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Dans la tête de Barbara, dépensière compulsive : « Acheter, c'est ma façon d'avoir de l'emprise sur les choses »
Dans la tête de Barbara, dépensière compulsive : « Acheter, c'est ma façon d'avoir de l'emprise sur les choses »

Le Parisien

time14 hours ago

  • Le Parisien

Dans la tête de Barbara, dépensière compulsive : « Acheter, c'est ma façon d'avoir de l'emprise sur les choses »

Ç a commence par une envie passagère. Une paire de bottes compensées, une nouvelle crème hydratante, ou des casseroles en soldes. Sur l'écran de Barbara, les pubs défilent. Les promos tapageuses l'appellent : céder n'a jamais été aussi facile. « Il suffit d'un clic et c'est à moi », résume-t-elle. Alors bien souvent, la jeune femme de 29 ans craque. Elle saisit son portefeuille , entre ses codes de carte bleue et savoure, un court instant, le plaisir de l'achat inutile. Un mail lui confirme sa commande et l'excitation la gagne aussitôt : ce masque LED , désiré à peine quelques minutes plus tôt, lui sera livré dans trois jours. Le « shoot » est fugace, mais suffisant pour lui donner envie d'y retourner. Alors le soir ou lorsqu'elle s'ennuie, Barbara fait défiler les interminables collections de Temu, Shein ou Aliexpress, ces temples de l'ultra-fast fashion . « Sur ces sites, rien n'est cher alors tout est tentant », remarque-t-elle. Sa liste de 2 600 favoris (!) compte des gadgets en tout genre : une tasse, un pyjama, des collants, une râpe à légumes, un gratte-langue, des piles plates, des néons… « La plupart du temps, ce sont des conneries qui ne me servent à rien, il faut le dire, mais quand tu déballes le truc, t'es aux anges ». Chez elle, les cartons s'accumulent, le dressing craque. Et son petit appartement regorge de collections improbables.

Recyclage des vêtements : les élus locaux appellent les fabricants à «assumer leurs responsabilités»
Recyclage des vêtements : les élus locaux appellent les fabricants à «assumer leurs responsabilités»

Le Figaro

time23-07-2025

  • Business
  • Le Figaro

Recyclage des vêtements : les élus locaux appellent les fabricants à «assumer leurs responsabilités»

Maires, élus des métropoles, des régions et des intercommunalités appellent mercredi les entreprises qui vendent des vêtements à financer le recyclage et la collecte des vêtements à hauteur des besoins de la filière de recyclage, actuellement en crise. Depuis l'été dernier, la France, bonne élève au niveau européen et mondial en matière de valorisation des déchets textiles, voit sa filière menacée par la concurrence des vêtements d'ultra fast fashion venus d'Asie, avec pour première conséquence visible la fermeture de nombreuses bornes de collecte de vêtements et de chaussures. Publicité Dans leur communiqué, également signé par le Cercle national du recyclage, les associations de collectivités «soutiennent Le Relais dans ses demandes vis-à-vis de l'éco-organisme Refashion» et appellent les vendeurs de vêtements à «assumer leurs responsabilités». La semaine dernière, le réseau d'entreprises de tri de textiles usagés Le Relais a déversé des tonnes de vêtements devant plusieurs grandes enseignes (Decathlon, Okaïdi, Kiabi...) et interrompu la collecte sur ses bornes pour demander davantage de soutien pour la filière. 270.000 tonnes de déchets textiles par an Selon le principe du «pollueur payeur», qui rend les fabricants et distributeurs responsables de la fin de vie de leurs produits, une contribution est prélevée sur chaque article vendu pour financer la collecte et à la valorisation. Refashion, l'organisme qui collecte ces contributions, reverse ensuite aux acteurs de la filière du tri des vêtements une contribution qui s'élève jusqu'ici à 156 euros la tonne. Après l'action menée par Le Relais, le ministère de la Transition écologique a annoncé un soutien de 49 millions d'euros, versé par l'éco-organisme Refashion en 2025 aux acteurs du tri de textiles, portant montant de la contribution à 223 euros la tonne. Le Relais demandait une revalorisation à 304 euros par tonne de vêtements triés. À lire aussi Petits créateurs, grandes copies : quand Shein, Temu ou AliExpress s'inspirent un peu trop des marques françaises Les élus locaux «prennent acte» des annonces du ministère de la Transition écologique, mais réclament «des mesures financières conséquentes» qui «devront être débloquées par Refashion afin d'assurer un fonctionnement durable de la filière». Chaque année, environ 270.000 tonnes de déchets textiles sont collectées en France et «60% des produits triés» sont revendus en fripe, dont 90% à l'étranger, selon le rapport 2023 de Refashion.

