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L'Équipe
6 days ago
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« Certains principes resteront toujours » : peut-on encore jouer à la nantaise en 2025 ?
Nantes entame un nouveau cycle cette saison, incarné par l'arrivée au poste d'entraîneur de Luis Castro et la promesse de renouer avec le jeu. Mais est-ce vraiment possible aujourd'hui ? La saison écoulée a été éprouvante à Nantes, et les contenus de match peu enthousiasmants, au point que le club a souhaité ouvrir un nouveau cycle. Fort d'une identité de jeu marquée à Dunkerque en Ligue 2 (2023-2025), Luis Castro a succédé à Antoine Kombouaré au poste d'entraîneur, et ses premiers mots étaient résolument tournés vers l'envie de proposer du foot. « J'aime bien que les joueurs soient protagonistes, disait le Portugais lors de sa présentation. Quand je vais au stade j'aime les équipes qui attaquent, qui jouent de façon offensive. » Un discours en phase avec celui du directeur général délégué, Franck Kita : « Les ambitions qu'on a, aujourd'hui, c'est autour du jeu. Donner du plaisir à la Beaujoire, tout en prenant des points. » Sur le papier, le programme est alléchant. Mais espérer renouer avec le jeu à la nantaise en 2025 n'est-il pas anachronique ? « Non ! répond Raynald Denoueix, dernier entraîneur champion de France avec Nantes, en 2001. Certains principes resteront toujours. Castro a fini son intervention en disant : il faut que les joueurs se comprennent. C'est ça ! Tout le travail qu'on fait est pour qu'il y ait les mêmes interprétations à chaque seconde du jeu. Quel que soit le rapport de force. Créer de l'espace et le réduire à la perte. Se déplacer, faire des passes... Une équipe a gagné la Ligue des champions comme ça cette année. Au PSG, les trois au milieu, ce sont des joueurs dans l'habileté, la mobilité. Et, plus que de la possession, c'est de la préparation. Non seulement ils font des passes, mais il y a des gens qui font des appels. Faire tourner, ça ne sert à rien. » Nantes n'est toutefois pas le PSG, il ne dispose pas de Vitinha dans son effectif, son budget est à la baisse (de 80 à 50 M€) et ses éléments clés sont partis (Moses Simon, Douglas Augusto, en plus de Pedro Chirivella ou Nicolas Pallois). Fatalement, la question des moyens se pose. « Oui et non, nuance Serge Le Dizet, champion de France 1995. Si on prend l'exemple du Nantes de 95, trois ans avant le titre, il n'y avait plus d'argent. Il y avait du talent, mais il y avait aussi de l'inquiétude à l'époque sur le devenir de cette équipe. Le club a été dans l'obligation de faire confiance à une génération de jeunes, qui a pris les choses en main de façon phénoménale pour arriver à être champion. L'argent ne fait pas tout. » « Oui, il n'aura pas Ruiz, Vitinha, Neves, mais il y a forcément des joueurs pour pratiquer ce type de jeu. L'important, c'est de comprendre le jeu » Raynald Denoueix, dernier entraîneur champion de France avec Nantes, en 2001 Le parallèle avec le Nantes d'aujourd'hui est possible. Les Canaris sont censés faire de la place aux jeunes qui ont brillé en Youth League ces dernières saisons, comme Louis Leroux, Herba Guirassy, Nathan Zézé, Dehmaine Tabibou et consorts. « Je pense que l'environnement nantais reste le même, il y a toujours un public fervent de soutenir les fruits de la formation, estime Le Dizet. Il y a de bons jeunes présents à Nantes, un entraîneur prêt à leur faire confiance... Est-ce que ce sera suffisant ? Je ne sais pas, mais cet exemple de 1995 a montré que c'était possible, en adjoignant quand même aux jeunes quelques joueurs d'expérience. » A Nantes, le retour en force des joueurs formés au club Oui, mais qui ? Sur quels critères doit alors se baser le recrutement ? « Il y a les moyens, c'est sûr, mais il y a surtout des profils de joueurs, rappelle Denoueix. On peut les trouver. Éric Carrière, quand il est venu au FC Nantes, c'était pour 0. Il ne coûtait pas 50 millions d'euros, il avait ce profil d'intelligence. Le premier travail, c'est de trouver des joueurs qui sont capables. Oui, il n'aura pas Ruiz, Vitinha, Neves, mais