Dernières actualités avec #environnement


La Presse
6 hours ago
- Politics
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Les ministres de l'environnement approuvent des nouvelles normes
Dans un communiqué conjoint publié vendredi, les ministres provinciaux de l'environnement affirment que les incendies de forêt sont l'un des principaux facteurs de pollution atmosphérique, ce qui peut nuire à la santé des Canadiens. (Yellowknife) Les ministres de l'Environnement du Canada ont approuvé des normes de qualité de l'air plus strictes pour les particules fines, tout en reconnaissant les difficultés causées par les incendies de forêt qui peuvent ensevelir le pays sous des avis de fumée. La Presse Canadienne Les ministres de l'Environnement des provinces, des territoires et du gouvernement fédéral se sont réunis à Yellowknife pour la réunion annuelle du Conseil canadien des ministres de l'Environnement. Dans un communiqué conjoint publié vendredi, ils affirment que les incendies de forêt sont l'un des principaux facteurs de pollution atmosphérique, ce qui peut nuire à la santé des Canadiens. Ils affirment qu'en approuvant les normes canadiennes de qualité de l'air ambiant mises à jour pour les particules fines, ils « soutiennent des mesures qui continueront d'améliorer la qualité de l'air au Canada ». Les normes mesurent la quantité d'un polluant donné dans l'air extérieur et, bien qu'elles ne soient pas juridiquement contraignantes, les ministres les qualifient d'éléments clés de la gestion de la qualité de l'air. Le site internet du Conseil présente les normes mises à jour pour les particules fines, qui seront fixées à 23 microgrammes par mètre cube en 24 heures d'ici 2030, soit une baisse par rapport aux normes de 2020, qui étaient de 27 microgrammes par mètre cube. La déclaration indique que les normes ont été élaborées par les gouvernements fédéraux, provinciaux et territoriaux en collaboration avec des représentants de l'industrie, des groupes environnementaux, des groupes autochtones et des organisations non gouvernementales du secteur de la santé. Le ministre de l'Environnement des Territoires du Nord-Ouest, Jay Macdonald, qui accueillait la réunion, a mentionné lors d'une conférence de presse que les nouvelles normes aideront toutes les administrations à mieux protéger les collectivités contre les effets croissants de la mauvaise qualité de l'air sur la santé. Il a ajouté que les changements climatiques augmentent les risques d'incendies de forêt. « Des normes nationales rigoureuses, fondées sur des données scientifiques, nous aident à nous préparer à relever ces défis et à soutenir la santé et la résilience à long terme », a-t-il déclaré. La réunion du Conseil de l'année prochaine aura lieu en Alberta. Par Ashley Joannou à Vancouver


Le Parisien
13 hours ago
- Science
- Le Parisien
Baignade dans la Seine à Paris : à quelle température est l'eau du fleuve ?
Une bonne nouvelle pour ceux qui voudront profiter de la baignade dans la Seine , réautorisée à partir de ce samedi 5 juillet à Paris, sur trois sites de baignade — plus de 100 ans après son interdiction — mais une moins bonne nouvelle pour l'environnement. L'eau de la Seine pointe à Paris à 26,5 °C, selon un bilan réalisé ce vendredi 4 juillet par le Syndicat interdépartemental pour l'assainissement de l'agglomération parisienne ( SIAAP ). Le débit, à 87 m3/s, est inférieur à la moyenne en été. Le SIAAP fait un lien entre ces degrés et les fortes chaleurs. « La canicule actuelle contribue à fragiliser la Seine et la Marne. En effet, elle augmente la température de l'eau et réduit les débits », explique-t-il, sur son site Internet . « Les températures actuelles sont très élevées », déclare le syndicat au Parisien, avant de nuancer : « Par expérience, on observe que durant les étés les plus chauds, la température de la Seine dépasse les 25 °C pendant 5 à 20 jours. » Le service public de l'assainissement en Île-de-France, qui précise « ne pas être en charge de la Seine, mais que sa mission consiste à nettoyer les eaux usées de 9 millions de Franciliens », réalise ce bilan de la qualité de l'eau du fleuve à l'aide « des capteurs de l'observatoire MeSeine ». Ce dernier suit la qualité de la Seine et de ses affluents en Île-de-France, sur près de 135 km du fleuve et 13 km de la Marne, « en termes de physico-chimie, bactériologie, microcontamination et diversité faunistique ». Dans le détail, l'observatoire est composé de neuf stations de mesures en temps réel, mais aussi de 13 sites de prélèvements. « La température est mesurée en continu de manière concomitante avec la mesure d'oxygène dissout par des sondes situées sur les neuf stations de l'observatoire MeSeine. Les données sont remontées au niveau central de l'Observatoire du SIAAP à Colombes où elles sont analysées afin d'avoir une évaluation permanente du niveau d'aération de la rivière », ajoute le SIAAP au Parisien. Ces températures, situées au-dessus des 20 °C, devraient donc ravir les baigneurs qui pourront à partir de ce samedi 5 juillet nager dans trois sites autorisés : le bras Marie (IVe arrondissement), Grenelle (XVe, ouest) et Bercy (XIIe, est). Comme sur les plages, un système de drapeaux — vert, jaune et rouge — permettra de connaître le débit de la Seine et la qualité de l'eau. Un autre fleuve français est aussi victime des chaleurs caniculaires. Dans le Sud, la température de la Garonne est montée jusqu'à 28 °C, obligeant EDF à stopper un des deux réacteurs de la centrale nucléaire de Golfech (Tarn-et-Garonne). Cette dernière prélève de l'eau dans le fleuve pour assurer le refroidissement de ses unités de production , avant de la rejeter dans le même cours d'eau (le réchauffant encore un peu plus). Mercredi, la Garonne avait atteint sa cote d'alerte et des lâchers d'eau étaient imminents pour soutenir le débit du fleuve. Mais les températures des fleuves ne sont pas les seules qui inquiètent. Le week-end dernier, la mer Méditerranée a enregistré un triste record pour un mois de juin avec une température de surface de 26,01 °C en moyenne , selon des données du programme européen Copernicus analysées par Météo-France. « De l'eau à 29 °C sur la plage de Cap Rousset, début juillet, c'est du jamais-vu. C'est un phénomène qu'on a plus souvent fin juillet, début août », relevait Marie Bravo-Monin, directrice du parc marin de la Côte bleue, au nord de Marseille. En profondeur aussi, l'eau dans ce parc est de plus en plus chaude : en 2024, la température à 12 mètres de profondeur est montée jusqu'à 26,7 °C et même à presque 28 °C en 2022. Même l'hiver, la température a augmenté en moyenne de 2 °C en 14 ans.


