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Le Parisien
3 days ago
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« Le burn-out, ça peut m'arriver aussi » : entre victoire et fatigue, les vérités de Pogacar sur son Tour 2025
Après une dernière semaine où on l'a vu moins détendu que d'ordinaire, Tadej Pogacar avait retrouvé le sourire, ce dimanche, après une superbe dernière étape à Paris, ponctuée par sa 4e victoire finale sur le Tour de France . Il s'est présenté devant la presse vers 21h30 en blaguant, demandant « des questions simples et rapides », car il voulait « rejoindre son équipe et ses proches pour fêter la victoire ». Après deux semaines où vous aviez été très dominateur, vous l'avez été un peu moins en troisième semaine. Étiez-vous un peu malade ou fatigué ? TADEJ POGACAR. On avait dominé, on avait le maillot jaune avec une avance confortable. J'étais un peu fatigué la dernière semaine, pour être honnête. Mais je ne veux pas revenir sur ce qui n'a pas été, juste profiter de ce moment à Paris avec le maillot jaune. Avez-vous subi une sorte de burn-out, à force de trop courir ou de trop vous entraîner ? Si je fais un burn-out à ce stade de ma carrière, je m'arrêterai là et je pourrai être content de ce que j'ai réalisé. Plus sérieusement, le burn-out, mental ou physique, arrive dans beaucoup de sport. On s'entraîne beaucoup, on est parfois trop obsédé par ça. Tout le monde veut en faire toujours plus, on est parfois fatigués de plus en plus tôt dans la saison. Les équipes demandent de faire plus de courses, on ne peut pas vraiment couper de janvier à octobre, et en décembre il faut repartir. Les burn-out peuvent arriver n'importe quand et ça peut m'arriver aussi . Vous semblez avoir retrouvé la joie de courir avec cette dernière étape. Est-ce parce qu'un coureur comme Van Aert vous a poussé dans vos retranchements ? Aujourd'hui, c'est la nature de la course, avec les temps neutralisés pour le classement général , qui ont permis d'avoir une bagarre en tête de course. Tous ceux qui voulaient ont pu se livrer, c'était de la course pure. Également parce que c'était la dernière étape, on avait le bon état d'esprit, parce que demain, il n'y a plus de course. Mentalement, c'était mieux. C'était une belle journée j'ai plutôt apprécié. Vous reverra-t-on sur le Giro l'an prochain ? Tout est possible, mais maintenant, je ne pense à aucune course. Je veux juste revenir à mon bus, profiter de la soirée avec mon équipe, ensemble. On pourra parler du Giro, ou de la Vuelta, ou de toute autre course plus tard. Avez-vous douté pendant ce Tour ? Bien sûr, quand tu as des adversaires si forts, pas seulement Jonas, tu es à 100 % tout le temps, et tu ne sais jamais ce qui peut arriver le lendemain. C'est super important dans ces moments-là d'avoir son équipe autour de soi. Même si tu as des doutes, l'atmosphère autour de soi aide à se remotiver, à tout donner, à ne rien regretter, à ne pas douter ? Vous êtes à une victoire de remporter cinq Tours, vous y pensez ? Évidemment, ça sera un but de gagner cinq Tours. Mais pour l'instant, je n'ai pas d'objectifs précis. A part le Championnat du monde cette année, et le Tour de Lombardie. Mais pas d'autres pour l'instant, à part profiter de l'instant. Je donnerai mes autres objectifs bientôt. Le Tour de France pourrait partir de Slovénie en 2029. Qu'est-ce que ça représente pour vous ? J'ai entendu que le Grand Départ 2029 pourrait être en Slovénie. C'est dur à imaginer que ça puisse être réel ! Comme coureur ou pas, je serai probablement là. C'est une nouvelle excitante, j'attends vraiment ce Grand Départ, ça serait magnifique.


Le Figaro
23-07-2025
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- Le Figaro
EN DIRECT - Tour de France 2025: après le mythe du Ventoux direction Valence, une 17e étape réservée aux sprinteurs ?
