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« Il faut que la justice passe » : dans le Val-d'Oise, un nouveau service de police traque les fugitifs
« Il faut que la justice passe » : dans le Val-d'Oise, un nouveau service de police traque les fugitifs

Le Parisien

time4 hours ago

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« Il faut que la justice passe » : dans le Val-d'Oise, un nouveau service de police traque les fugitifs

Des « chasseurs » pour traquer les fugitifs : le directeur de la police du Val-d'Oise, Frédéric Doidy , a créé une nouvelle unité au sein de la DIPN (Direction interdépartementale de la police nationale) du Val-d'Oise, un groupe d'enquêteurs exclusivement dédiés pour retrouver des personnes recherchées par la justice. Elles sont plusieurs centaines dans le département. « Le vrai sujet, ce n'est pas les peines, c'est l'exécution des décisions de justice », estime Frédéric Doidy. « Il faut mettre un point d'honneur à traduire devant les tribunaux les malfaiteurs afin qu'ils soient jugés ou qu' ils exécutent leurs peines . Il faut arrêter ceux qui sont en fuite et sont jugés par défaut, ceux qui, deux jours avant le délibéré, préfèrent prendre la tangente. Il faut que la justice passe. »

Pontault-Combault : la police saisit 628 kilos de mortiers d'artifice, soit plus de 2 000 fusées
Pontault-Combault : la police saisit 628 kilos de mortiers d'artifice, soit plus de 2 000 fusées

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time2 days ago

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Pontault-Combault : la police saisit 628 kilos de mortiers d'artifice, soit plus de 2 000 fusées

La quantité saisie est impressionnante. La police a mis la main, ce vendredi vers 17h30, à Pontault-Combault (Seine-et-Marne), sur 628 kilos de mortiers d'artifice. De quoi tirer plus de 2 000 fusées ! À la vue de cette prise, on peut imaginer que les préparatifs du 14 juillet allaient bon train et que ces mortiers allaient certainement être revendus pour être utilisés à cette occasion. Le commissariat de Pontault, entre autres hôtels de police, avait notamment été leurs cibles ces dernières années , lors de la Fête nationale. C'est grâce à un renseignement que les policiers de la brigade anticriminalité ont ciblé et pris en filature un homme de 19 ans, domicilié à Noisiel. Il a été interpellé rue Jean-Cocteau à Pontault, quelques instants après être sorti d'une maison de la rue de la Grande-Haie, dans le quartier des Berchères. Dans sa voiture, les fonctionnaires de police ont découvert 22 cartons de mortiers. De quoi les convaincre de mener une perquisition dans la maison des Berchères. C'est là qu'ils sont tombés sur 34 autres cartons, entreposés dans un box. Au total, il y en a donc pour 628 kilos et plus de 2 000 fusées de différents calibres et tailles. L'homme de 19 ans, déjà connus pour des faits similaires, a été placé en garde à vue au commissariat d'agglomération de Torcy. Il est demeuré muet devant les enquêteurs. D'après le parquet de Melun, joint ce samedi soir, il doit être déféré ce dimanche, en vue d'une détention provisoire, dans l'attente de son jugement, ce lundi, en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel de Melun. Hasard ou non ? Des sapeurs-pompiers appelés sur un feu dans le quartier des Montagnes-Bleues, à Émerainville, ville voisine de Pontault-Combault, ont essuyé des tirs de mortiers ce samedi, vers 16 heures. Il n'y a pas eu de blessé. La police est évidemment intervenue. Un homme s'est présenté aux pompiers, après avoir été blessé par du feu, aux avant-bras et aux mains. Identifié comme l'un des tireurs de mortiers, il a été placé en garde à vue. Mais il ne sera emmené au même commissariat de Torcy qu'après un passage à l'hôpital pour y soigner ses blessures.

Trafic de drogue : un « call-center » spécialisé dans le cannabis démantelé en Île-de-France
Trafic de drogue : un « call-center » spécialisé dans le cannabis démantelé en Île-de-France

Le Parisien

time3 days ago

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Trafic de drogue : un « call-center » spécialisé dans le cannabis démantelé en Île-de-France

Même couleur, même odeur et surtout même mode opératoire que le réseau « Caliweed ». Mais c'est un autre groupe qui vient d'être démantelé dans le Val-de-Marne et en Seine-Saint-Denis, par les enquêteurs de l'Ofast Versailles. Sept hommes et une femme, âgés de 19 à 41 ans, ont été présentés, ce vendredi devant le tribunal de Créteil (Val-de-Marne), pour trafic de stupéfiants. C'est en avril 2025, que les forces de l'ordre recueillent une information concernant l'existence d'une plateforme de vente de cannabis, de type « call-center » qui livre dans toute la région parisienne. Les clients passent commande par téléphone et dans les deux heures un coursier leur remet leur shit au pied de chez eux. Les premiers suspects, qui vivent du côté du Val-de-Marne, de la Seine-Saint-Denis et de l'Essonne, sont placés sous surveillance. Ils changent régulièrement de logements « nourrices », des appartements loués sur la plateforme Airbnb. Les policiers identifient ces appartements, véritables points de rassemblement des livreurs. Il y en a du côté de Montfermeil, aux Pavillons-sous-Bois, à Ivry-sur-Seine, à Chennevières-sur-Marne, et à Joinville-le-Pont. Ces lieux éphémères sont utilisés pour préparer les commandes et recharger les livreurs au quotidien. Les investigations permettent d'identifier deux autres caches à Savigny-sur-Orge (Essonne) et à Argenteuil (Val-d'Oise) où une jeune montreuilloise de 24 ans qui occupe le rôle de préparatrice de commande, se rend à plusieurs reprises pour alimenter les petites mains. Le nombre de transactions n'a pas été compté. Mais le chiffre d'affaires du réseau pourrait atteindre plusieurs dizaines de milliers d'euros par semaine. Entre le 30 juin et le 1er juillet 2025, dix suspects sont interpellés, avec le concours de la brigade de recherche et d'intervention de Versailles et des services locaux, à Paris, Neuilly-Plaisance (Seine-Saint-Denis), Villemomble, à Montreuil, à Gentilly (Val-de-Marne), Savigny-sur-Orge (Essonne). Au total, les perquisitions permettent de mettre la main sur plus de 41 000 euros en espèces, 5 000 euros en cryptoactifs et environ 40 kg de résine de cannabis. Le gérant du call center, un certain Mehdi, âgé de 23 ans, est déjà connu pour des affaires de stupéfiants. Lors des auditions certains suspects sont passés aux aveux. Ce vendredi, l'affaire risquait d'être renvoyée compte tenu de la charge de l'audience.

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