il y a forcément des joueurs pour pratiquer ce type de jeu. L'important, c'est de comprendre le jeu. Une action, ce n'est pas qu'une passe. C'est être capable de voir la deuxième, la troisième pour les plus intelligents. » Second critère capital, cher à Jean-Claude Suaudeau : courir. « Aujourd'hui, quand on parle d'endurance, c'est la capacité à répéter des efforts, courts, intenses, dit Denoueix. Ça permet de réaliser ce qu'on a pensé ensemble, c'est indispensable. » Le tout doit être associé à la notion de compétiteur, palpable pendant des années à Nantes, notamment via la fosse de la Jonelière. « Le beau, c'est bien, mais il faut être efficace », résume Le Dizet. « L'idée, c'est d'entrer sur le terrain pour gagner, abonde Denoueix. On fait de la compétition. Mais... à travers une équipe. L'idée, c'est de faire une équipe ! Pour moi, ça semble être des bases logiques. » « Est-ce que le président est capable de laisser du temps à l'entraîneur et aux jeunes joueurs de s'exprimer ? » Serge Le Dizet, champion de France 1995 avec Nantes « Ça repose aussi sur l'entraîneur qui arrive, et force est de reconnaître que l'équipe de Dunkerque est reconnue pour mettre en place un beau football, et efficace, salue Le Dizet. Mais, des effets d'annonce, il y en a eu depuis pas mal d'années, et ç'a rarement été gagnant. » Christian Gourcuff ou Landry Chauvin n'ont réussi leur passage que par séquences. Jean-Marc Furlan, Miguel Cardoso, Jocelyn Gourvennec et Pierre Aristouy n'ont pas eu le temps, eux, de mettre leur projet en place. A la découverte du staff de Luis Castro à Nantes Pour l'instant, seul Sergio Conceiçao a laissé un souvenir impérissable sous l'ère Kita. Castro peut-il lui succéder et raviver à son tour le fameux jeu à la nantaise ? « Il faut une cohésion, une idée générale, une continuité de club, les jeunes doivent se connaître depuis quatre, cinq ans », assure Denoueix. « Je crois que c'est possible, espère Le Dizet. Mais est-ce que le président est capable de laisser du temps à l'entraîneur et aux jeunes joueurs de s'exprimer ? » La clé de la saison nantaise se situe peut-être là. Et vous, croyez-vous au retour du jeu à Nantes cette saison ?


L'Équipe
22-07-2025
- Sport
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Un dispositif de sécurité va être mis en place pour l'amical Nantes-Rennes samedi à la Jonelière
Vu l'actualité - signatures de Valentin Rongier et Quentin Merlin à Rennes - et l'antagonisme qui oppose le FC Nantes aux Rouge et Noir, les Canaris ont pris des dispositions pour sécuriser la Jonelière, où doivent s'affronter les deux clubs samedi en amical. « C'est ça le foot », se marrait Valentin Rongier à l'occasion de sa présentation sous ses nouvelles couleurs rennaises, ce lundi. Fraîchement arrivé en Ille-et-Vilaine, le milieu de terrain pourrait vite retrouver - sauf contre-indication - un endroit qu'il connaît bien, puisque les Rouge et Noir se déplacent à la Jonelière samedi à 17 heures dans le cadre d'un match amical face au FC Nantes, son club formateur. Le double transfert de Rongier et de Quentin Merlin a beaucoup fait parler dans l'Ouest de la France, les Canaris oscillant, au club, entre déception et fatalisme face à ce choix. Surtout, des supporters ont pu exprimer un vif courroux sur la toile. Aussi, le FCN va mettre en place un dispositif de sécurité pour cette rencontre qui se disputera en 3 fois 45 minutes. Gendarmerie et police municipale ont été prévenues, et la route qui mène à la plaine de jeux doit être fermée à la circulation. Les deux clubs veulent faire en sorte d'être tranquilles pour éviter tout incident et poursuivre sereinement leur préparation, sachant que Ludovic Blas, un autre ancien Nantais, devrait aussi être de la partie. Rongier a reçu un drôle de cadeau Par ailleurs, côté nantais, les examens passés par Francis Coquelin, préservé lors du dernier match amical samedi contre Guingamp (L2, 1-2), sont rassurants. Le staff n'avait pas voulu prendre de risque avec le milieu après une semaine de travail intensive. Sa petite gêne à une cuisse est déjà censée appartenir au passé.

