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Votre agapanthe ne fleurit pas ? Pourquoi et que faire ?
Votre agapanthe ne fleurit pas ? Pourquoi et que faire ?

Le Parisien

time4 days ago

  • Science
  • Le Parisien

Votre agapanthe ne fleurit pas ? Pourquoi et que faire ?

Gracieuse, élancée, et couronnée de fleurs d'un bleu profond ou d'un blanc éclatant, l'agapanthe ne passe jamais inaperçue. Originaire d'Afrique du Sud, elle aime le soleil et la chaleur, et offre en été des tiges majestueuses portant de larges ombelles. Pourtant, il arrive qu'après une année faste, elle refuse obstinément de refleurir. Plusieurs raisons peuvent expliquer ce silence floral, souvent faciles à corriger avec quelques ajustements simples. L'agapanthe est une plante héliophile : elle a besoin d'une forte exposition pour fleurir. Moins de six heures de soleil par jour peuvent compromettre sa floraison. Si elle est placée à l'ombre ou dans un coin trop abrité, n'hésitez pas à la déplacer. Un pot, lui, peut être facilement réorienté vers une façade bien exposée. L'arrosage joue un rôle crucial. La plante supporte une certaine sécheresse, mais elle a besoin d'un apport en eau régulier durant sa phase de croissance. Une terre trop sèche ou, à l'inverse, détrempée, perturbera la production de fleurs. En été, deux arrosages par semaine peuvent être nécessaires, tandis qu'en hiver, les apports doivent être espacés, surtout si la plante est en intérieur. L'un des pièges les plus fréquents est l'usage d'un engrais trop riche en azote. Celui-ci favorise le développement du feuillage, au détriment des hampes florales. Pour stimuler la floraison, privilégiez un engrais riche en potasse et en phosphore, appliqué au printemps et après la floraison. Les engrais pour tomates ou géraniums sont particulièrement efficaces. En pot, l'agapanthe préfère être légèrement à l'étroit. Un contenant trop grand dilue la croissance et retarde la floraison. À l'inverse, un pot bien ajusté stimule la plante. Assurez-vous également que le drainage est efficace : les racines tubéreuses redoutent l'excès d'humidité. Si vous avez divisé ou rempoté votre agapanthe au printemps, ne vous étonnez pas qu'elle ne fleurisse pas dans la foulée. Ce type d'intervention épuise la plante, qui consacrera son énergie à refaire ses racines. Ces opérations sont à privilégier juste après la floraison, pour laisser à la plante le temps de se remettre. Un sol trop argileux ou appauvri par des années sans amendement peut aussi limiter la floraison. L'agapanthe a besoin d'un sol bien drainé, enrichi en compost ou en matière organique. Ajoutez du sable ou du gravier si la terre retient trop l'eau, et enfouissez du compost bien décomposé au printemps pour relancer la dynamique. Les agapanthes issues de semis peuvent mettre trois à quatre ans avant de fleurir. Il faut donc patienter. Pour une floraison plus rapide, préférez une plante issue de division, déjà bien installée. Certaines agapanthes supportent mal le gel , notamment celles à feuillage persistant. Si la plante a souffert durant l'hiver, elle mettra ses forces à reconstituer son feuillage avant de penser à fleurir. Protégez-la avec un paillis, ou hivernez-la hors gel si elle est en pot. En résumé : une agapanthe qui ne fleurit pas n'est pas forcément en mauvaise santé, mais elle signale que quelque chose ne lui convient pas. En vérifiant son exposition, son arrosage, la richesse du sol et la taille de son pot, vous mettez toutes les chances de votre côté pour qu'elle vous récompense, été après été, de ses fleurs somptueuses.

Votre cerisier est mal-en-point ? Apprenez à reconnaître et soigner les maladies avant qu'il ne soit trop tard
Votre cerisier est mal-en-point ? Apprenez à reconnaître et soigner les maladies avant qu'il ne soit trop tard

Le Parisien

time06-07-2025

  • Science
  • Le Parisien

Votre cerisier est mal-en-point ? Apprenez à reconnaître et soigner les maladies avant qu'il ne soit trop tard

Le cerisier est une cible idéale pour les agents pathogènes, à cause de son feuillage dense, de ses périodes de floraison et de fructification particulièrement sensibles mais aussi en raison de sa propension à retenir l'humidité. Dès lors, une vigilance régulière s'impose : repérer les premiers symptômes permet d'intervenir rapidement, avec des méthodes douces ou préventives, et d'éviter que l'arbre ne s'épuise ou que la récolte ne soit compromise. La moniliose est redoutable parce qu'elle ne fait pas de distinction, elle frappe fleurs, fruits et jeunes rameaux. Les fleurs brunissent, les fruits pourrissent en restant accrochés aux branches, puis se momifient. En cas de printemps humide, la maladie se propage très vite. Pour l'enrayer, retirez systématiquement les fruits pourris ou momifiés et effectuez une taille de nettoyage après la floraison. Comme pour les autres maladies fongiques, la circulation d'air est essentielle. En préventif, traitez dès le débourrement, puis de nouveau après la floraison, avec un produit fongique doux comme la décoction de prêle. Fréquente au printemps ou après des pluies estivales, la cylindrosporiose se traduit par l'apparition de taches rougeâtres à brun sur les feuilles. Ces zones se dessèchent, se détachent et laissent des trous caractéristiques, donnant un aspect « criblé ». Cette maladie causée par un champignon est favorisée par l'humidité stagnante et provoque la chute prématurée des feuilles. Commencez par ramasser et éliminer les feuilles atteintes pour éviter la contamination. Pratiquez une taille douce pour aérer la ramure et limiter l'humidité. Enfin, appliquez de la bouillie bordelaise en fin d'hiver et juste après la floraison, en traitement préventif. Lorsque les cerises présentent une pourriture brune ponctuée de petits points noirs formant des couronnes, il s'agit probablement d' anthracnose . Le champignon Colletotrichum, actif en période humide, attaque les fruits dès la nouaison. Ils se dessèchent sur l'arbre avant maturité, devenant impropres à la consommation. Pour limiter les dégâts, éliminez immédiatement les fruits atteints, espacez les arbres pour réduire la condensation et pulvérisez une décoction de prêle ou un fongicide naturel dès la formation des fruits. La gommose se manifeste par des coulures de résine ambrée sur le tronc ou les branches. Ce n'est pas une maladie en soi, mais une réaction de l'arbre à une agression : blessure, excès d'eau ou d'engrais, gel, maladie fongique ou bactérienne. Pour éviter d'aggraver le phénomène, il ne faut jamais arracher la gomme . Brossez doucement autour de la plaie et appliquez un badigeon à base d'argile et de prêle. Évitez les tailles sévères, les apports d'engrais azotés excessifs et veillez à ne pas stresser l'arbre inutilement. Outre les maladies les plus courantes des cerisiers, d'autres peuvent aussi frapper. Restez donc vigilants face à la rouille perforante qui provoque des taches orangées au revers des feuilles. Le chancre bactérien entraîne des crevasses sombres et des nécroses sur les branches, parfois accompagnées de gommose. Bien que plus rare, l'oïdium peut aussi impacter le cerisier, formant un feutrage blanc sur les jeunes pousses. Dans tous les cas, la suppression rapide des organes atteints et l'utilisation de décoctions végétales ou de bouillie bordelaise permettent de contenir la propagation.

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