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Elisa De Almeida au Figaro avant l'Euro féminin : «Cet engouement où les gens veulent nous voir gagner notre premier titre, ça aide»
Elisa De Almeida au Figaro avant l'Euro féminin : «Cet engouement où les gens veulent nous voir gagner notre premier titre, ça aide»

Le Figaro

time4 hours ago

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Elisa De Almeida au Figaro avant l'Euro féminin : «Cet engouement où les gens veulent nous voir gagner notre premier titre, ça aide»

ENTRETIEN - La latérale droite de l'équipe de France, Elisa De Almeida, livre son regard sur l'Euro 2025 qui attend les Bleues, et sur le développement du foot féminin qui va «dans le bon sens». Des sélections à la chaîne chez les jeunes, un titre de championne d'Europe U19 et aujourd'hui une place de titulaire en équipe de France. Elisa De Almeida, 27 ans, s'est rendue incontournable chez les Bleus comme au Paris Saint-Germain, son club depuis 2021. Forte de 44 sélections (5 buts), la défenseuse centrale à Paris et latérale droite chez les Bleues se confie sur l'Euro 2025, la quête d'un premier trophée et l'évolution du football féminin en France. Comment vous sentez-vous avant votre entrée en lice à l'Euro ? Publicité Elisa De Almeida: Bien, on a bien travaillé. On a gagné nos deux matches amicaux en préparation. Ça donne de la confiance, on se sent bien. En plus, la victoire contre le Brésil est un peu 'à l'arraché'. On est menées 2-0, on revient à 3-2. Ça prouve une force mentale de l'équipe. Ça met en confiance avant une compétition. Après, il ne faut pas s'arrêter à ça, ça reste des matchs amicaux de préparation. Il faudra être prêt pour le jour J, samedi. Quelle est l'ambition de l'équipe de France à l'Euro ? Comme toute nation qui vient dans une compétition, forcément, c'est de gagner. On vise déjà le carré final et après, on verra. Je pense qu'il faut prendre étape par étape. Ça n'a même pas encore commencé. On a des objectifs en tête, je pense que ça reste dans nos têtes à nous, mais toutes les nations viennent pour gagner, donc il va falloir tout donner. On a hâte aussi que ça commence, je pense, comme toutes les nations. Le staff (en équipe de France) s'est élargi, ça va avec tous les progrès globaux du foot féminin. Elisa De Almeida L'équipe de France court toujours après son premier trophée. Que lui manque-t-elle ? (Elle réfléchit) Il doit manquer forcément quelque chose vu qu'on n'a pas gagné. (sourire) Après, qu'est-ce qui manque ? Si on avait la réponse, on aurait la recette, donc on aurait déjà rectifié tout cela. Publicité L'attente d'un premier titre pèse-t-elle sur l'équipe ? Non. On a à cœur d'aller en chercher un, parce que ça restera le premier trophée de l'équipe de France féminine. Mais ça ne pèse pas sur nous. On le prend plus positivement, d'aller chercher le premier trophée, plutôt qu'une pression très négative. Côté équipe de France, sentez-vous un engouement plus important aujourd'hui par rapport à vos débuts (première sélection en octobre 2019) ? Oui, c'est un peu plus médiatisé. Quand je suis arrivée, ça l'était déjà aussi parce qu'il venait d'y avoir la Coupe du Monde 2019 en France. Ç'a fait du bruit. Je pense que tout le monde est un peu dans l'attente de notre titre. Je pense que ça aide aussi, cet engouement où les gens veulent nous voir gagner. Il y a aussi eu un pas de franchi dans les moyens alloués à l'équipe, notamment le staff technique... Publicité Oui, aujourd'hui on a élargi le staff. Il y a un préparateur mental en plus, un ostéopathe. C'est bien. Après, ça va avec tous les progrès globaux du foot féminin C'est un peu la suite logique. De plus en plus de joueuses françaises