Le Soir
21-07-2025
- Le Soir
Test – Rematch : le jeu de foot à la croisée des chemins
Fut une époque, les jeux de foot se multipliaient comme des petits pains. Désormais, seules deux licences continuent à coexister : EA Sports FC (anciennement FIFA) et eFootball (anciennement PES). Sloclap a tenu à proposer une alternative embrassant le côté arcade. Rematch demande d'adopter une autre philosophie empruntant beaucoup à Rocket League, et ce, pour le meilleur et le moins bon. Sloclap est un studio parisien indépendant qui célèbre cette année ses 10 ans d'existence. On lui doit Absolver mais aussi et surtout Sifu. Ce dernier est un jeu d'action atypique mêlant une esthétique léchée et un gameplay très exigeant. Pour son nouveau projet, le studio est parti dans une nouvelle direction. Avec Rematch, il ambitionne de proposer une nouvelle variante du jeu de foot, à la croisée entre le foot arcade et Rocket League. Contrairement à plusieurs jeux orientés multijoueurs qui prennent la voie du free-to-play, Rematch demande un investissement minimum de 25€, à moins que vous ne soyez abonné au Xbox Game Pass Ultimate pour en profiter sans frais supplémentaires. Si le tarif paraît plutôt honnête, force est de constater que c'est déjà trop cher pour ce qui est proposé. Il suffit de lancer le titre pour se rendre compte du contenu famélique intégré. Le mode entraînement est rapidement oubliable, une fois les quelques ateliers faits, et ce n'est pas le prologue qui va retenir les joueurs bien longtemps, celui-ci servant simplement à assimiler les commandes de base. Il ne reste alors que trois possibilités : le match rapide, le match classé et le match privé. Le match rapide est un passage obligatoire puisque, avant d'accéder aux classements, il faut se hisser jusqu'au niveau 5. Le bon côté, c'est qu'on peut opter pour trois configurations différentes, à savoir le 3 vs 3, le 4 vs 4 et le 5 vs 5. Sur le papier, cela peut sembler anecdotique. En jeu, la philosophie des parties change selon la configuration. En effet, le gardien étant volant, ce qui signifie que le rôle peut être attribué à la volée à un autre joueur qui se trouve dans la surface de réparation si le gardien sélectionné s'éloigne, les rencontres ont des dynamiques différentes. Les parties à 3 vs 3 sont rapides, ouvrent les espaces et demandent une bonne coordination pour monter en attaque quand il faut et soutenir le gardien en défense lors des contre-attaques. Au gardien également de jauger ses sorties. Les parties à 4 vs 4 sont plus équilibrées. Si le goal reste dans ses cages, cela laisse 3 joueurs de champs. Il est donc plus facile de faire du jeu en triangle pour progresser et de s'organiser pour maintenir au moins un joueur en position basse pour assurer la défense. Les parties à 5 vs 5 sont quant à elles plus posées et tactiques. Chacun trouvera la configuration qui lui sied le mieux. Lorsque les parties classées sont débloquées, vous n'avez pas le choix. Les rencontres opposent forcément 5 joueurs à 5 autres. Le but, c'est de gagner de la réputation en remportant des matchs pour monter dans les divisions. Bien entendu, les défaites sont signes de perte de réputation. Quelques parties sont au passage nécessaires pour obtenir son premier classement. Que ce soit en amical ou en privé, les rencontrent durent 6 minutes, des prolongations se déclenchent en cas d'égalité et une règle No Mercy a été mise en place pour arrêter un match dès qu'il y a 4 buts d'écart entre les deux équipes. De quoi éviter une humiliation plus franche. Enfin, le match privé permet, comme son nom le suggère, de créer une partie privée ou d'en rejoindre une via un système de code. L'avantage, c'est qu'il est possible de configurer les règles, dont le temps de jeu qui peut être diminué ou augmenté jusqu'à 20 minutes. On peut également ajuster le nombre de buts du No Mercy, la durée des prolongations, etc. Sympa pour jouer avec les amis, à défaut de pouvoir jouer en local. Et c'est à peu près tout. Pas de bots pour s'entraîner, pas de création de clubs, ni de tournois… Et, sans Internet, il n'y a pas grand-chose à faire, si ce n'est l'entraînement (et