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Un premier convoi d'aide entre à Soueida
Un premier convoi d'aide entre à Soueida

La Presse

time3 days ago

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Un premier convoi d'aide entre à Soueida

Des membres des forces de sécurité intérieure montent la garde à un poste de contrôle pour empêcher les combattants bédouins d'avancer vers Soueida, en Syrie, le 20 juillet 2025 à Walgha. (Soueida) Un premier convoi d'aide humanitaire est entré dimanche dans la ville dévastée de Soueida dans le sud de la Syrie, où un cessez-le-feu est entré en vigueur après une semaine d'affrontements intercommunautaires qui ont fait plus de 1000 morts selon une ONG. Omar HAJ KADDOUR et Shadi AL DUBAISI, avec Acil TABBARA à Damas Agence France-Presse Ces violences, qui interviennent après des massacres de centaines de membres de la communauté alaouite en mars sur le littoral, fragilisent encore plus le pouvoir islamiste d'Ahmad al-Chareh qui s'est pourtant engagé à protéger les minorités, dans un pays meurtri par près de 14 ans de guerre civile. Les affrontements ont éclaté le 13 juillet entre des groupes druzes et des bédouins sunnites, aux relations tendues depuis des décennies, avant l'intervention des forces de sécurité et de combattants de tribus arabes venus d'autres régions syriennes, qui ont tous pris le parti des bédouins selon des ONG et des témoins. Dimanche, les journalistes de l'AFP présents à la périphérie de Soueida ont fait état d'une matinée sans affrontements. Un premier convoi d'aide humanitaire est entré dans la ville sinistrée, privée d'eau et d'électricité et où les vivres commencent à manquer. Soueida compte quelque 150 000 habitants. PHOTO OMAR HAJ KADOUR, AGENCE FRANCE-PRESSE Le convoi du Croissant-Rouge est formé de 32 véhicules chargés de vivres, de matériel médical, de carburant et de sacs mortuaires. Le convoi est formé de 32 véhicules chargés de vivres, de matériel médical, de carburant et de sacs mortuaires, a indiqué à l'AFP Omar al-Maliki, porte-parole du Croissant-Rouge syrien. La morgue de l'hôpital gouvernemental de Soueida est pleine et des corps jonchent le sol à l'extérieur de l'établissement, a constaté dimanche un photographe de l'AFP. Échange de prisonniers Les autorités avaient annoncé dans la nuit la fin des combats dans la ville à majorité druze, précisant que celle-ci avait été évacuée par les combattants tribaux. PHOTO KARAM ALMASRI, REUTERS Des combattants bédouins à Soueida, le 20 juillet 2025 Un porte-parole du Conseil syrien des tribus et clans a confirmé à la chaîne Al-Jazeera que les combattants avaient quitté la ville « en réponse à l'appel de la présidence et aux termes de l'accord » de cessez-le-feu. Samedi, des combattants tribaux étaient entrés dans la partie ouest de la ville, où un correspondant de l'AFP a vu des dizaines de maisons et de voitures brûlées et des hommes armés mettre le feu à des magasins après les avoir pillés. Sur les murs de maisons de la ville, dans un quartier qui a connu de violents affrontements, les assaillants ont laissé leurs marques : « Porcs de Druzes », « Nous venons vous égorger », affirment des graffitis, selon un photographe de l'AFP. Un échange de prisonniers entre groupes druzes et bédouins était prévu samedi soir dans un village de la province de Soueida. L'émissaire spécial des États-Unis pour la Syrie, Tom Barrack, a affirmé sur X que le prochain pas vers « une désescalade durable est un échange complet d'otages et de détenus, dont la logistique est en cours ». L'annonce du cessez-le-feu par Damas est intervenue quelques heures après une déclaration de Washington affirmant avoir négocié une trêve entre Israël et la Syrie. PHOTO OMAR SANADIKI, ASSOCIATED PRESS Un convoi de véhicules chargés de nourriture et d'autres produits est en route vers Soueida, le 20 juillet 2025. Cet accord a permis le déploiement des forces gouvernementales dans la province – mais pas dans la ville même de Soueida – ce que refusait jusqu'alors Israël. Israël qui abrite une minorité druze et affirme vouloir protéger cette communauté avait bombardé des positions gouvernementales à Soueida et à Damas plus tôt dans la semaine, pour contraindre les forces gouvernementales de se retirer de la région. 128 000 déplacés Les violences ont fait plus de 1000 morts en une semaine, selon un nouveau bilan fourni par l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). Selon l'OSDH, ce bilan inclut 336 combattants druzes et 298 civils druzes, dont 194 « exécutés sommairement par des membres des ministères de la Défense et de l'Intérieur ». Figurent également parmi les morts 342 membres des forces de sécurité gouvernementales et 21 Bédouins. Près de 128 000 personnes ont été déplacées par les violences, d'après l'Organisation internationale pour les migrations. Des affrontements avaient opposé en avril des combattants druzes aux forces de sécurité près de Damas et à Soueida, faisant plus de 100 morts. En mars, des massacres avaient fait plus de 1700 morts, essentiellement des membres de la communauté alaouite dont est issu l'ex-président Bachar al-Assad, après des affrontements dans l'ouest du pays, selon un bilan de l'OSDH. Dimanche, la présidence a annoncé qu'une commission d'enquête sur ces massacres avait remis son rapport à M. Chareh, sans en révéler la teneur. Présente principalement à Soueida, la communauté druze de Syrie comptait avant la guerre civile quelque 700 000 personnes. Cette minorité est aussi implantée au Liban et en Israël.