Le Figaro
15 hours ago
- Politics
- Le Figaro
« America First » dans les parcs nationaux aussi : Trump va faire payer plus cher les étrangers
Le président américain a annoncé une hausse des tarifs d'entrée des très visités parcs nationaux. Il cible les touristes étrangers. Certes, les Français sont beaucoup moins nombreux à visiter les États-Unis depuis l'élection de Donald Trump, mais quand même : New York ou la Californie et ses grands espaces naturels restent des destinations de choix en été. Mais cela va coûter plus cher. Les visiteurs étrangers devront désormais s'acquitter de tarifs plus élevés pour visiter les parcs nationaux américains. C'est ce qu'a annoncé le président américain Donald Trump ce jeudi afin de rendre ces lieux «plus abordables» pour les Américains. «Je viens de signer un décret pour augmenter les droits d'entrée pour les touristes étrangers tout en maintenant les prix bas pour les Américains», a lancé M. Trump dans l'Iowa, pendant un rassemblement pour lancer l'année de festivités précédant le 250e anniversaire des États-Unis le 4 juillet 2026. Publicité Employés licenciés «Dans les parcs nationaux, ce sera l'Amérique d'abord», a-t-il ajouté, avant d'affirmer que les revenus générés serviront à améliorer les infrastructures du vaste réseau des 63 parcs nationaux. Cette ambition se heurte néanmoins à une réalité préoccupante : plusieurs organisations de défense de l'environnement se sont alarmées des centaines de licenciements parmi le personnel des parcs nationaux depuis que M. Trump est arrivé au pouvoir en janvier, s'inquiétant des conséquences alors que la haute saison de fréquentation estivale a commencé. Les plus grands joyaux naturels des États-Unis ne sont pas épargnés par cette décision. Grand Canyon, Yellowstone, Yosemite, ou encore le parc des Great Smoky Mountains accueillent chaque année des millions de visiteurs venus du monde entier.


Le Parisien
17 hours ago
- Business
- Le Parisien
« On crée des Sahara » : au bois de Vincennes, les plantations après les coupes rases ne prennent pas racine
Silence, ça pousse… pas ? Les promeneurs qui ont gagné le bois de Vincennes ces derniers jours pour trouver un peu de fraîcheur l'ont peut-être constaté. Mais les nouvelles plantations dans ce poumon vert du sud de Paris de 995 ha, fort prisé des Val-de-Marnais tardent ici ou là à apparaître. Du moins, c'est ce que dénoncent des élues de droite du Val-de-Marne et de Paris, ainsi que des associations environnementales En 2022, certains s'insurgeaient déjà des coupes rases d'arbres . Sur l'une d'entre elles, longeant l'avenue de Nogent et datant d'il y a trois ans, Déborah Münzer (LR), adjointe au maire de Nogent-sur-Marne et vice-présidente au conseil départemental du Val-de-Marne soupire. « Vous voyez, à part des ronces rien n'a pris. Ces tuteurs en roseaux avec les plants d'arbres doivent avoir quelques semaines. Quelques jours de canicule et c'est mort. Ici, ils ont planté plusieurs fois des arbres de 50 cm mais ils ne tiennent pas », peste-t-elle.