le prologue). Tout le reste est soumis à une connexion en ligne. Comme pour tous les jeux compétitifs multijoueurs, les développeurs ont mis en place un système de Saison (on débute avec la 0) qui permet de débloquer quelques éléments cosmétiques au fil de l'XP engrangée. Des éléments de personnalisation sont également de la partie pour personnaliser son avatar, sa tenue, sa pose, sa célébration, etc. Bien entendu, quelques éléments sont à acheter via des devises, qui s'échangent contre des euros via la boutique. Le système rappelle très clairement le principe de tous les free-to-play actuels… Sauf que le jeu est affiché à 25€ dans sa version standard. Malgré tout, Rematch ambitionne de proposer une véritable alternative footballistique, à une époque où FIFA Street ou des titres comme Virtua Striker, Red Card Soccer, etc. manquent cruellement. Seuls les Mario Strikers font office de réelle alternative arcade sur les consoles Nintendo. De fait, Sloclap a établi quelques règles simples : pas de sortie du ballon (donc ni touche, ni corner), pas de faute (donc pas de temps mort), pas de hors jeu. L'arbitre est aux abonnés absents, les seules interruptions de jeu surviennent lors d'un but. Très clairement, le titre mêle des idées de FIFA Street et de Rocket League. Conserver le ballon n'est pas forcément une bonne idée, les développeurs poussant à jouer collectif. Pour cela, chaque joueur a une barre d'endurance. Elle octroie de l'énergie pour courir, avec en prime une petite jauge indépendante pour une super accélération. En attaque, la jauge va descendre plus vite, ce qui va éviter de partir en contre en laissant les défenseurs derrière soi. Il est important également de savoir retirer le doigt de la gâchette de course pour reprendre son souffle. Pour dribbler, il faut appuyer plusieurs fois sur une touche, comme si on se faisait des mini-passes. Avec une gâchette en combinaison, on lève le ballon. Le coup du sombrero se réalise d'une facilité déconcertante. Il en va de même pour les passes. La gâchette basse droite permet quant à elle d'effectuer les tirs, avec la possibilité de la garder enfoncée pour donner plus de puissance, tout en octroyant une poignée de secondes pour ajuster le cadre. Au début, on balbutie, on se trompe, on a du mal à contrôler un ballon sur une simple passe, on tacle à côté, etc. Il faut un peu de temps pour bien prendre en main le titre, en déconstruisant surtout les réflexes générés par les autres jeux de foot. Chaque personne contrôle son joueur, avec une caméra proche. Il est donc nécessaire de contrôler les sticks, voire de régler la sensibilité, pour arriver à bien gérer ses déplacements, ses passes, relances et tirs ou tout simplement garder une bonne lisibilité de l'action. Bien souvent, le ballon est dans notre dos et on passe du temps à jouer avec le stick droit pour replacer la caméra. C'est parfois frustrant mais, avec l'habitude, on apprend à mieux maîtriser le gameplay et la moindre passe réussie devient gratifiante. Réussir une reprise de volée, placer son ballon, tacler avec un timing parfait, etc. sont tout autant d'actions qui font plaisir quand elles sont bien exécutées. Il en va de même quand on joue gardien, alternant entre les plongeons et les tacles glissés. Ces derniers peuvent même être faits dans les jambes des coéquipiers pour récupérer le ballon dans la surface de réparation. Quelques subtilités, comme les dribles aériens, se découvrent rapidement pour ajouter un poil de variété… Mais c'est loin d'être aussi complet que d'autres jeux du genre. Il en résulte souvent des parties qui s'enchaînent et se ressemblent, quand la rencontre n'est pas plombée par un joueur trop personnel, un mauvais perdant qui se déconnecte de rage ou un autre qui s'amuse à marquer contre son camp. Quelques astuces simplifient également certaines actions, comme le tir fort contre le mur où se situe les cages adverses afin de permettre à un coéquipier ou soi-même d'effectuer une reprise qui garantit bien souvent le but. Certes, Sloclap a promis d'intégrer de nouvelles mécaniques de jeu au fil des saisons. Mais, pour un jeu payant, la pilule reste