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Voile : accusé de harcèlement moral, l'entraîneur de l'équipe de France de voile olympique suspendu pour six mois
Voile : accusé de harcèlement moral, l'entraîneur de l'équipe de France de voile olympique suspendu pour six mois

Le Figaro

time7 days ago

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Voile : accusé de harcèlement moral, l'entraîneur de l'équipe de France de voile olympique suspendu pour six mois

Entraîneur de l'équipe de France de voile olympique, Philippe Boudgourd a été suspendu pour harcèlement moral indique L'Equipe. Philippe Boudgourd, Entraîneur de l'équipe de France de voile olympique, a été suspendu pour une durée de six mois. Selon les informations de L'Équipe, un signalement aurait été donné au ministère des Sports, l'accusant de harcèlement moral. Récemment, il chapeautait notamment les équipages français en «classe 470». Une enquête disciplinaire Toujours pour nos confrères, Jean-Luc Dénéchau, président de la fédération, s'est exprimé à ce sujet, confirmant qu'une enquête est bel et bien en cours. «Le Service Départemental à la Jeunesse, à l'Engagement et aux Sports de la Rochelle a reçu un signalement via le ministère des sports. Une enquête administrative a donc été enclenchée. Au départ, nous n'avons pas été informés de ce signalement. On a simplement reçu, suite à ce début d'enquête, l'information de la mesure conservatoire qui a été prise à l'encontre de monsieur Boudgourd avec cette suspension provisoire d'encadrement des athlètes pour six mois. L'enquête de l'État continue. On n'en connaît pas la teneur.» Publicité Une enquête disciplinaire a aussi été ouverte en interne. «J'ai nommé un instructeur, mais nous n'en sommes qu'au début de ce travail. Notre instructeur a ou va prendre contact avec les services de l'État pour savoir s'ils peuvent nous donner un certain nombre d'éléments et nous, on va mener nos propres investigations.»

« C'est un état d'esprit qu'il faut changer » : Les vérités de Catherine Moyon de Baecque, ancienne présidente de la commission contre les violences sexuelles du CNOSF
« C'est un état d'esprit qu'il faut changer » : Les vérités de Catherine Moyon de Baecque, ancienne présidente de la commission contre les violences sexuelles du CNOSF

L'Équipe

time16-07-2025

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« C'est un état d'esprit qu'il faut changer » : Les vérités de Catherine Moyon de Baecque, ancienne présidente de la commission contre les violences sexuelles du CNOSF

