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Le Figaro
5 days ago
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Une Américaine se fait escroquer 170 000 euros par un faux Gipsy King sur Internet
Une septuagénaire aux États-Unis, croyant avoir noué une relation amoureuse sur le Web avec le chanteur de flamenco Nicolas Reyes, a versé à un ou plusieurs aigrefins une somme de quelque 200 000 dollars. Après les arnaques des « faux » Brad Pitt et Martin Henderson en janvier 2025, c'est au tour d'un «faux Gipsy King» d'escroquer une internaute, rapporte, La Provence . La victime, une Américaine de 70 ans, croyant avoir noué une relation sentimentale sur les réseaux sociaux, a versé quelque 200 000 dollars (170 000 euros) à l'aigrefin (ou plusieurs ?) qui se faisait passer pour le chanteur des Gipsy Kings. À découvrir TV ce soir : retrouver notre sélection du jour L'arnaque «sentimentale» remonte à l'été 2023. Fan du groupe de flamenco, «Jane» (le pseudonyme choisi par nos confrères de La Provence) consulte le compte Instagram des Gipsy Kings. Peu de temps après, elle reçoit un message, signé Nicolas Reyes. Elle est aux anges. Elle peut parler directement avec ce musicien, qu'elle adule. Elle discutera avec lui désormais sur Google Chat et WhatsApp. Publicité Le faux Reyes, en bon escroc qui a trouvé sa proie, l'enjôle. Et finit par la séduire. Pour montrer que ses sentiments sont sincères, le malfaiteur virtuel (et bien réel), lui envoie une copie de son passeport. La trop naïve «Jane» tombe amoureuse. L'escroc fait croire qu'il est victime d'un enlèvement Au fil des messages, l'arnaqueur lui raconte qu'il n'a plus confiance dans son entourage et qu'il a besoin d'argent pour régler une taxe et récupérer son compte bancaire en Suisse. l'Ingénue, - de 70 printemps quand même -, tombe dans le piège et lui fait un premier virement. Continuant à jouer de sa naïveté, le voyou lui fait ensuite croire qu'il a été enlevé. Il supplie «Jane» de payer la rançon. Une fois de plus, la septuagénaire, soumise à ce chantage affectif, s'exécute. Le montant total de l'arnaque avoisinera 200 000 dollars, soit l'équivalent de 170 000 euros. Ce n'est qu'au bout de plusieurs mois que «Jane» comprend la supercherie et décide de porter plainte. Son avocat maître Damien Faupin plaide aujourd'hui l'emprise affective pour défendre sa cliente: « On joue avec les sentiments des gens. Peu importe le niveau intellectuel ou social. Une personne amoureuse ne raisonne plus de façon rationnelle. Certains virements ont même eu lieu après la plainte ». Depuis le dépôt de plainte, la police s'est saisie de cette affaire. Selon La Provence, trois numéros de téléphone, anglais et français ont été utilisés pour échanger avec «Jane». Pour l'instant, l'escroc n'a pas encore été identifié et malheureusement court toujours.
Le Figaro
6 days ago
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Festival d'Avignon : Israel & Mohamed, au nom du père
Réservé aux abonnés CRITIQUE - Le danseur de flamenco Israel Galvan et le metteur en scène Mohamed El Khatib évoquent sur un mode original le poids des injonctions paternelles. Émouvant. Pas très « stylé », comme disent les jeunes. Mohamed El Khatib, 45 ans, porte un tee-shirt jaune sur lequel on lit « Tanger, Morocco » et des chaussures flamenco à talons. Sous les voûtes du cloître des Carmes, côté jardin, l'acteur metteur en scène qui, il y a peu, a rendu hommage au Grand Palais, à Paris, à sa mère morte, s'étire, s'échauffe, sautille avant d'entrer en scène aux côtés de son ami Israel Galvan, 51 ans, prodigieux chorégraphe et danseur de flamenco andalou. Lui est en djellaba bleu clair (celle que le père de Mohamed El Khatib lui a prêtée). Ensemble, ils parcourent le plateau du long en large en esquissant de grands pas, presque en courant. À découvrir TV ce soir : retrouver notre sélection du jour Sur deux autels en contreplaqué, les portraits de leurs pères respectifs surplombent des objets personnels : un tapis de prière, des babouches et le Coran pour celui de Mohamed El Khatib. Son paternel, qui vit à Orléans, aurait aimé le voir médecin. Il n'a jamais assisté à l'un de ses spectacles. Des ballons de football…
