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La Presse
14 hours ago
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La start-up d'Elon Musk s'excuse pour les messages extrémistes de Grok
Il est apparu que Grok 4 consulte, dans le cas de plusieurs demandes, les positions d'Elon Musk sur le sujet avant de répondre. La start-up d'Elon Musk s'excuse pour les messages extrémistes de Grok (New York) La start-up d'Elon Musk xAI s'est excusée samedi pour les messages extrémistes et injurieux publiés par son assistant d'intelligence artificielle (IA) Grok en début de semaine. Agence France-Presse « Nous nous excusons pour le comportement horrible que beaucoup ont pu observer », a écrit xAI sur le compte officiel de Grok sur X. Après une mise à jour, le 7 juillet, le robot conversationnel a, dans certaines de ses réponses, fait l'éloge d'Adolf Hitler, dénoncé des « stéréotypes anti-blancs » sur X ou la représentation « disproportionnée » des juifs à Hollywood. Dans une série de messages publiés samedi, xAI a détaillé les raisons qui ont, selon elle, permis les dérapages du modèle d'IA ainsi que les mesures correctives prises par la suite. Pour les responsables de Grok, la sortie de route de l'assistant est liée à de nouvelles instructions intégrées au modèle dans une mise à jour. Les programmeurs ont ainsi demandé à l'interface d'« être franc » et de ne pas avoir « peur de choquer les gens qui sont politiquement corrects ». Ils ont également donné pour consigne de répondre « comme un humain » et de manière à inciter l'utilisateur à poursuivre la conversation. Ces commandes ont « amené Grok à ignorer ses valeurs fondamentales dans certaines circonstances » et à produire des réponses « contenant des opinions non éthiques et polémiques ». Grok a ainsi, dans certains cas, cherché à « valider des orientations de l'utilisateur, y compris des discours haineux », a admis xAI, plutôt que de « répondre de manière responsable ou de refuser de répondre à des questions douteuses ». Depuis sa création, en 2023, Grok a été présenté par Elon Musk comme un assistant IA moins politiquement correct que ses grands concurrents ChatGPT (OpenAI), Claude (Anthropic) ou Le Chat (Mistral). Il a donc été programmé avec moins de restrictions, ce qui a mené, avant même cette mise à jour, à plusieurs polémiques. En mai, Grok avait évoqué un « génocide blanc » en Afrique du Sud, une thèse conspirationniste sans fondement, véhiculée par l'extrême droite américaine et Donald Trump lui-même. Pour remédier aux récents errements du modèle, les ingénieurs ont retiré les nouvelles instructions, ont-ils expliqué samedi. « Nous voulons que Grok produise des réponses utiles et honnêtes pour les utilisateurs », a affirmé xAI. Elon Musk a présenté mercredi une nouvelle version de son assistant, Grok 4, sans lien avec la mise à jour du 7 juillet. Il est apparu que Grok 4 consulte, dans le cas de plusieurs demandes, les positions d'Elon Musk sur le sujet avant de répondre.


La Presse
14 hours ago
- La Presse
La start-up d'Elon Musk s'excuse pour les messages extrémistes de l'IA Grok
Il est apparu que Grok 4 consulte, dans le cas de plusieurs demandes, les positions d'Elon Musk sur le sujet avant de répondre. La start-up d'Elon Musk s'excuse pour les messages extrémistes de l'IA Grok (New York) La start-up d'Elon Musk xAI s'est excusée samedi pour les messages extrémistes et injurieux publiés par son assistant d'intelligence artificielle (IA) Grok en début de semaine. Agence France-Presse « Nous nous excusons pour le comportement horrible que beaucoup ont pu observer », a écrit xAI sur le compte officiel de Grok sur X. Après une mise à jour, le 7 juillet, le robot conversationnel a, dans certaines de ses réponses, fait l'éloge d'Adolf Hitler, dénoncé des « stéréotypes anti-blancs » sur X ou la représentation « disproportionnée » des juifs à Hollywood. Dans une série de messages publiés samedi, xAI a détaillé les raisons qui ont, selon elle, permis les dérapages du modèle d'IA ainsi que les mesures correctives prises par la suite. Pour les responsables de Grok, la sortie de route de l'assistant est liée à de nouvelles instructions intégrées au modèle dans une mise à jour. Les programmeurs ont ainsi demandé à l'interface d'« être franc » et de ne pas avoir « peur de choquer les gens qui sont politiquement corrects ». Ils ont également donné pour consigne de répondre « comme un humain » et de manière à inciter l'utilisateur à poursuivre la conversation. Ces commandes ont « amené Grok à ignorer ses valeurs fondamentales dans certaines circonstances » et à produire des réponses « contenant des opinions non éthiques et polémiques ». Grok a ainsi, dans certains cas, cherché à « valider des orientations de l'utilisateur, y compris des discours haineux », a admis xAI, plutôt que de « répondre de manière responsable ou de refuser de répondre à des questions douteuses ». Depuis sa création, en 2023, Grok a été présenté par Elon Musk comme un assistant IA moins politiquement correct que ses grands concurrents ChatGPT (OpenAI), Claude (Anthropic) ou Le Chat (Mistral). Il a donc été programmé avec moins de restrictions, ce qui a mené, avant même cette mise à jour, à plusieurs polémiques. En mai, Grok avait évoqué un « génocide blanc » en Afrique du Sud, une thèse conspirationniste sans fondement, véhiculée par l'extrême droite américaine et Donald Trump lui-même. Pour remédier aux récents errements du modèle, les ingénieurs ont retiré les nouvelles instructions, ont-ils expliqué samedi. « Nous voulons que Grok produise des réponses utiles et honnêtes pour les utilisateurs », a affirmé xAI. Elon Musk a présenté mercredi une nouvelle version de son assistant, Grok 4, sans lien avec la mise à jour du 7 juillet. Il est apparu que Grok 4 consulte, dans le cas de plusieurs demandes, les positions d'Elon Musk sur le sujet avant de répondre.