L'ancienne lanceuse de marteau, qui a présidé pendant quatre ans la commission contre les violences sexuelles dans le sport du CNOSF, est prête à continuer le combat, malgré la mise à l'écart dont elle se dit victime. Quand on la rencontre ce premier jeudi de juillet dans un café, Catherine Moyon de Baecque nous accueille avec un grand sourire. Comme à son habitude. La « première athlète à avoir brisé le silence sur les violences sexuelles », comme elle aime à se présenter, en a fait un signe de résilience. Après avoir dénoncé les violences sexuelles aggravées qu'elle a subies en 1991 lors d'un stage de l'équipe de France d'athlétisme à l'INSEP, trois des accusés ayant été condamnés, elle a aussi souffert de sa mise à l'écart pour avoir osé parler. Plus de trente ans ont passé mais l'ancienne lanceuse de marteau se sent encore victime d'une « ostracisation volontaire et orchestrée ». C'est ce qu'elle explique dans une tribune qu'elle a nous a adressée au moment du changement de présidence au CNOSF et qu'elle décrypte devant un jus d'orange pressée. Nommée en 2021 coprésidente de la commission contre les violences sexuelles et les discriminations dans le sport sous l'ère de la présidente Brigitte Henriques (2021-2023), Catherine MDB affirme avoir « endossé ce rôle aux côtés d'une équipe bénévole, déterminée et motivée par un engagement exemplaire pour faire réellement bouger les lignes ». Mais elle s'est vite rendu compte que « les dés étaient pipés d'avance » et le « combat inégal et déloyal ». « On aurait dû travailler davantage ensemble avec le ministère mais c'était l'époque des luttes internes au CNOSF » Catherine Moyon de Baecque Elle estime qu'elle n'a pas eu les moyens de mener à bien sa mission, que son binôme Jean Zoungrana, président de la Fédération française de kayak à l'époque, ne l'a guère aidée et qu'elle a dû se battre pour imposer les premières Assises internationales de lutte contre les violences sexuelles dans le sport en avril 2023. Qui n'ont jamais connu de deuxième édition. « On aurait dû travailler davantage ensemble avec le ministère mais c'était l'époque des luttes internes au CNOSF », rappelle l'ancienne athlète à propos de la crise de gouvernance qui a conduit Brigitte Henriques à jeter l'éponge, pour être remplacée, en juin 2023, par David Lappartient. « Il m'avait dit on se voit à la rentrée mais il ne m'a jamais reçue », poursuit-elle. « Le président nous a proposé une réunion qui n'a jamais eu lieu », confirme Jean Zoungrana en avançant des raisons d'agenda. Il préfère insister sur les nombreuses actions de la commission pour aider les fédérations et les athlètes, plutôt que sur la mise à l'écart de Catherine Moyon de Baecque dans le sillage de celui de Brigitte Henriques, qui l'a conduit à assumer seul la présidence la dernière année. « Je n'ai rien à voir avec cette affaire », précise le président de la Fédération européenne de canoë-kayak. « Tout le travail avait été fait quand j'ai été évincée », souligne la coprésidente. Elle explique que les « manoeuvres orchestrées pour m'évincer » se sont intensifiées après le 5 octobre 2023, date de son audition par la commission d'enquête parlementaire sur les violences et les dysfonctionnements dans le sport, pilotée par les deux parlementaires Béatrice Bellamy et Sabrina Sebaihi. L'ancienne athlète juge sévèrement les critiques du mouvement sportif et de l'ancienne ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castéra, aujourd'hui à la tête du CNOSF, contre les deux élues qui ont lancé la plateforme « balance ton sport » pour recueillir la parole des victimes alors qu'existait déjà un autre outil, Signal sport, au ministère des Sports. « À quel moment on se préoccupe des victimes ? », s'interroge tout haut Catherine MDB. Elle se dit favorable à l'une des principales préconisations du rapport de la commission, la création d'une autorité indépendante en charge des violences dans le sport, « comme pour le dopage », précise-t-elle. Une préconisation qui ne s'est jamais traduite dans les faits, le ministère et le mouvement sportif n'y étant pas favorables. « Les violences continuent à augmenter, inverser la courbe serait déjà un pas en avant » L'ambassadrice du programme « donnons de la voix » du Conseil de l'Europe aurait aimé que les Jeux de Paris 2024 soient « un levier » pour faire avancer le combat contre les violences et mettre fin à l'immobilisme lié à « l'entre-soi » du monde sportif. « Il y a eu des avancées mais elles n'ont pas été à la hauteur des enjeux », estime Catherine MDB. À titre personnel, elle regrette de n'avoir pas eu d'accréditation pour entrer au Club France et assister aux différentes épreuves. « Libérée » de son statut de présidente de la commission, l'ex athlète souhaite passer à « une nouvelle étape de son engagement » toujours dans le but de « garantir la protection des enfants, le respect des victimes et la responsabilité de tous les acteurs du sport au sein de la société ». Elle formule ainsi le voeu que « le CNOSF prenne clairement position sur ces enjeux » car « il ne s'agit plus de symboles ou de discours mais d'actions concrètes, mesurables et durables », souligne-t-elle dans sa tribune. « J'ai des idées pour ces mesures, c'est un état d'esprit qu'il faut changer, aider les dirigeants à agir pour respecter l'intégrité des athlètes, ne pas hésiter à recourir à l'article 40... » estime-t-elle. Elle n'a pas sollicité la nouvelle présidente du mouvement sportif, laquelle avait lâché ses coups contre les deux parlementaires de la commission lors des voeux communs du ministère et du CNOSF le 30 janvier 2024. « Amélie Oudéa-Castéra a des responsabilités, je tends la main pour agir au sein de la société », annonce-t-elle. Membre de la commission de l'engagement de la Fédération française de football depuis sa création en février 2024, elle continuera quoi qu'il arrive à mener son combat partout où elle est invitée à témoigner. « Les violences continuent à augmenter, inverser la courbe serait déjà un pas en avant », conclut Catherine Moyon de Baecque.