Petits créateurs, grandes copies : quand Shein, Temu ou AliExpress s'inspirent un peu trop des marques françaises
Petits créateurs, grandes copies : quand Shein, Temu ou AliExpress s'inspirent un peu trop des marques françaises

Le Figaro

time09-07-2025

  • Entertainment
  • Le Figaro

Petits créateurs, grandes copies : quand Shein, Temu ou AliExpress s'inspirent un peu trop des marques françaises

Réservé aux abonnés ENQUÊTE - De jeunes marques de mode et d'accessoires constatent que les modèles bradés par des géants chinois de la «fast fashion» présentent des ressemblances frappantes avec leurs créations. Faute de moyens juridiques, peu parviennent à contre-attaquer. Pauline Moisson, fondatrice de la marque de vêtements française Ambitieuse Upcycling, se souvient très bien du jour où elle a aperçu sur Pinterest une publicité pour un vêtement vendu sur Shein. Ce fut un choc : l'un de ses modèles phares se retrouvait décliné dans une version presque identique sur la plateforme chinoise, à un prix dérisoire. «Au départ, je me suis dit que c'était une coïncidence. Mais ce haut, avec ses ouvertures dans le dos et ses nœuds, je l'ai conçu à partir d'une chemise existante. Les plis, les contraintes de couture... tout est dicté par la pièce d'origine. Ils ne pouvaient pas en sortir une version identique sans qu'elle soit copiée», estime-t-elle. Une blouse très similaire à son produit phare s'est ainsi retrouvée à 13 euros au lieu de 65. L'amertume est d'autant plus vive que la jeune fondatrice vit de cette activité à temps plein. Son concept repose sur l'«upcycling», dont l'idée est de récupérer toutes sortes de matériaux pour créer de nouveaux objets, une approche respectueuse de l'environnement à rebours de la fast fashion. «Ce n'est pas seulement mon design qu'ils ont volé, c'est tout le sens de mon travail, mes valeurs», déplore-t-elle aujourd'hui. Fin mai, elle a partagé son histoire sur le compte Instagram de son entreprise, dénonçant une «injustice», et promettant de «résister». Le cas de Pauline Moisson est loin d'être isolé. Blouses, robes ou tampons de loisirs créatifs… Aucun produit ne semble échapper à l'œil vorace des plateformes de fast fashion. Si les accusations de plagiat ne sont pas nouvelles, plusieurs petits créateurs alertent sur un changement d'échelle. Selon eux, ces géants du commerce en ligne ne s'inspirent plus seulement de grandes marques internationales comme H&M ou Zara : leurs propres créations, issues de petits ateliers indépendants, feraient désormais l'objet de reproductions aux ressemblances troublantes.

Petits créateurs, grandes copies : quand les géants de la «fast fashion» s'inspirent un peu trop des marques françaises
Petits créateurs, grandes copies : quand les géants de la «fast fashion» s'inspirent un peu trop des marques françaises

Le Figaro

time08-07-2025

  • Entertainment
  • Le Figaro

Petits créateurs, grandes copies : quand les géants de la «fast fashion» s'inspirent un peu trop des marques françaises

Réservé aux abonnés ENQUÊTE - De jeunes marques de mode et d'accessoires constatent que les modèles bradés par des plateformes comme Shein ou Temu présentent des ressemblances frappantes avec leurs créations. Faute de moyens juridiques, peu parviennent à contre-attaquer. Pauline Moisson, fondatrice de la marque de vêtements française Ambitieuse Upcycling, se souvient très bien du jour où elle a aperçu sur Pinterest une publicité pour un vêtement vendu sur Shein. Ce fut un choc : l'un de ses modèles phares se retrouvait décliné dans une version presque identique sur la plateforme chinoise, à un prix dérisoire. «Au départ, je me suis dit que c'était une coïncidence. Mais ce haut, avec ses ouvertures dans le dos et ses nœuds, je l'ai conçu à partir d'une chemise existante. Les plis, les contraintes de couture... tout est dicté par la pièce d'origine. Ils ne pouvaient pas en sortir une version identique sans qu'elle soit copiée», estime-t-elle. Une blouse très similaire à son produit phare s'est ainsi retrouvée à 13 euros au lieu de 65. L'amertume est d'autant plus vive que la jeune fondatrice vit de cette activité à temps plein. Son concept repose sur l'«upcycling», dont l'idée est de récupérer toutes sortes de matériaux pour créer de nouveaux objets, une approche respectueuse de l'environnement à rebours de la fast fashion. «Ce n'est pas seulement mon design qu'ils ont volé, c'est tout le sens de mon travail, mes valeurs», déplore-t-elle aujourd'hui. Fin mai, elle a partagé son histoire sur le compte Instagram de son entreprise, dénonçant une «injustice», et promettant de «résister». Le cas de Pauline Moisson est loin d'être isolé. Blouses, robes ou tampons de loisirs créatifs… Aucun produit ne semble échapper à l'œil vorace des plateformes de fast fashion. Si les accusations de plagiat ne sont pas nouvelles, plusieurs petits créateurs alertent sur un changement d'échelle. Selon eux, ces géants du commerce en ligne ne s'inspirent plus seulement de grandes marques internationales comme H&M ou Zara : leurs propres créations, issues de petits ateliers indépendants, feraient désormais l'objet de reproductions aux ressemblances troublantes.

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