Retour au calme à Soueida après une semaine de violences meurtrières
Retour au calme à Soueida après une semaine de violences meurtrières

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time3 days ago

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Retour au calme à Soueida après une semaine de violences meurtrières

Des membres des forces de sécurité intérieure montent la garde à un poste de contrôle pour empêcher les combattants bédouins d'avancer vers Soueida, en Syrie, le 20 juillet 2025 à Walgha. Retour au calme à Soueida après une semaine de violences meurtrières (Soueida) Un calme relatif régnait dimanche dans la province syrienne de Soueida, au lendemain de l'annonce d'un cessez-le-feu après une semaine d'affrontements communautaires meurtriers entre combattants druzes et groupes rivaux. Bakr ALKASEM et Shadi AL DUBAISI, avec Acil TABBARA à Damas Agence France-Presse Les violences qui ont éclaté le 13 juillet entre groupes druzes et bédouins sunnites dans la région de Soueida, ont fait plus de 1000 morts, selon un nouveau bilan de l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), qui s'appuie sur un vaste réseau de sources à travers le pays. Dimanche, les journalistes de l'AFP présents à la périphérie de Soueida ont fait état d'une matinée sans affrontements. « Soueida connaît un calme relatif » depuis minuit, a également rapporté l'OSDH, précisant que les forces de sécurité avaient barré les routes menant à la province pour empêcher l'arrivée de combattants tribaux. Le gouvernement a annoncé la fin des combats dans la ville à majorité druze, reprise par les groupes issus de cette minorité religieuse, le ministère de l'Intérieur annonçant dans la nuit que Soueida avait été évacuée par les combattants tribaux. Un porte-parole du Conseil syrien des tribus et clans a confirmé à la chaîne Al-Jazeera que les combattants avaient quitté la ville « en réponse à l'appel de la présidence et aux termes de l'accord » de cessez-le-feu. Le président intérimaire Ahmad al-Chareh, arrivé au pouvoir après avoir renversé le président Bachar al-Assad en décembre, a réaffirmé samedi son engagement à protéger les minorités et salué « le rôle important joué par les États-Unis, qui ont confirmé leur soutien à la Syrie ». PHOTO KARAM ALMASRI, REUTERS Des combattants bédouins à Soueida, le 20 juillet 2025 L'émissaire spécial des États-Unis pour la Syrie, Tom Barrack, a estimé dimanche que la Syrie se trouvait à un « moment critique », appelant à ce que « la paix et le dialogue prévalent ». « Toutes les factions doivent déposer les armes », a-t-il écrit sur X, dénonçant des « actes violents » qui sapent l'autorité de l'État. L'annonce du cessez-le-feu par Damas est intervenue quelques heures après une déclaration de Washington affirmant avoir négocié une trêve entre Israël et la Syrie, afin d'éviter une escalade. Israël avait bombardé des positions gouvernementales à Soueida et à Damas plus tôt dans la semaine. Damas avait annoncé samedi un cessez-le-feu dans la province de Soueida et commencé à y redéployer des forces dans l'objectif d'y rétablir la paix. 128 000 déplacés Le gouvernement avait déjà déployé ses forces mardi à Soueida avant de les retirer après les bombardements israéliens. PHOTO OMAR SANADIKI, ASSOCIATED PRESS Un convoi de véhicules chargés de nourriture et d'autres produits est en route vers Soueida, le 20 juillet 2025. Israël dit vouloir protéger la minorité druze et s'estime menacé par la présence de forces gouvernementales près de sa frontière. Un cessez-le-feu a ensuite été conclu entre la Syrie et Israël, sous l'égide des États-Unis. Dimanche, des convois humanitaires se préparaient à entrer dans la ville, selon les correspondants de l'AFP. Mais aucune aide médicale ou humanitaire n'est encore arrivée, d'après un médecin local joint par téléphone. Les habitants, confinés chez eux, sont privés d'électricité et d'eau, tandis que les vivres se font rares. Près de 128 000 personnes ont été déplacées par les violences, d'après l'Organisation internationale pour les migrations.