partent dans des gros clubs étrangers. Est-ce un signe que le foot féminin français régresse par rapport aux autres nations ? Je ne pense pas. Je pense qu'il y a une bonne progression dans le championnat français. Après, l'étranger, aujourd'hui, ça attire aussi du monde. Les joueuses veulent aussi voir autre chose. Mais je ne pense pas que ça veut dire que le championnat français n'avance pas. Plutôt que de toujours comparer les garçons aux filles, je pense qu'il est plus constructif de valoriser ce qui est en train de se construire dans le sport féminin. Elisa De Almeida Selon vous, le sport féminin a-t-il aujourd'hui la visibilité qu'il mérite en France ? Je pense qu'on peut toujours faire mieux. On essaie de travailler pour faire mieux parce qu'aujourd'hui, on est les actrices principales qui peuvent faire évoluer tout ça. Après, c'est à nous d'essayer de faire mieux pour les générations futures, parce que ça ne va pas forcément s'améliorer là maintenant à l'instant T. Mais on a déjà beaucoup évolué par rapport à quand j'ai commencé et là où j'en suis aujourd'hui. Que ça continue comme ça. Au-delà de l'exemple en tant que joueuse de haut niveau, comment vous investissez-vous dans le développement du sport féminin ? Ce que je souhaite avant tout, c'est transmettre. Partager mon expérience, échanger avec les plus jeunes, mais aussi montrer l'exemple à travers mon comportement. Pas seulement sur le terrain, mais aussi en dehors : dans mes prises de parole, les messages que je fais passer, les valeurs que je défends. J'ai envie d'être une source de motivation, d'inspiration, et de montrer qu'on peut avoir un impact positif à travers notre parcours, nos engagements et nos choix. Qu'est-ce que chacun peut faire à son échelle pour contribuer au développement du sport féminin ? J'essaie de me concentrer sur les évolutions positives, sur ce qui avance. Plutôt que de toujours comparer les garçons aux filles, je pense qu'il est plus constructif de valoriser ce qui est en train de se construire dans le sport féminin. Même à petite échelle, chaque geste compte pour faire évoluer les mentalités et continuer à faire grandir le sport féminin. Quelles sont ces valeurs que vous cherchez à transmettre ? Pour moi, le sport est avant tout un vecteur de partage, de tolérance et de respect de l'autre. C'est aussi pour ça que je trouve essentiel de soutenir des initiatives comme «Passes Décisives», mises en place par la MGEN (Mutuelle générale de l'Éducation nationale). Ce type d'opération donne au sport féminin la visibilité qu'il mérite et donne du sens à notre engagement : elle crée du lien entre les jeunes, les athlètes pro et amatrices, et les institutions, autour de valeurs fortes. C'est enrichissant pour les jeunes fans, mais aussi pour nous. On en ressort inspirés, et fiers de contribuer à ce genre de projet qui va bien au-delà du sport. Vous êtes passée professionnelle en 2017 (au Paris FC). Pouviez-vous vivre du football à l'époque ? Non, pas du tout. Ça n'avait rien à voir. C'étaient des salaires de départ. J'avais les études à côté. Il y a encore aujourd'hui des filles dans différents clubs qui travaillent à côté. Mais il y a eu une claire évolution. Quand j'ai quitté le Paris FC (en 2019), il y avait l'inauguration du nouveau centre d'entraînement à Orly. Aujourd'hui, en étant au PSG, je ne peux rien dire parce qu'avec le Campus (ouvert en 2023 à Poissy), c'est juste magnifique. Je pense que tous les clubs essayent de mettre des structures pour les équipes féminines. J'espère que ça va continuer comme ça. On le voit aussi à l'étranger, il y a beaucoup de très belles structures où les filles sont mélangées avec les garçons. Ça va dans le bon chemin.