Le Figaro
a day ago
- Business
- Le Figaro
Climat : la baisse des émissions de gaz à effet de serre ralentit encore en France
Pour le premier trimestre, les émissions sont même reparties légèrement à la hausse. La France, longtemps présentée comme un des bons élèves de la décarbonation, perd son élan, à l'image de l'Allemagne ou du Royaume-Uni. Après avoir déjà marqué sérieusement le pas en 2024, la baisse des émissions de gaz à effet de serre de la France devrait à nouveau ralentir en 2025, avec une baisse estimée à seulement 0,8% sur l'ensemble de l'année, a annoncé ce vendredi le Citepa. En 2025, les émissions brutes françaises (hors puits de carbone) devraient atteindre 366 millions de tonnes en équivalent CO2 (MtCO2e), soit une baisse de «seulement 3 MtCO2e» par rapport à 2024, note l'organisme mandaté pour dresser le bilan carbone national, qui fait pour la première fois un «bilan prévisionnel» pour l'année en cours. Cette faible diminution des émissions «confirmerait le ralentissement de la dynamique observée ces dernières années», souligne-t-il. En 2024, la baisse des émissions françaises était de 1,8%, après -6,8% en 2023. Publicité La France, longtemps présentée comme un des bons élèves de la décarbonation, semble ainsi perdre son élan, à l'image de l'Allemagne (-3% en 2024 après -10% en 2023) ou du Royaume-Uni (-3,6% après 5,1%), à l'heure où on rentre dans le dur des efforts à réaliser. Ce ralentissement intervient dans un contexte politique marqué par plusieurs reculs ces dernières semaines sur l'artificialisation des sols (ZAN), la restriction des véhicules les plus polluants dans les grandes villes (ZFE), la remise en cause des aides de l'État pour la rénovation énergétique des logements (MaPrimeRénov'). Un premier trimestre à la hausse «Il est ahurissant que l'année des 10 ans de l'Accord de Paris, et alors que les impacts du changement climatique s'aggravent, la France, par les reculs incessants de son gouvernement sur la transition écologique, soit en train de stopper la baisse de ses émissions (...). Ce n'est pas une fatalité, mais un choix politique qui va à l'encontre de la volonté des Françaises et Français», a réagi Anne Bringault, directrice des Programmes chez Réseau Action Climat (RAC). Pour le premier trimestre, le Citepa note que les émissions sont même reparties légèrement à la hausse (+0,2%) sous l'effet notamment de la fin des baisses record en matière de production d'énergie et d'émissions particulièrement élevées pour les bâtiments résidentiels et tertiaires (+5,2%) en raison d'une forte consommation de gaz et de chauffage liée à un hiver plus frais. Pour l'année, le Citepa anticipe que le deuxième trimestre devrait voir ses émissions baisser de 1,8%, avant -0,9% et -0,8% pour les troisième et quatrième trimestres. L'organisme prévoit que les secteurs qui seront en plus forte baisse seront l'industrie manufacturière et de construction(-2,4%) et l'agriculture et la sylviculture (-1,3%). Les transports resteront stables, tandis que les baisses importantes observées ces dernières années sur le secteur de la production d'énergie (-7% en 2023 et -4% en 2024) devraient fortement ralentir en 2025 (-0,9%). Le secteur industriel devrait voir ses émissions baisser de 2,4% mais, selon l'Insee, cette baisse sera «essentiellement» liée au recul de la production industrielle plutôt qu'à la décarbonation. Encore beaucoup d'efforts Ce ralentissement, face auquel le Haut Conseil pour le climat a appelé à un «sursaut collectif» pour relancer l'action climatique, intervient alors que les pays développés doivent maintenant s'attaquer aux secteurs difficiles ou coûteux à décarboner. Et les ambitions doivent être revues à la hausse pour espérer limiter les effets désastreux (canicules, inondations, sécheresse, incendies ...) du réchauffement climatique. Publicité Les émissions de l'UE ont diminué de 8,3% en 2023, et sont désormais inférieures de 37% aux niveaux de 1990, selon la Commission européenne. Mais la marche est encore très haute pour respecter les objectifs climatiques: mercredi, la Commission a proposé de réduire de 90% les émissions nettes par rapport à 1990. D'autres pays comme les États-Unis, premiers émetteurs historiques, stagnent dans la réduction de leurs émissions (-0,2% en 2024), dans un contexte de remise en cause des politiques en faveur du climat. L'objectif français actuel à l'horizon 2030 est de réduire d'au moins 40% les émissions brutes par rapport à 1990. La troisième stratégie nationale rehaussera cet objectif à -50%, ce qui suppose une réduction de l'ordre de 5% par an entre 2022 et 2030. Selon l'Insee, depuis 1900, les émissions françaises ont été réduites de 31%.