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Amende réduite pour l'ex-Crédit Suisse (groupe UBS) dans un litige avec l'UE
Amende réduite pour l'ex-Crédit Suisse (groupe UBS) dans un litige avec l'UE

Le Figaro

time7 days ago

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  • Le Figaro

Amende réduite pour l'ex-Crédit Suisse (groupe UBS) dans un litige avec l'UE

Le Tribunal de l'UE a confirmé mercredi l'infraction à la libre concurrence reprochée au Crédit Suisse, désormais intégré au groupe bancaire UBS, pour des pratiques remontant à 2011-2012, mais a réduit le montant de l'amende infligée par Bruxelles. Cette amende est ramenée de 83,2 millions d'euros à 28,9 millions, précise dans un communiqué la juridiction établie à Luxembourg, qui pointe du doigt un mauvais mode de calcul de la Commission européenne. Toutefois, le tribunal «confirme la participation de Crédit Suisse à une entente dans le secteur des opérations de change au comptant», est-il souligné. La maison mère UBS, qui avait saisi la justice de l'UE pour faire annuler les sanctions, est déboutée sur le fond. Les moyens qu'elle a invoqués pour contester la décision de la Commission européenne «ne sont pas fondés», tranche le tribunal. UBS a la possibilité de former un pourvoi limité aux questions de droit. Publicité Calcul «erroné» Dans une enquête à plusieurs volets, la Commission européenne avait infligé fin 2021 un total de plus de 344 millions d'euros d'amendes à cinq banques reconnues coupables d'entente sur le marché des opérations de change, entre mai 2011 et juillet 2012. Il s'agissait à l'époque de Crédit Suisse, UBS (les deux étaient des entités distinctes) et des trois établissements britanniques Barclays, HSBC et Royal Bank of Scotland (désormais NatWest). Cette enquête a révélé que des traders chargés des opérations de change au comptant sur certaines devises, agissant au nom des banques sanctionnées et censées être en concurrence, se coordonnaient en fait dans leurs stratégies de négociation. Leurs échanges intervenaient sur des forums de discussion professionnels. Parmi les cinq banques, Crédit Suisse avait été la seule à refuser de coopérer à l'enquête, rappelle le tribunal. La banque s'était vue infliger une amende dans une décision distincte, sans bénéficier des réductions prévues par les procédures de clémence. En définitive, le calcul initial fixant l'amende à 83,2 millions d'euros était «erroné», selon le tribunal. Il estime que la Commission aurait dû se référer aux données produites par le Crédit Suisse sur la valeur des ventes résultant de l'entente anticoncurrentielle.

Visite d'État du président français Emmanuel Macron au Royaume-Uni
Visite d'État du président français Emmanuel Macron au Royaume-Uni

La Presse

time08-07-2025

  • Politics
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Visite d'État du président français Emmanuel Macron au Royaume-Uni