Équipe de France (F) : Mbock de retour à l'entraînement en individuel, Bacha absente
Équipe de France (F) : Mbock de retour à l'entraînement en individuel, Bacha absente

Le Figaro

time5 hours ago

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Équipe de France (F) : Mbock de retour à l'entraînement en individuel, Bacha absente

À deux jours du début de l'Euro, les Bleues ont retrouvé leur capitaine Griedge Mbock, touchée à un mollet et absente face au Brésil vendredi. Cap sur l'Euro pour l'Équipe de France féminine cette semaine. Les joueuses de Laurent Bonadei sont arrivées en Suisse où elles passeront une grande partie du mois de juillet (2-27 juillet). Pour son premier entraînement sur place ce lundi, le technicien de 55 ans a pu compter sur le retour d'Amel Majri avec le groupe. Griedge Mbock, qui souffrait du mollet et n'avait pu disputer le match amical face au Brésil vendredi (3-2), était également présente mais elle s'est entraînée à part. La capitaine est espérée pour le choc face à l'Angleterre, tenante du titre, samedi à 21h. En revanche, Selma Bacha a été ménagée après sa béquille reçue la semaine dernière. Le staff espère qu'elle pourra retrouver le terrain mardi ou mercredi, indique l'Équipe.

L'Espagne déroule contre le Portugal pour son entrée en lice à l'Euro, Bonmati de retour
L'Espagne déroule contre le Portugal pour son entrée en lice à l'Euro, Bonmati de retour

L'Équipe

time12 hours ago

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L'Espagne déroule contre le Portugal pour son entrée en lice à l'Euro, Bonmati de retour

L'Espagne n'a laissé aucune chance au Portugal ce jeudi dans le groupe B et démarre parfaitement l'Euro (5-0). Autre bonne nouvelle pour la Roja : Aitana Bonmati, touchée il y a quelques jours par une méningite virale, est entrée à la 81e minute. Comme prévu, l'Espagne a déroulé (5-0). Face à des Portugaises étrillées 7-1 en avril dernier, il était peu probable de voir une surprise sur la pelouse synthétique du Wankdorf de Berne ce jeudi soir. Après une émouvante minute de silence en hommage à Diogo Jota et André Silva, la Roja a piqué d'entrée. Esther Gonzalez, d'un bel enchaînement, a montré aux Lusitaniennes que la soirée serait longue, en plus d'être sans suspense (2e). La toute jeune Vicky Lopez a doublé la mise dans la foulée (7e) avant qu'Alexia Putellas (41e) et Esther Gonzalez, encore en elle (44e), ne coulent encore plus les Navegadoras (les Navigatrices) juste avant la pause. La soirée a été parfaite jusqu'au bout pour les championnes du monde, Aitana Bonmati faisant même son apparition à dix minutes du terme, quelques jours après sa méningite virale. Le coaching de la sélectionneuse Montse Tomé a été judicieux puisque dans le temps additionnel, les jokers Salma Paralluelo et Cristina Martin-Prieto Gonzalez concluaient le festival avec un centre de la première pour le coup de casque rageur de la seconde (90e + 2). Bien lancées dans la compétition, les Espagnoles défieront la Belgique lors de la deuxième journée (le 7 juillet) pour déjà acter leur qualification en quarts de finale. Les Portugaises affronteront l'Italie, tombeuse des Red Flames un peu plus tôt ce jeudi (1-0).

Euro féminin 2025 : l'Espagne déroule pour son entrée en lice, l'Italie assure aussi
Euro féminin 2025 : l'Espagne déroule pour son entrée en lice, l'Italie assure aussi

Le Parisien

time13 hours ago

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Euro féminin 2025 : l'Espagne déroule pour son entrée en lice, l'Italie assure aussi

La hiérarchie se dessine déjà et très logiquement dans le groupe B de l'Euro féminin 2025 . Ce jeudi en Suisse, l'Espagne a écrasé le Portugal (5-0) dans la soirée quelques heures après la victoire de l'Italie devant la Belgique (1-0). La Roja, championne du monde, prend donc la tête du groupe. Qu'elle devrait, sauf surprise, disputer avec la Squadra Azzurra lors de la troisième journée de la phase de groupes. Privée de la double Ballon d'or Aitana Bonmati, qui récupère d'une méningite, l'Espagne a pu compter sur ses autres cadres, à l'image de la capitaine du soir Alexia Putellas, troisième buteuse contre le Portugal (41e). Esther, l'attaquante de Gotham FC, a marqué un doublé en première période (2e, 43e). Vicky Lopez, la jeune joueuse du Barça (18 ans), a inscrit l'autre but de l'acte initial (7e). C'était déjà terminé pour le Portugal, par ailleurs touché dans la journée par le tragique décès de Diogo Jota , international chez les hommes. Inoffensives, les joueuses de Francesco Neto n'ont jamais pu inquiéter la cage gardée par Adriana Nanclares, portière de l'Athletic Bilbao. Pire, Cristina Martin-Prieto a corsé l'addition dans le temps additionnel (90e+3). Les Portugaises affronteront l'Italie ce lundi dans l'espoir d'accrocher au moins un nul qui pourrait les relancer. Mais les Italiennes surprennent ces derniers mois, avec des victoires en Allemagne, un nul contre l'Espagne ou la Suède. Portée par l'ossature de la Juventus Turin, l'Italie ambitionne le statut de surprise de l'Euro 2025. Elle a battu la Belgique grâce à un but d'Arianna Caruso, milieu du Bayern Munich, venue récompenser la domination des Transalpines (44e).

