Science
  • Le Figaro

«Chaos gardening» : et si le désordre était la nouvelle tendance ?

Pelouse bien tondue, haies parfaitement taillées, massifs ordonnés : l'entretien de nos espaces verts exige rigueur et patience. Mais un jardin a-t-il vraiment besoin d'être impeccable pour être beau ? Jardin à la française, jardin à l'anglaise, jardin japonais, jardin méditerranéen sont autant de styles qui imposent un agencement précis et un entretien soigné. Et si nous mettions de côté notre obsession du contrôle pour redonner place à l'imprévu ? Une nouvelle philosophie vient bousculer les règles établies et réinventer notre relation à la nature : le chaos gardening. Pour autant, ne pensez pas qu'il s'agisse d'un simple laisser-aller sans limites. Présentation d'une nouvelle manière de concevoir le jardinage. Qu'est-ce que le chaos gardening ? Le terme jardin chaotique suggère un désordre végétal sans logique ni harmonie. Pourtant, cette tendance repose sur une philosophie bien différente. Celle d'un jardin plus libre, plus instinctif, où l'on accepte l'imprévu et où la nature reprend ses droits. Publicité Cette nouvelle vision du jardinage puise ses racines à la croisée du naturalisme anglais, de la permaculture et des mouvements écologistes. Il s'inscrit dans la continuité des idées portées par des paysagistes comme William Robinson, qui, dès la fin du XIXe siècle au Royaume-Uni, prônait déjà un retour à des jardins plus sauvages et moins formels. Aujourd'hui, le chaos gardening connaît un véritable essor grâce aux réseaux sociaux, où de nombreux jardiniers amateurs partagent leurs expériences. Loin des codes traditionnels, cette approche séduit un public en quête d'authenticité, lassé par les jardins trop figés et soucieux de favoriser la biodiversité. Comment adopter cette nouvelle manière de jardiner ? Le chaos gardening est à la portée de tous, il suffit de respecter quelques principes simples pour s'y initier. Il est tout d'abord essentiel de s'interroger sur la nature de votre sol, l'exposition de votre jardin et les conditions climatiques locales. Une fois ce profil établi, choisissez des graines adaptées à votre terrain. Mais c'est vraiment au moment du semis que tout change. Plus besoin d'aligner ni de respecter des espacements stricts. On mélange les graines et on les disperse au hasard. La nature se charge ensuite de composer un ensemble unique, sauvage et harmonieux. Petit à petit, votre jardin accueillera une riche biodiversité, telle que des insectes pollinisateurs, des oiseaux, des papillons et des petits mammifères qui participeront à son équilibre naturel. Publicité Quels végétaux sont les plus adaptés ? Le choix des espèces dépend avant tout des contraintes du terrain et de l'effet recherché. L'idée n'est pas d'imposer un schéma, mais d'introduire des plantes capables de s'adapter et de cohabiter librement. Au soleil, les lavandes, les sauges, les graminées ou les euphorbes s'acclimateront facilement. À l'ombre, des vivaces comme les géraniums rustiques, les pervenches ou les hellébores trouveront aisément leur place, même en sol pauvre. Un terrain humide accueillera volontiers des fougères, des iris des marais ou des cornouillers. En climat froid, les spirées, les rosiers anciens ou les bouleaux résisteront très bien aux gelées. En diversifiant les plantations, vous obtiendrez un jardin équilibré qui évoluera au fil des saisons.

Loi Duplomb : Gérald Darmanin dénonce des « menaces inacceptables » sur des députés ayant voté le texte
Loi Duplomb : Gérald Darmanin dénonce des « menaces inacceptables » sur des députés ayant voté le texte

Le Parisien

time21-07-2025

  • Politics
  • Le Parisien

Loi Duplomb : Gérald Darmanin dénonce des « menaces inacceptables » sur des députés ayant voté le texte

Depuis l'adoption définitive de la loi Duplomb au Parlement le 8 juillet dernier, la polémique ne faiblit pas. Le texte de loi, particulièrement décrié par les écologistes et la société civile en raison d'une mesure visant à réintroduire sous conditions un pesticide néonicotinoïde, l'acétamipride , interdit en France depuis 2018, est plus que contesté. Mais l'opposition à la mesure, symbolisée par la pétition ayant dépassé le million de signatures sur le site de l'Assemblée nationale, aurait dépassé les bornes selon le ministre de la Justice, Gérald Darmanin . Ce dernier a dénoncé ce lundi matin des « menaces inacceptables » sur des parlementaires du fait de leur vote sur la loi Duplomb. Le garde des Sceaux va ainsi demander une « grande fermeté » aux procureurs de la République. Ces derniers devront systématiser les poursuites pénales et mettre en place un accompagnement individuel pour aider les élus intimidés. La semaine dernière, Aurélien Pradié , le député sans étiquette de la première circonscription du Lot, a confié auprès d' Actu avoir reçu des menaces de mort après avoir voté, aux côtés de 315 autres parlementaires, en faveur du texte. « Je veux bien expliquer le fond de l'affaire, mais il y a des limites au débat, a tancé l'ancien vice-président du groupe Les Républicains (LR). J'ai reçu des milliers de courriers remplis d'insultes et même des menaces de mort. Je n'ai pas porté plainte, car je ne veux pas donner plus d'importance à cela », a-t-il confié, assumant son vote et dénonçant « les désinformations qui circulent ». « Je préfère nous éviter de manger de la mer** de l'autre bout du monde. » Outre Aurélien Pradié, Delphine Lingemann, députée du Puy-de-Dôme, a également dénoncé des attaques, cette fois-ci sur sa permanence située à Aubière (63). Une affiche portant l'inscription « Voici les députées et députés qui ont voté pour la loi Duplomb, le vivant les jugera » a été placardée sur la façade du lieu samedi, tout comme des photos et la liste des élus s'étant prononcés en faveur du texte. « Honnêtement, j'ai trouvé que cela portait atteinte non seulement à mon intégrité d'élue, mais aussi à mon intégrité en tant que maman », a déclaré la députée MoDem auprès de France 3 Régions . On m'accuse de voter une loi qui provoquerait des cancers ! C'est un raccourci inadmissible. Ce sont des attaques qui ne font pas partie des valeurs de notre pays. On désigne des coupables, on jette en pâture les élus avec des messages diffamatoires. Il y a une campagne de désinformation qui est à l'opposé du débat démocratique. » Si Laurent Duplomb, le sénateur LR à l'origine de la loi tant décriée, n'a pas confié avoir reçu de menaces jusqu'à présent, il a critiqué ce lundi matin la pétition au 1,2 million de signatures, l'estimant « instrumentalisée par l'extrême gauche et les écologistes ». « Quand on diabolise les choses et quand on fait peur à tout le monde, par définition, on peut avoir ce résultat », a-t-il estimé. Pour rappel, si une pétition dépasse le seuil des 500 000 signatures, la Conférence des présidents de l'Assemblée nationale peut décider d'organiser un débat en séance publique , ce que Yaël Braun-Pivet, la présidente, souhaite organiser à la rentrée parlementaire. Une telle mesure ne permettrait toutefois pas de réexaminer la loi sur le fond. Pour cela, il faudrait un autre texte législatif.

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