« Une nouvelle génération pour une nouvelle histoire » : pour Griedge Mbock, les Bleues peuvent espérer s'imposer à l'Euro
« Une nouvelle génération pour une nouvelle histoire » : pour Griedge Mbock, les Bleues peuvent espérer s'imposer à l'Euro

L'Équipe

time12-07-2025

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« Une nouvelle génération pour une nouvelle histoire » : pour Griedge Mbock, les Bleues peuvent espérer s'imposer à l'Euro

Capitaine des Bleues, Griedge Mbock (30 ans) est convaincue que le rajeunissement de l'équipe de France peut être bénéfique pour briser le plafond de verre des quarts et décrocher un premier titre international. Après un souci musculaire au mollet droit, Griedge Mbock était enfin de retour à l'entraînement collectif ce vendredi, à Thal (Suisse), deux jours avant le dernier match de la phase de groupes de l'équipe de France à l'Euro, face aux Pays-Bas, dimanche soir sur France 2 (21 heures). La nouvelle capitaine des Bleues s'était confiée à Clairefontaine, fin juin, sur son changement récent de statut et les ambitions d'une équipe de France renouvelée. « Comment se sont passés vos débuts comme capitaine ? Réalisez-vous que vous portez le brassard en équipe de France ?Cela a été beaucoup de joie, de fierté car représenter l'équipe de France, ce n'est pas anodin. Je l'ai accueilli de manière sereine mais non sans émotion car il s'agit de quelque chose de fort. Avoir la confiance du coach, du groupe, de ses coéquipières et du staff, fait chaud au coeur. Et comment vos proches ont-ils accueilli la nouvelle ?Moi, je suis quelqu'un d'assez mesurée. Mais c'est vrai que ma mère voulait faire une fête, je lui ai dit non (rires). Mes proches étaient contents pour moi, très fiers. Ils savent par quoi je suis passée. J'ai eu la chance de pouvoir retourner dans mon ancien club, à Brest, j'ai pu échanger avec des personnes qui m'ont vue quand j'étais toute petite. C'était aussi beaucoup de fierté pour eux. « Cela ne va rien changer à ma personnalité » Griedge Mbock sur son rôle de capitaine Si on vous avait dit il y a six mois que vous seriez capitaine à l'Euro. Vous y auriez cru ?Franchement, je n'y pensais pas. Énormément de choses se sont passées. Cela a été soudain pour nous (la mise à l'écart de Wendie Renard, Eugénie Le Sommer, Kenza Dali). J'ai la chance d'être bien entourée par les vice-capitaines (Sakina Karchaoui, Sandie Toletti et Grace Geyoro), mais aussi par le groupe plus élargi de leaders. Maintenant, cela ne va rien changer à ma personnalité. Je suis calme, posée, j'aime bien rigoler, chambrer. Je resterai toujours fidèle à mes principes. On a l'impression que le brassard vous a donné un petit boost supplémentaire de confiance. Vous avez l'air d'être encore plus épanouie dans votre jeu...C'est un travail que j'avais déjà commencé. Je voulais être en paix avec moi. Comme vous le savez, j'ai traversé pas mal d'épreuves. Mon début de saison n'a pas non plus été très simple avec mon arrivée au Paris Saint-Germain. J'ai essayé de me détacher des choses négatives, d'avancer le plus sereinement possible, de prendre les choses de manière légère avec beaucoup de positivité. « Je ne me suis jamais dit que je n'allais pas rejouer » Vous avez évoqué vos bas (elle a subi plusieurs graves blessures). Il y a des moments où vous vous êtes dit que vous n'alliez