Euro 2025: Sandy Maendly brille en commentant la Suisse
Euro 2025: Sandy Maendly brille en commentant la Suisse

24 Heures

time16 hours ago

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Euro 2025: Sandy Maendly brille en commentant la Suisse

Euro 2025 – Le match parfait de Sandy Maendly, la voix des Suissesses La consultante a été brillante au côté de Fred Scola, au micro, lors de Suisse-Norvège. Elle parle de son duo et de la suite de l'Euro. Daniel Visentini Fred Scola et Sandy Maendly, le duo qui commente les matches des Suissesses lors de cet Euro. DR Abonnez-vous dès maintenant et profitez de la fonction de lecture audio. S'abonnerSe connecter BotTalk En bref : Sandy Maendly, consultante au côté de Fred Scola, a été brillante dans ses commentaires lors de Suisse-Norvège. Elle a été 89 fois internationale, elle transmet ses analyses avec justesse. Elle parle aussi de l'importance de cet Euro pour la promotion du foot féminin en Suisse. Justesse des interventions, pertinence dans le rythme, précision de l'intensité, délicatesse de l'analyse: Sandy Maendly n'est sans doute plus sur le terrain, mais elle en a gardé tous les codes. Au micro, au côté de Fred Scola, l'ex-internationale (89 sélections) est la consultante de la RTS et elle a lancé son Euro avec brio, malgré la défaite. Pas de surprise, elle est rompue à l'exercice, elle est la voix des Suissesses depuis près de deux ans. Au lendemain de la défaite de la Suisse face à la Norvège, un mélange curieux dans cette voix: une déception et une fierté à la fois, en même temps, dans un partage étrange, mais compréhensible. Lutte pour le ballon entre deux Suissesses et une Norvégienne sous les yeux de la sélectionneuse helvétique, Pia Sundhage. Freshfocus L'enjeu de cet Euro 2025 est là, Sandy Maendly le sait: par-delà le parcours de la sélection helvétique, l'opportunité de convaincre ici, en Suisse, de la qualité du jeu présenté. À Bâle, il y avait 34'063 spectateurs, une grosse ambiance, des émotions. Changer les mentalités «Parmi tout ce monde présent au stade, il n'y avait bien sûr pas que des fans de football féminin, assure Sandy Maendly. Il y avait des gens venus pour voir l'événement et ils ont vu quelque chose de plaisant. La Suisse a perdu, oui, c'est dommage de voir encore deux grosses erreurs défensives, mais la première période a été belle, je suis rassurée sur la qualité du jeu proposé, sur les automatismes aperçus en attaque, sur le fait que la Suisse a su répondre présent face à cette pression, malgré la défaite. C'est aussi comme cela que l'on changera les mentalités de certains autour du foot féminin.» Sandy Maendly y contribue avec ses commentaires. «Avant un match, je me prépare sans stress, explique-t-elle. Pas de tension, surtout de l'impatience. Le plus important, c'est de ne pas jouer le match avant qu'il ne se déroule. Je me concentre aussi pour traduire mes observations ou mes émotions de manière journalistique, pas comme une fan.» Fred Scola et elle forment un duo complémentaire. «On se connaît bien, il y a une complicité naturelle qui existe, dit le journaliste RTS. On fait attention, on règle ensemble les détails avant le match et on se lance ensuite, dans la spontanéité.» Une grosse occasion manquée par Géraldine Reuteler, face à la Norvège. Freshfocus Exercice de style réussi. Un exemple: contrairement au duo Margotton-Lizarazu qui a, semble-t-il, eu de la peine à comprendre pourquoi le penalty accordé à la Suisse a été annulé, Sandy Maendly a rapidement compris qu'il y avait une suspicion de hors-jeu au départ de l'action. Elle se prépare maintenant pour la prochaine rencontre de la Suisse, contre l'Islande à Berne, dimanche. La première à Genève Le Wankdorf sera plein lui aussi, comme le sera le Stade de Genève lors du Suisse-Finlande de jeudi prochain. Succès populaire partout dans le pays, pour toutes les rencontres, même celles où les Suissesses ne sont pas sur la pelouse. Sauf