13:43 Tour de France : «Allez Valentin, pour les livres d'histoire», la vidéo fabuleuse dans la voiture suiveuse de Paret-Peintre à l'arrivée au Ventoux LE SCAN SPORT - La victoire du Français mardi au sommet du Mont Ventoux a été accompagnée de scène de joie au sein de son équipe. La preuve avec cette vidéo. La beauté du sport. De l'effort. De la victoire inattendue. Mardi, en s'imposant au Mont Ventoux, col mythique qui a fait le sel de l'histoire du Tour de France, Valentin Paret-Peintre a connu son moment de gloire, devenant... À lire aussi Tour de France : «Allez Valentin, pour les livres d'histoire», la vidéo fabuleuse dans la voiture suiveuse de Paret-Peintre à l'arrivée au Ventoux


L'Équipe
13-07-2025
- Sport
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« L'Allemagne sera favorite » en quarts de finale selon Laurent Bonadei, le sélectionneur des Bleues
Alors que son équipe vient de réaliser un parcours en poule parfait avec trois victoires de suite, Laurent Bonadei estime que l'Allemagne, vice-championne d'Europe en titre, sera tout de même favorite en quarts de finale samedi (21 heures). « Après cette victoire renversante (5-2) face aux Pays-Bas, êtes-vous d'accord si on vous dit que le plus dur commence aujourd'hui ?Au départ, on s'était dit que c'était le groupe de la mort. En sortir avec 9 points, on peut être fiers et satisfaits. Chaque match sera difficile, on est préparés. Le dernier match amical contre le Brésil (3-2) était fait pour nous préparer à ces matches avec adversité. On est sur une série de 11 victoires, tous nos adversaires vont vouloir nous faire tomber. On reste avec cet état d'esprit de challenger, avec de l'ambition. Faites-vous désormais partie des favoris dans cette compétition ?Pour être favori, il faut avoir gagné un trophée. On va jouer l'Allemagne (en quarts de finale, samedi) qui a gagné 8 fois l'Euro. L'Allemagne sera donc favorite. Mais on est des challengers coriaces, on va donner du fil à retordre à tous nos adversaires. L'Allemagne est mieux classée que nous au classement FIFA. Elles ont été lourdement battues par la Suède (4-1), elles vont certainement se remobiliser. Comment expliquez-vous les deux visages de votre équipe ?Un match, c'est 90 minutes, deux mi-temps. Parfois la pause peut être bénéfique pour recaler certaines choses et reprendre ses esprits. En première période, on faisait un match de gentilles joueuses et ce sont les Néerlandaises qui mettaient de l'impact. Cette équipe nous a posé des problèmes dans l'intensité. J'ai dit aux joueuses qu'elles avaient tout le potentiel pour revenir au score, et que même menés 2-1, on était toujours qualifiés. On avait de la fraîcheur, cette fraîcheur devait nous servir. « Plus on va avancer dans la compétition, plus ce sera difficile. Nos adversaires commencent à comprendre notre jeu. » Quel bilan tirez-vous de ces trois premiers matches ?J'ai dit la dernière fois qu'on n'atteint jamais la perfection. On va travailler cette semaine sur la gestion des longs ballons, le pressing, monter le curseur d'agressivité collective. Je dirais qu'on va travailler, continuer à essayer de mettre en place notre projet de jeu et de trouver un bon équilibre offensivement et défensivement. On a neuf buteuses qui ont marqué 11 buts, le danger peut venir de partout. Je préférerais qu'on soit devant, qu'on mène au score comme face à l'Angleterre. On va essayer de faire en sorte que les matches soient plus faciles. Plus on va avancer dans la compétition, plus ce sera difficile. Nos adversaires commencent à comprendre notre jeu. Les équipes adverses jouent de longs ballons pour nous faire reculer. On va travailler techniquement et tactiquement pour poser des problèmes à nos adversaires. « France-Allemagne, ça me rappelle des souvenirs d'adolescence, pas forcément de bons souvenirs en 1982. Qu'un petit goût de revanche vienne nous stimuler, ce n'est pas plus mal. » À quel match vous attendez-vous face à l'Allemagne ?C'est une première manche avant notre demi-finale aller-retour en Ligue des nations. C'est une grande nation du football. C'est cette équipe qui avait éliminé les Bleues en demi-finales lors de la dernière édition (1-2). On va appréhender ce match avec la confiance que l'on a, offrir du spectacle aux supporters. France-Allemagne, ça me rappelle des souvenirs d'adolescence, pas forcément de bons souvenirs en 1982. Qu'un petit goût de revanche vienne nous stimuler, ce n'est pas plus mal. »