Dernières actualités avec #frappes


La Presse
2 days ago
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Cinq morts et des dizaines de blessés lors d'attaques russes
Un homme regarde par la fenêtre brisée d'un bâtiment endommagé à la suite d'une attaque de drone à Odessa, le 22 juillet 2025. (Kyiv) Au moins cinq personnes ont été tuées en Russie et dans les territoires occupés et une personne est morte en Ukraine mardi dans des frappes croisées, alors qu'un nouveau cycle de négociations doit avoir lieu mercredi à Istanbul. Agence France-Presse Trois personnes sont mortes et trois se trouvent dans un état grave après une attaque de drone ukrainienne sur un autobus dans la partie de la région de Kherson occupée par les forces russes dans le sud de l'Ukraine, a indiqué le gouverneur installé par Moscou, Vladimir Saldo, sur Telegram. En Russie, un homme est mort de ses blessures après une frappe ukrainienne qui a touché une voiture dans le village de Leonovka dans la région frontalière de Belgorod, a affirmé mardi matin sur Telegram le gouverneur Viatcheslav Gladkov. Deux personnes ont également été blessées dans une frappe de drone ukrainien sur une voiture dans le village de Brovnitchi, dans la région de Briansk, selon le gouverneur Alexandre Bogomaz. Le ministère russe de la Défense a indiqué que 35 drones ukrainiens ont été interceptés dans la nuit, dont trois dans la région de Moscou. PHOTO NINA LIASHONOK, REUTERS Un habitant inspecte une partie d'une voiture endommagée sur le site d'une attaque de drone russe à Odessa, le 22 juillet 2025. Côté ukrainien, un garçon de dix ans a été tué et huit personnes blessées dans un bombardement russe qui a touché un bâtiment résidentiel à Kramatorsk (Est) et quatre autres personnes ont été blessées à leurs domiciles à Sloviansk dans la région de Donetsk (Est), selon le parquet local. Dans la région de Soumy (Nord-Est), plusieurs bombardements et une attaque de drone ont fait 24 blessés, dont deux jeunes enfants, et endommagé des maisons, des voitures et des infrastructures civiles dans les villes de Poutvyl et Soumy, a indiqué le parquet. Plusieurs autres personnes ont été blessées dans les régions de Kherson et Zaporijjia ainsi qu'à Odessa dans le sud du pays. De nouveaux pourparlers doivent avoir lieu entre Kyiv et Moscou mercredi en Turquie, après deux rencontres en mai et juin peu fructueuses.


Le Figaro
2 days ago
- Politics
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«Beaucoup d'habitants ne veulent pas rentrer» : dans le nord d'Israël, les frappes de Tsahal contre le Hezbollah peinent à rassurer
REPORTAGE - L'armée israélienne a mené près de 500 frappes contre des cibles du Hezbollah depuis le cessez-le-feu du 27 novembre et conservé cinq positions au Liban. Par Hugues Maillot , envoyé spécial à la frontière entre Israël et le Liban Juché à flanc de colline, le village libanais d'Aadaysit n'est situé qu'à quelques encablures de la frontière. Dès le lendemain du 7 Octobre, des dizaines de missiles du Hezbollah en ont surgi pour frapper Metoula, la ville la plus septentrionale d'Israël, en contrebas, et toute la vallée de la Houla, coincée entre le Liban et la Syrie. Aujourd'hui, Aadaysit n'est plus qu'un champ de ruines où les amas de pierres laissent à peine deviner le contour des anciennes habitations. Comme le village voisin de Kfar Kila. « C'étaient les endroits les plus problématiques », indique Yossi, imposant chef de la sécurité de Metoula. « Des armes ou des tunnels ont été découverts dans quasiment chaque maison ». Alors l'armée israélienne a choisi de les raser, pour envoyer un message à ceux qui voudraient, à l'avenir, aider d'une quelconque façon le Hezbollah. Le village libanais d'Aadaysit complètement détruit à la frontière avec Israël. LT Entrée en guerre en soutien du Hamas dès le 8 octobre 2023, la milice chiite libanaise a bombardé le nord d'Israël pendant de longs mois…