à Genève? Gros bémol, presque une ombre au tableau: ce vendredi soir, il y a Danemark-Suède à la Praille, premier des cinq matches prévus sur place, et quelques milliers de sièges devraient rester vides. Idem pour le Portugal-Italie de lundi soir. «C'est frustrant que Genève soit le mauvais élève de la classe, soupire la consultante RTS. Un Danemark-Suède n'est peut-être pas l'affiche la plus attirante si c'était un match masculin, mais pour les filles, voir les Suédoises en action, c'est très intéressant. Idem pour le Portugal-Italie. Je ne commente que les matches de la Suisse pendant la phase de groupes, mais je serai présente au stade pour ces rencontres.» Il faut espérer que le public genevois va se réveiller. «Oui, parce que ce serait dommage, sinon, lance Sandy Maendly. Peut-être que le Genevois est comme cela, il se pointe au stade au dernier moment pour prendre son billet. J'en connais, des proches, qui m'ont dit qu'ils seront au match, mais qu'ils n'ont pas encore leur billet. On verra. Tout ce que je peux dire, c'est que c'est une expérience à vivre.» Le stade se remplit gentiment Justement: où en est-on à Genève pour le Danemark-Suède de ce vendredi soir et pour le Portugal-Italie de la semaine prochaine? Lundi dernier, le choc nordique avait intéressé 17'000 spectateurs, déjà munis d'un billet, et seulement 15'000 pour le duel latin. Les choses ont-elles évolué favorablement? Le président de la Fondation du Stade de Genève, Imad Fattal, n'en doute pas. «Oui, il y a une forme d'effervescence depuis quelques jours, un enthousiasme, explique-t-il. Je sens un engouement, des gens qui ne savaient pas que le Portugal et l'Italie s'affrontaient à Genève et qui veulent venir. Idem pour le Danemark-Suède de ce vendredi soir: avec le lancement de l'Euro, le public se réveille.» Dans tous les cas, même si ces deux matches n'afficheront peut-être pas complet, le Stade de Genève aura fière allure. Plus de 500 personnes, bénévoles et autres, peaufinent les derniers détails pour un stade à la hauteur de l'Euro: aux couleurs de l'événement, avec des vestiaires refaits pour le coup. Une pelouse bichonnée Et la pelouse? Le gazon du Stade de Genève a souvent posé problème, mais ce ne devrait pas être le cas cet été. «La canicule n'a pas aidé, explique Imad Fattal, mais la pelouse est très belle, elle a été au repos pendant cinq semaines. Il y a un arrosage abondant ces jours, bien sûr. Nous utilisons aussi nos ventilateurs (ndlr: Genève et Bâle sont les deux seuls à en avoir, ils permettent d'évacuer l'humidité résiduelle). Bref, tout est prêt, il y a une excitation, j'avoue, avant ce premier match ici.» Un rêve? «Oui, avoue Imad Fattal. Que la Suisse gagne dimanche à Berne contre l'Islande et se qualifie ensuite pour les quarts de finale au Stade de Genève, en battant la Finlande jeudi prochain, devant une enceinte pleine.» C'est aussi le rêve de Sandy Maendly. Avec, en prime, du jeu, des gestes techniques, des émotions. Un football féminin qui séduit. «Je n'ai aucun doute sur le fait que le foot féminin est intéressant, lance-t-elle. J'ai aimé le jeu proposé par la Suisse: même si elle a perdu, c'était enthousiasmant. Dans un sens plus global, je suis persuadée que nous allons voir de beaux matches durant toute la compétition.» Newsletter «Euro 2025» Vous ne voulez rien rater de l'Euro? En vous inscrivant à cette newsletter, vous serez informé·e à temps des performances de l'équipe de Suisse et des grands moments de cette compétition. Autres newsletters Se connecter Daniel Visentini est journaliste pour la Tribune de Genève, 24 Heures et le Matin Dimanche. Il a été durant sept ans le chef de la rubrique Sports de la Tribune de Genève. Il suit de près l'actualité du football, notamment celle du Servette FC et de l'équipe de Suisse. Il est juré du Ballon d'or pour la Suisse. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

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