difficile à avaler pour certains. On pouvait s'attendre à un soft plus abouti à la sortie. En revanche, on apprécie que chaque but permet de redistribuer le rôle de chacun. Ainsi, on passe d'une position défensive au rôle de portier, avant d'être placé en attaque. Cela n'empêche pas pour autant de devoir défendre et attaquer à chaque fois, seul le gardien étant vraiment un rôle clé au moment du coup d'envoi, et ce, même s'il est possible de redevenir joueur de champ en sortant simplement de la surface de réparation. Vous verrez rapidement que la mini carte disponible devient un atout non négligeable pour aider à se repérer et ainsi prendre la décision d'attaquer ou de défendre. Si les débuts du jeu ont été un peu compliqués, après quelques jours, tout est rentré dans l'ordre. Désormais, les parties sont en grande partie stables, sans être à l'abri de quelques accrocs. Tous les joueurs ayant les mêmes caractéristiques, c'est bien le skill qui fait la différence. L'ambiance sonore est assez discrète, trop parfois, et les développeurs ont eu la bonne idée de permettre de couper facilement le micro des autres joueurs avec une seule touche. Même si le jeu mise tout sur la coopération au sein d'une même équipe, certains joueurs sont simplement insupportables avec leur micro. Enfin, visuellement, il est bon de noter que Sloclap a repris l'esthétique réussie de Sifu. Le rendu lui sied bien et on apprécie les effets visuels qui entourent le stade, notamment lorsqu'il affiche un environnement arboré, un océan, la carte du monde (centrée sur la France), etc. Quelques effets visuels lors des buts sont un petit plus qui ajoute une touche spectacle. Conclusion Rematch est un jeu de foot qui offre une philosophie bien différente des deux cadors du genre. Plus proche finalement d'un Rocket League, il mise sur la partie compétitive pour pousser les joueurs à enchaîner encore et encore les parties. Les rencontres amicales offrent même un peu de variété en donnant le choix de la configuration des parties, de 3 vs 3 à 5 vs 5 en passant par du 4 vs 4. De quoi apporter une approche différente. En revanche, en classé, on est bloqué sur du 5 vs 5. Accessible de prime abord, le titre demande quelques heures de prise en main avant d'être maîtrisé. Et encore, même avec cela, on n'est pas à l'abri de quelques imprécisions, que ce soit en défense ou dans les passes et tirs. À ce sujet, les tirs avec le rebond contre le mur s'apparentent à une astuce qui facilite trop l'attaque. Hélas, au fil des parties, les schémas ne cessent de se répéter et se ressembler, créant une certaine lassitude. Ajoutez à cela une caméra parfois capricieuse, quelques petits couacs, un contenu famélique, le tout vendu à 25€ malgré un système de progression emprunté aux free-to-play et vous obtenez un jeu avec un certain potentiel… Qui demande encore quelques mises à jour pour réellement briller.

L'Équipe
21-07-2025
- Sport
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« Sans les supporters extérieurs, il n'y a pas cette fête, il n'y a pas de foot » : Di Maria et le Rosario Central ont retrouvé de la ferveur en Argentine
Jour de foot et jour de fête pour les supporters de Rosario Central qui ont pu, pour la première fois depuis douze ans, faire le déplacement avec leur équipe à Lanús, en banlieue de Buenos Aires, où ils l'ont emporté (1-0) grâce à un penalty de Di Maria. Douze ans, qu'à chaque but inscrit par l'équipe adverse, un silence de plomb s'abattait dans les stades argentins. Douze ans, que les supporters argentins de Rosario Central n'avaient pas pu accompagner leur équipe en déplacement. Alors, quand la fédération argentine (Afa) a annoncé que ce deuxième match de Di Maria, de retour sous les couleurs du CARC depuis le 7 juillet, ferait office de test pour un retour progressif à la normale, les fans n'ont pas hésité une seconde. Ils étaient 6 500, nombre de places attribuées pour cette rencontre contre le Club Atlético Lanús, à se précipiter sur la billetterie. Depuis le 11 juin 2013 et le décès d'un supporter du club de Lanús tué par un tir de la police, dernier d'une lourde série de drames, les déplacements