Plus de 350 morts dans les violences communautaires depuis dimanche
Plus de 350 morts dans les violences communautaires depuis dimanche

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time7 days ago

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Plus de 350 morts dans les violences communautaires depuis dimanche

Des membres des forces de sécurité marchent en groupe après des affrontements. (Damas) Les violences communautaires dans la province de Soueida, dans le sud de la Syrie, ont fait plus de 350 morts depuis dimanche, a déclaré jeudi une ONG, les autorités syriennes annonçant pour leur part le retrait de leurs forces de cette région après un appel en ce sens des États-Unis. Acil TABBARA, avec Bakr ALKASEM à Soueida et Delphine MATTHIEUSSENT à Jérusalem Agence France-Presse Selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), 189 soldats et membres des forces de sécurité ont péri dans les combats, et 15 autres dans des frappes israéliennes en soutien à la communauté druze. Un total de 79 combattants druzes et 18 combattants bédouins ont également été tués, ainsi que 55 civils, dont 27 ont été victimes d'« exécutions sommaires par les membres des ministères de la Défense et de l'Intérieur », a affirmé cette ONG. Un correspondant de l'AFP à Soueida a vu mercredi matin une trentaine de corps gisant par terre, certains de membres des forces gouvernementales et d'autres de combattants en civil. Un journaliste local figure également parmi les personnes tuées, a précisé l'OSDH, une organisation basée à Londres qui s'appuie sur un très vaste réseau de sources à travers la Syrie. Les affrontements entre des tribus bédouines sunnites et des combattants druzes, une minorité ésotérique issue de la branche ismaélienne du chiisme, ont éclaté dimanche dans la province de Soueida après l'enlèvement d'un marchand de légumes druze. Les forces gouvernementales syriennes se sont déployées mardi dans la ville de Soueida, jusque-là tenue par des combattants druzes. Selon l'OSDH et des témoins, elles ont combattu aux côtés des tribus bédouines et exécuté des civils. Mercredi, le ministère syrien de l'Intérieur a annoncé un accord prévoyant « un arrêt total et immédiat de toutes les opérations militaires », et la présidence syrienne s'est engagée à « punir » les auteurs d'exactions. Le ministère de la Défense a pour sa part fait savoir, dans un communiqué, que ses forces avaient « commencé à se retirer de la ville de Soueida en application des termes d'un accord conclu après la fin des opérations de ratissage contre les groupes hors-la-loi ». Il n'a pas fait mention du retrait d'autres forces relevant du pouvoir déployées dans la ville. Bombardements israéliens Désolé, votre navigateur ne supporte pas les videos Video Player is loading. 1:36 Lecture Skip Backward Skip Forward Désactiver le son Current Time 0:00 / Duration 0:00 Loaded : 0% 0:00 Stream Type LIVE Seek to live, currently behind live LIVE Remaining Time - 0:00 Picture-in-Picture Plein écran This is a modal window. Beginning of dialog window. Escape will cancel and close the window. 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Les autorités syriennes ont fait état de trois morts. Des bombardements ont aussi visé près de Damas « les environs de l'aéroport militaire de Mazzé », selon les autorités syriennes. D'autres ont ciblé notamment Soueida et l'autoroute Damas-Deraa, d'après l'agence Sana. Israël affirme qu'il ne permettra pas une présence militaire du pouvoir islamiste syrien dans le sud de la Syrie, près de sa frontière. PHOTO JALAA MAREY, AGENCE FRANCE-PRESSE Les troupes israéliennes montent la garde sur la ligne de démarcation entre le plateau du Golan annexé par Israël et la partie syrienne. Mercredi, des soldats israéliens déployés sur le Golan syrien occupé ont tiré des gaz lacrymogènes pour disperser une foule de druzes massés à la clôture barbelée entre Israël et la Syrie en soutien aux membres de leur communauté dans la province de Soueida, a constaté un journaliste de l'AFP. Des dizaines de personnes ont réussi à traverser la frontière dans les deux sens, dans une atmosphère de chaos. « Nous voulons simplement aider notre peuple. Nous voulons aider nos familles », a déclaré Fayez Chaker. « On ne peut rien faire. Nos familles sont là-bas. Ma femme est de là-bas, ma mère est de là-bas, mes oncles sont là-bas, toute ma famille est de là-bas. » PHOTO JALAA MAREY, AGENCE FRANCE-PRESSE Des membres de la communauté druze passent à travers un trou dans la clôture frontalière en fil de fer barbelé sur le plateau du Golan annexé par Israël. La province de Soueida abrite la plus importante communauté druze de Syrie, forte de quelque 700 000 membres avant la guerre civile. Les druzes sont aussi implantés au Liban et en Israël. Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a assuré que l'armée frapperait « avec force » « pour éliminer les forces qui ont attaqué les druzes, jusqu'à leur retrait complet », et exigé du pouvoir syrien qu'il « laisse tranquilles » les druzes. Ces violences illustrent les défis auxquels fait face le gouvernement d'Ahmad al-Chareh depuis qu'il a renversé, avec une coalition de groupes rebelles islamistes sunnites, le président Bachar al-Assad en décembre, dans un pays meurtri par près de 14 ans de guerre civile.

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