plus rejouer ?Je ne me suis jamais dit que je n'allais pas rejouer. Mais j'avais toujours cette crainte de ne pas pouvoir revenir au haut niveau. Cela a été compliqué car il a fallu beaucoup travailler, notamment mentalement car des peurs peuvent s'installer. C'est pour cela que j'ai mis en place un travail avec un préparateur mental et une psychologue du sport, que je poursuis aujourd'hui. À partir du moment où l'esprit va, le corps suit, normalement. Quel rôle la capitaine peut-elle avoir dans la quête d'un titre ?Mon rôle est de partager cette énergie à mes coéquipières pour que tout le monde ait le même objectif. Il faut qu'on ait cette alchimie entre nous : que tout le monde soit libéré. Vous avez dit être très mesurée, êtes-vous prête à hausser le ton quand cela sera nécessaire ?Il y a des moments sur le terrain où on n'a pas forcément le temps de mettre les formes et où il faut lever un peu le ton. Ce sont des choses qui se font même quand on n'a pas le brassard. Je suis assez calme de base et il en faut vraiment beaucoup pour me sortir de mes gonds. Du coup, il y a un peu plus de portée quand ça arrive... « En six mois, on a énormément progressé. On a construit une identité de jeu qui nous permet de prendre du plaisir » Vous restez sur deux quarts décevants (Coupe du monde 2023, JO 2024). Quelles doivent être les ambitions de l'équipe de France sur cet Euro ?On est dans un statut d'outsider car on n'a jamais rien gagné. On s'est arrêté en demi-finales sur le dernier Euro (2022, 1-2 contre l'Allemagne). On a un groupe qui a énormément de potentiel. Ce sera à nous de transformer ces paroles en quelque chose de concret sur le terrain. On veut décrocher quelque chose qui n'a jamais été fait auparavant. En six mois, on a énormément progressé. On a construit une identité de jeu qui nous permet de prendre du plaisir, cela se voit sur le terrain. Chaque joueuse essaye d'apporter sa pierre à l'édifice, d'oser, d'être à l'aise dans le groupe. Lequel des deux derniers échecs en quarts vous semble le plus marquant ?Celui des Jeux car on sentait que si on jouait dix fois contre ce Brésil (0-1), on le gagnait neuf fois. Ce jour-là, il a suffi d'une action et on est sorties. Cela ne reflétait pas forcément le jeu mis en place, notre niveau de jeu. Cela a été une grosse déception. Les JO se déroulaient à la maison, on voulait écrire l'histoire. À quel point le plafond de verre des quarts peut être un obstacle, quelque chose qui reste dans la tête ?À partir du moment où on va nous en parler dans les médias, forcément, ça peut être quelque chose qui peut influer. On souhaite pouvoir briser ce plafond de verre et être la première équipe à remporter un titre. Le renouvellement de l'équipe, avec beaucoup de jeunes, est-il un atout pour ne pas se focaliser sur le passé ?C'est un nouveau groupe, une nouvelle génération. Beaucoup de joueuses n'ont pas connu ces déceptions. Elles veulent écrire une nouvelle histoire avec beaucoup d'insouciance et de fougue. Elles viennent, poussent, ne se posent pas de questions. Notre projet de jeu, auquel tout le monde a adhéré, est en place. » À lire aussi Mateo toujours plus haut Les notes de France - pays de Galles Donnarumma, le grand flou Viktor Gyökeres: «Je suis à la table des meilleurs attaquants du monde»

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