étaient interdits, à l'exception des Coupes internationales et de la Coupe d'Argentine, dont les matches se jouent en terrain neutre. Pour « ce jour historique » dans le football argentin, comme l'a qualifié Claudio Tapia, le président de l'Afa, un dispositif de sécurité hors norme a donc été mis en place. Une ambiance bon enfant Il est 15h ce samedi lorsque José Luis, un retraité de 77 ans, arrive à Lanús, en banlieue de Buenos Aires. Seul "Central" pouvait lui faire parcourir 320 kilomètres jusqu'à la capitale, à laquelle il goûte peu. « Cela doit faire dix ans que je ne suis pas venu », confesse-t-il en riant. Quelques mètres plus loin, un angle de rues prend des airs d'Arroyito, nom du quartier où se trouve le stade de Rosario Central. Tambours battant et trompettes sonnantes, l'avant-match des "Canallas" (surnom de Rosario Central) bat son plein dans une ambiance bon enfant. « Peu importe sur quel terrain on joue, je suis l'Académie où elle va », entonnent les fans. « Il n'y a rien de plus beau que de pouvoir vivre cela. » Une supportrice de Rosario Central Cristian, 42 ans, est venu en famille. Comme beaucoup de ceux qui ont fait le déplacement, il suit son équipe « dès que cela est possible ». « Et maintenant, on va pouvoir les soutenir toutes les semaines », s'enthousiasme-t-il. Son fils Santiago, 10 ans, tente sans grande conviction d'afficher son fair-play, souhaitant que « le meilleur gagne », mais avec « un but de Di Maria ». L'idole de Central n'y est pas pour rien dans ce grand retour des supporters adverses dans les tribunes. L'effet Di Maria, héros de la sélection nationale, apaise les tensions et fait chauffer les billetteries. Rosario, une étudiante de 26 ans, avait pris l'habitude de se camoufler parmi les supporters rivaux pour suivre son équipe. Cette fois, elle peut fièrement endosser les couleurs de son club. « Il n'y a rien de plus beau que de pouvoir vivre cela. Sans supporters extérieurs, il n'y a pas cette fête, il n'y a pas de foot ». Avec les 6 500 autres, elle a donné de la voix sans interruption pendant 90 minutes dans un parcage bardé de bleu et jaune. Alors, lorsque leur numéro "11" a déposé le ballon sur le point de penalty et pris son élan pour ouvrir le score à la 74e minute, la tribune a explosé. Au coup de sifflet final, à la question « cela valait la peine ? », Rosario s'est contentée de signaler, émue, un Di Maria qui ne l'était pas moins en venant fêter leur victoire (1-0) devant les siens. À lire aussi Les coulisses de l'arrivée d'Ekitike Pour Ekitike, une histoire à écrire Merlin et Rongier devront se faire accepter à Rennes


Le Parisien
17-07-2025
- Sport
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La Garenne-Colombes : coups de couteau en marge d'un match de foot, six ados interpellés
Deux blessés et six arrestations. C'est le score extra-sportif du match de foot qui s'est disputé mercredi soir à La Garenne-Colombes entre des équipes de Colombes et Courbevoie. On ignore ce qui a mis le feu aux poudres, mais la situation s'est envenimée aux abords du stade Marcel-Payen, rue Veuve-Lacroix. Deux groupes de jeunes, voire de très jeunes, en sont venus aux mains. L'un d'eux a alors sorti une arme blanche faisant basculer ce qui n'était encore qu'une simple bagarre. Deux protagonistes, âgés d'une quinzaine d'années se sont alors effondrés. Le plus gravement blessé a reçu un coup de couteau au bas du dos. Il a été transféré en urgence absolue et sous escorte motorisée sur l'hôpital Robert-Debré, à Paris. L'autre, touché à l'abdomen, a quant à lui été emmené à l'hôpital Louis-Mourier, à Colombes, mais son état inspirait moins d'inquiétude. Quelques minutes après les faits, les policiers dépêchés sur place, notamment pour éviter que la soirée ne dérape un peu plus, ont découvert un petit groupe d'adolescents qui s'étaient cachés dans un hall d'immeuble proche du lieu de la bagarre. La fouille de leur sac à ados a permis de récupérer quelques objets pas franchement adaptés à leur jeune âge : une clé à molette, une bombe lacrymogène, un tournevis cruciforme et un couteau. gés eux aussi de 15 ans, ils ont fini la soirée au poste.