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Le Parisien
2 days ago
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Montreuil : la mystérieuse mort de Geneviève, 80 ans, dans un immeuble vidé de ses locataires
Le 1er juillet, le corps sans vie de Geneviève P., 80 ans, était découvert dans son lit, dans son appartement du quartier paisible du Morillon, à Montreuil (Seine-Saint-Denis) . Détail effroyable, un pic à brochette avait été planté dans son thorax. Les sapeurs-pompiers, qui ont été les premiers à intervenir, n'ont pas constaté de traces d'effraction quand ils ont pénétré dans ce logement du troisième étage. Ils avaient été alertés par le fils de la vieille dame, qui vit dans le sud de la France. Très inquiet car il ne parvenait plus à joindre sa mère. Impossible de demander à un voisin d'aller sonner à sa porte. Geneviève P. était l'une des dernières occupantes de cette longue barre HLM de quatre étages vouée à la démolition, avec son voisin de palier.


24 Heures
2 days ago
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Elle a quitté une vie de luxe à 50 ans pour une vie plus libre
Béatrice a divorcé le jour de ses 50 ans. Après des années à vivre dans le luxe, elle puise désormais son bonheur dans la simplicité. Publié aujourd'hui à 09h31 ILLUSTRATION AURÉLIE TONINATO En bref: «Le déclic s'est produit quand j'ai vu mon fils de 15 ans imiter son père. Pour lui plaire, il avait commencé à se moquer de moi, comme mon ex-mari le faisait. Mon garçon adorable, que j'arrivais à gérer sereinement quand son papa n'était pas là, devenait soudain un autre enfant dès que son père rentrait. Ce jour-là, je me suis dit: «Je ne veux pas qu'il devienne cet homme. On ne peut pas manquer de respect à une femme comme ça.» J'avais 48 ans quand j'ai enfin trouvé le courage de partir. Après un diplôme universitaire, j'avais suivi mon ex-mari dans ses nombreuses et diverses expatriations professionnelles: l'Allemagne, la Russie, Amsterdam… À chaque fois, ma carrière passait après la sienne. Au début, je le vivais bien: je viens d'une famille très traditionnelle, où les femmes sont au foyer. J'aime m'occuper de mes enfants, du ménage, faire la cuisine, donc je le faisais avec plaisir, tout en travaillant en parallèle, du moins les premières années. Mais lorsque nous avons déménagé dans un pays difficile, les choses ont commencé à se compliquer. Je n'avais plus d'emploi, j'étais enceinte de notre deuxième fils – le premier était petit – et mon mari toujours en déplacement. J'ai commencé à sévèrement déprimer quand l'hiver a commencé. Je me suis ouverte à mon époux, qui ne comprenait pas ce qui m'arrivait. Petit à petit, j'ai découvert son vrai visage: un homme sans empathie, qui ne pensait qu'à sa carrière. Il se moquait constamment de moi, des «blagues» qui relevaient du harcèlement. J'ai pris sur moi, essayé de dialoguer, mais rien ne changeait. Peu à peu, j'ai compris que la séparation était la seule solution. Pendant deux ans, je l'ai prévenu: «Je vais partir, je n'en peux plus.» Mais il ne m'écoutait pas. De mon côté, je me suis formée pour devenir coach et j'ai développé une activité d'indépendante qui marchait bien. Nous sommes finalement rentrés en Suisse après plus de quinze ans d'expatriation. Une fois à Genève, je lui ai dit que je voulais divorcer . Il était sous le choc. Pourtant, je ne portais plus mon alliance depuis des mois, j'avais remis mon nom de jeune fille sur la boîte aux lettres et on faisait chambre à part. Les signaux étaient là, mais il était dans le déni. Grâce à son travail, il gagnait beaucoup d'argent. Au moment de la séparation, je lui ai dit: «Je ne veux pas la moitié de ta fortune, je ne veux pas te ruiner. Ce que je veux, c'est que l'on se sépare et que les enfants le vivent du mieux possible.» Il s'est pris un logement et a eu la gentillesse de me laisser vivre dans la maison quelques années. J'ai retrouvé mon humour, ma patience. Mes fils et moi, on riait à nouveau ensemble. Mais il versait la pension avec du retard, et jamais le montant convenu. Au moment du Covid-19, il a voulu baisser la pension alimentaire; la juge lui a dit de me laisser un capital pour en finir. Je me suis sentie soulagée, car je ne dépendais enfin plus de lui financièrement. C'était le dernier lien toxique que je coupais avec lui. Depuis, je n'ai plus aucun contact, j'ai coupé les ponts! Mes fils continuent à le voir, bien sûr, ce qui est très bien pour eux. Oui, depuis, mon train de vie a beaucoup baissé. Mais j'ai trouvé un magnifique appartement à Nyon, beaucoup plus petit mais parfait pour moi. Les voyages en première classe et les restaurants étoilés, j'en avais fait énormément avec lui. Maintenant, je vais dans des endroits plus simples, avec des amis plus authentiques. Ça me convient mille fois mieux. Aujourd'hui, j'ai 57 ans et un nouveau compagnon merveilleux. Lui aussi a divorcé, on se comprend. On sait ce que ça coûte de ne pas entretenir une relation. On discute, on s'écoute, on prend soin de notre couple. Nos enfants sont grands, donc c'est aussi un autre mode de vie. Ce divorce m'a coûté des amis, et ma famille ne m'a pas beaucoup aidée, même s'ils ont compris mon choix. Mais j'ai aussi rencontré des personnes extraordinaires qui m'ont soutenue. Mon divorce a été signé le jour de mes 50 ans. Un clin d'œil du destin: ma renaissance, ma vraie liberté. L'argent? Franchement, je m'en fiche. Le respect et la paix n'ont pas de prix.» D'autres articles sur le divorce: Newsletter «Santé & Bien-être» Conseils, actualités et récits autour de la santé, de la nutrition, de la psychologie, de la forme et du bien-être. Autres newsletters Marie Maurisse est journaliste société à la rubrique Vaudoise. Active depuis près de 15 ans dans le domaine et spécialisée dans l'enquête, elle a cofondé le média spécialisé Gotham City, réalisé plusieurs documentaires et écrit deux livres. Plus d'infos @mariemaurisse Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.