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Le Figaro
2 days ago
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Euro féminin : plus que celui arc-en-ciel, le brassard «respect» représente toutes les joueuses françaises, selon Mbock
Griedge Mbock, capitaine de l'équipe de France, a commenté l'absence du brassard arc-en-ciel chez les Bleues, alors qu'une majorité de nations l'ont arboré depuis le début de l'Euro 2025. La capitaine de l'équipe de France, Griedge Mbock, a affirmé lundi que le brassard avec le mot «respect» «représente vraiment toutes les causes» défendues par les Bleues, qui ont donc fait le choix de ne pas porter celui en arc-en-ciel lors de l'Euro féminin 2025. Depuis le début de la compétition, neuf équipes (Suisse, Allemagne, Angleterre, Danemark, Finlande, Islande, Norvège, le pays de Galles et la Suède) sur seize ont porté le brassard arc-en-ciel, mais cela n'a pas été le cas des Bleues. Lors des trois matches de la phase de groupes, les capitaines successives des Bleues, suppléantes de Mbock blessée, ont porté un brassard avec le mot «respect». Publicité «On a un groupe qui représente vraiment toutes les causes possibles : il est multiculturel, multi-religieux, avec des orientations sexuelles différentes, ce n'est pas un brassard qui va définir les causes qu'on veut défendre», a expliqué la capitaine, pour la première fois devant la presse depuis le début de l'Euro car indisponible jusque-là à cause d'une blessure à un mollet. Mettre en avant une cause plus qu'une autre, ce serait exclure les autres. Griedge Mbock, capitaine de l'équipe de France «Le brassard avec le mot 'respect' c'est celui qui représente vraiment l'ensemble de notre groupe et les différentes causes qu'on veut défendre», a-t-elle ajouté, soulignant le fait que la France avait le «groupe avec le plus de diversité» en Europe et dans le monde, et qu'«il est uni». «Tout le monde peut représenter la cause qu'elle veut individuellement, on a énormément de respect entre nous [...], on veut rester sensible avec tout le monde», a-t-elle poursuivi. Selon la capitaine, il «faut faire en sorte que tout le monde soit représenté et pas forcément mettre en avant une cause plus qu'une autre car ce serait exclure les autres». La FFF n'avait pas eu le mot pour le brassard arc-en-ciel avant l'Euro Samedi, le sélectionneur des Bleues, Laurent Bonadei, avait déjà été interrogé sur le sujet, répondant qu'une concertation allait avoir lieu avec les joueuses. «Le mot respect, qui est inscrit dessus, rassemble beaucoup de causes, comme la lutte contre le racisme. Ce n'est pas seulement pour la cause LGBT+. C'est un joli brassard. Nous n'étions pas au courant de cette initiative de l'UEFA, c'est un oubli et nous l'avons appris seulement ce samedi. On va en parler entre nous», avait-il dit avant le match contre les Néerlandaises. Interrogée par l'AFP, la FFF avait affirmé ne pas avoir eu d'information à ce sujet avant le début de la compétition. De façon générale, les Bleues prennent peu position et sont peu engagées sur ces sujets sociétaux, a en outre rappelé à l'AFP une source proche de la FFF. Publicité Contacté sur le sujet, l'UEFA n'avait pas répondu dans l'immédiat. Selon l'instance, ce brassard symbolise «une société plus juste et égalitaire, qui accepte tout un chacun, quel que soit son milieu, ses croyances, son genre et son orientation sexuelle». Dimanche, Les Dégommeuses (collectif contre les discriminations dans le sport), ont annoncé avoir envoyé à la fédération un brassard arc-en-ciel.


L'Équipe
3 days ago
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Quand Laurent Blanc avait convoqué par erreur Bakary Sako chez les Bleus au lieu de Mamadou Sakho
Dans un entretien accordé au média Rapunchline, l'ancien international malien Bakary Sako a expliqué que Laurent Blanc l'avait convoqué par erreur en équipe de France en l'ayant confondu avec Mamadou Sakho. Bakary Sako a été convoqué par erreur pour un rassemblement en équipe de France par Laurent Blanc, qui voulait en réalité appeler Mamadou Sakho. L'ancien international malien (37 ans, 21 sélections, 9 buts entre 2014 et 2017) a raconté cette mésaventure au micro du média Rapunchline, sans préciser la date à laquelle il a été appelé accidentellement, alors que le mandat de Blanc sur le banc des Bleus s'est déroulé entre juillet 2010 et juin 2012. « J'étais dans la pré-sélection des A. Mais il y avait moi et il y avait Mamadou Sakho. Quand Laurent Blanc donne sa liste, il donne mon blaze. Ça veut dire quand je rentre au vestiaire, tout le monde saute sur moi, ils sont contents. On me félicite pour ma première sélection. Tout le monde m'appelle, mon téléphone sonne de partout. Le coach vient me féliciter. Et quelques minutes après, Laurent Blanc fait une interview sur BFM et il dit qu'il s'est finalement trompé de Sakho. C'était l'autre [Mamadou Sakho]. Il m'a coupé les jambes. Et depuis cette histoire, je ne voulais plus entendre parler de l'équipe de France. À une lettre près, ça aurait pu être moi. À partir de ce moment-là, je me suis dit que je devais aller avec le Mali et je ne le regrette pas », a expliqué l'ailier gauche de 37 ans passé par Saint-Étienne, Wolverhampton et Crystal Palace, qui évolue désormais au FC 93.