(Windsor) Le roi Charles III et Emmanuel Macron ont célébré mardi « l'entente amicale » liant leurs deux pays, lors d'un dîner à Windsor au premier jour de la visite d'État au Royaume-Uni du président français. Valérie LEROUX et Marie HEUCLIN Agence France-Presse L'amitié entre le Royaume-Uni et la France « est essentielle à la préservation des libertés et de la paix en Europe », a déclaré le souverain dans son discours prononcé en partie dans la langue de Molière, avant le dîner. « Aujourd'hui nos deux pays sont confrontés à une multitude de menaces complexes, provenant de multiples directions. En tant qu'amis et alliés, nous les affrontons ensemble », a aussi affirmé Charles III, ajoutant que la France et le Royaume-Uni devaient « montrer la voie ». Le banquet, qui a réuni plus de 150 convives dans l'impressionnant St George's Hall à Windsor, parmi lesquels Elton John et Mick Jagger, a achevé une journée essentiellement dédiée au faste royal, avec une procession en calèche à Windsor et une cérémonie d'accueil dans la cour du château, où le roi Charles, la reine Camilla et le couple Macron ont multiplié les gestes et échanges chaleureux. PHOTO AARON CHOWN, AGENCE FRANCE-PRESSE Elton John et son époux David Furnish Dans son discours, le président français s'est dit « ambitieux et confiant pour l'avenir » de la relation bilatérale, ajoutant que Paris et Londres étaient « aux avant-postes de la défense de la sécurité de notre continent et de ses valeurs démocratiques ». PHOTO AARON CHOWN, AGENCE FRANCE-PRESSE Plus de 150 personnes ont participé au banquet. Il a salué l'« entente amicale » entre les deux pays, expression également utilisée par le roi dans son discours en référence à « l'Entente cordiale » conclue par les gouvernements britannique et français en 1904. Dans l'après-midi, Emmanuel Macron, qui s'exprimait, honneur rare, devant le Parlement au palais de Westminster, avait déjà appelé la France et le Royaume-Uni à « travailler ensemble » pour protéger l'ordre mondial hérité de 1945, à commencer par l'Ukraine, en renforçant les liens entre Londres et l'Union européenne. « Le Royaume-Uni et la France doivent aujourd'hui de nouveau montrer au monde que notre alliance peut faire toute la différence », a-t-il lancé, au premier jour de cette visite d'État de trois jours, la première d'un président français depuis 2008. PHOTO ELIOT BLONDET, AGENCE FRANCE-PRESSE Emmanuel Macron s'est adressé aux élus britanniques. Dénonçant la « résurgence des pulsions impériales », Emmanuel Macron a assuré que les Européens, Français et Britanniques en tête, « n'abandonneront jamais l'Ukraine », s'exprimant durant environ 30 minutes en anglais, sous les applaudissements nourris des députés et des lords. Le chef de l'État français coprésidera jeudi avec le premier ministre britannique Keir Starmer une réunion de la « coalition des volontaires », qui réunit les pays engagés dans le renforcement des capacités de défense de l'Ukraine, et à terme la constitution d'une force de réassurance pour dissuader la Russie de reprendre l'offensive, une fois un cessez-le-feu conclu. « Vive la France » Il a aussi salué « les efforts du premier ministre Keir Starmer pour restaurer la confiance » entre Londres et l'UE, soulignant au passage que le Brexit avait été « profondément regrettable ». Longuement applaudi, il a manié l'humour à l'anglaise. « Nous adorons la monarchie, surtout lorsqu'elle n'est pas chez nous », a-t-il dit, déclenchant les rires, tout en remerciant le roi pour son hospitalité. Comme un symbole du lien entre les deux pays, Emmanuel Macron a aussi annoncé que la France allait prêter au Royaume-Uni la célèbre tapisserie de Bayeux. Elle sera exposée au British Museum entre septembre 2026 et juin 2027. En échange, le musée britannique, où Emmanuel Macron doit se rendre mercredi, va prêter à la France des pièces issues notamment du trésor de Sutton Hoo, un des joyaux de sa collection. Le couple Macron avait d'abord été accueilli dans la matinée par le prince héritier William et son épouse Kate, habillée en Dior, sur le tarmac de la base militaire de Northolt, à l'ouest de Londres. Emmanuel et Brigitte Macron avaient ensuite rejoint à Windsor le roi Charles III et la reine Camilla, près de deux ans après la visite d'État du couple royal en France. Après avoir écouté la Marseillaise, tous avaient pris place dans des calèches royales, qui ont remonté la rue principale de Windsor pavoisée de drapeaux britanniques et français, jusqu'au château, où réside le couple présidentiel. Après le froid qui a caractérisé les relations franco-britanniques depuis la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne en 2020, la visite d'État du président français a lieu dans un climat qui s'est réchauffé entre les deux pays, avec l'arrivée du travailliste Keir Starmer à Downing Street il y a un an. La guerre en Ukraine, qui a remis les enjeux de défense et de sécurité au centre des préoccupations en Europe, a encore rapproché les deux alliés, principales puissances militaires du continent et détentrices de l'arme nucléaire. Accord sur l'énergie Sur le front économique, l'Élysée a annoncé mardi que l'énergéticien public EDF allait prendre une participation de 12,5 % dans la future centrale nucléaire britannique de Sizewell C, dans l'est de l'Angleterre. Sur le volet politique, un sommet bilatéral jeudi devrait acter un renforcement de la coopération en matière de défense et de lutte contre l'immigration illégale. Le président français a promis des résultats « tangibles » sur ces deux sujets. Côté britannique, les attentes sont fortes sur la lutte contre l'immigration clandestine, après un nombre record d'arrivées par la Manche depuis janvier (plus de 21 000).

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