Le Parisien
17 hours ago
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Musée de la Résistance de Besançon : des caméras contre les gestes nazis
Le 6 juillet, une visite du musée de la Résistance et de la Déportation de Besançon (Doubs) est organisée par un établissement scolaire. Dans le groupe, l'un des jeunes, âgé de 18 ans, déambule dans ces salles qui racontent la montée de l'extrémisme en France avant la déportation puis l'extermination des juifs et des résistants. Dans la pièce qui porte le numéro trois, face à un grand drapeau représentant une croix gammée, le lycéen lève le bras et tend la main, comme le faisaient les nazis durant la guerre. Une caméra située dans l'angle de la pièce enregistre la scène. Des agents du musée préviennent immédiatement les forces de l'ordre se rendent sur place et procèdent à l'interpellation du suspect. Ce garçon, qui se trouve en classe préparatoire en vue d'intégrer l'École spéciale militaire de Saint-Cyr, est placé en garde à vue. Lors de son audition, il indique qu'il n'avait « pas pris conscience » de la symbolique du geste. Il a été remis en liberté dans l'attente d'une réponse pénale. Pour la maire de la ville, Anne Vignot, ce nouvel acte n'est malheureusement pas une surprise. « On a déjà eu le cas à plusieurs reprises. À chaque fois, on dépose plainte. » Pour lutter contre ces comportements, des vidéosurveillances ont été disposées en début d'année à certains endroits dans le musée. « On a des caméras dans les salles qui sont évocatrices des mouvements nazis. On sait que dans les musées similaires, ces expositions peuvent générer ce type de comportements ou déclencher ces gestes », constate la maire écologiste de la ville. « Ces exemples m'interrogent énormément sur la manière d'aborder ces questions de fascisme, de racisme et de radicalité. Il y a un travail de fond que l'on doit continuer à mener. »

Le Soir
4 days ago
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La Sûreté de l'Etat lie le Collectif contre l'islamophobie aux Frères musulmans
Un rapport de la Sûreté de l'Etat (SGRS) datant de fin avril qualifie le Collectif pour l'inclusion et contre l'islamophobie en Belgique (CIIB) de « groupe de pression de tendance Frères musulmans », rapporte mercredi La Dernière Heure, qui a pu consulter le document. Ce document confidentiel a été rédigé par la PFCECT, la plateforme commune de lutte contre l'extrémisme et le terrorisme du service général du renseignement et de la Sûreté (SGRS). La Sûreté de l'Etat écrit ainsi que « le CIIB est lié aux Frères musulmans du fait d'antécédents historiques, du soutien ponctuel dont il bénéficie et du narratif qu'il propage ». Selon les renseignements belges, le CIIB « diffuse un narratif emprunté aux Frères musulmans qui tend à promouvoir l'idée d'une hostilité inhérente aux sociétés et États européens envers l'islam et les musulmans ». Selon la PFCECT, le CIIB a « été fondé par 7 individus dont un membre des Frères musulmans ainsi qu'un activiste de l'idéologie des Frères musulmans ». Sa création aurait été soutenue par des organisations de tendance Frères musulmans, poursuivent les renseignements, pour lesquels le CIIB n'est que le volet belge du Collectif contre l'islamophobie en France (CCIF), organisation dissoute en décembre 2020 après l'assassinat du professeur Samuel Paty.