Le Figaro
2 days ago
- Politics
- Le Figaro
Donald Trump a été «pris de court» par les récentes frappes d'Israël en Syrie, selon la porte-parole de la Maison-Blanche
«Le président a une bonne relation de travail avec le premier ministre Netanyahou et il reste en contact fréquent avec lui», a déclaré Karoline Leavitt. Donald Trump a été «pris de court» par les récentes frappes israéliennes en Syrie, et en a parlé avec le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, a dit lundi sa porte-parole Karoline Leavitt. Le président américain «a été pris de court par les bombardements en Syrie », a-t-elle déclaré pendant un échange avec la presse à la Maison-Blanche. «Dans les deux cas il a rapidement appelé le Premier ministre pour corriger ces situations», a-t-elle ajouté. «En ce qui concerne la Syrie, nous avons vu une désescalade», a encore dit Karoline Leavitt. «Le président a une bonne relation de travail avec le premier ministre Netanyahou et il reste en contact fréquent avec lui», a-t-elle ajouté par ailleurs. Publicité La Syrie et Israël se sont accordés sur un cessez-le-feu Le dirigeant israélien a effectué début juillet sa troisième visite à Washington depuis le retour au pouvoir de Donald Trump le 20 janvier. Israël a bombardé l'armée syrienne à Soueïda, ville à majorité druze du sud de la Syrie, et à Damas en début de semaine dernière, disant chercher ainsi à faire pression sur le gouvernement syrien pour qu'il retire ses troupes de cette région meurtrie par des affrontements intercommunautaires. La Syrie et Israël se sont ensuite accordés vendredi soir sur un cessez-le-feu, sous la houlette des États-Unis. Donald Trump avait eu le 14 mai une entrevue très remarquée en Arabie saoudite avec le président syrien islamiste Ahmed al-Charaa, cela juste après avoir annoncé une spectaculaire levée des sanctions contre Damas. Il avait ensuite fait des commentaires élogieux à propos du dirigeant, qui a figuré un temps sur une liste des jihadistes recherchés par les États-Unis.


Le Parisien
2 days ago
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- Le Parisien
Guerre en Ukraine : des pourparlers prévus mercredi entre Kiev et Moscou
Une nouvelle chance d'armistice ? Une nouvelle réunion entre Russes et Ukrainiens se tiendra mercredi. L'annonce de cet événement intervient après une nouvelle nuit de frappes de drones et de missiles russes sur l'Ukraine qui ont fait au moins un mort et neuf blessés à Kiev, quelques heures avant la visite dans la capitale ukrainienne du chef de la diplomatie française, Jean-Noël Barrot. « J'ai discuté avec (le secrétaire du Conseil de sécurité ukrainien) Roustem Oumerov de la préparation d'un échange et d'une nouvelle réunion en Turquie avec la partie russe. Oumerov a indiqué que la réunion était prévue pour mercredi », a déclaré Volodymyr Zelensky dans son adresse quotidienne diffusée sur les réseaux sociaux . Selon un haut responsable ukrainien interrogé plus tôt sous couvert d'anonymat, cette nouvelle session aura lieu « très probablement à Istanbul » et portera sur la poursuite des échanges de prisonniers et la préparation d'une éventuelle rencontre entre Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky. Le dirigeant ukrainien avait proposé samedi à Moscou une nouvelle rencontre à Istanbul, après deux précédentes sessions en mai et en juin. Organisées sous la pression du président américain Donald Trump, celles-ci n'avaient guère apporté d'avancées sur un cessez-le-feu, ne débouchant que sur des échanges de prisonniers et de corps de soldats tués . Si la rencontre de mercredi n'a pas encore été confirmée par le Kremlin, son porte-parole Dmitri Peskov avait estimé plus tôt lundi qu'il faudrait « beaucoup de travail » pour obtenir des avancées compte tenu des propositions de paix « diamétralement opposées » des deux pays. Jusqu'à présent, les positions des deux camps semblent irréconciliables : la Russie veut que l'Ukraine lui cède quatre régions occupées, en plus de la Crimée annexée en 2014, et renonce à rejoindre l'Otan. Des conditions inacceptables pour l'Ukraine, qui veut le retrait pur et simple des troupes russes de son territoire et des garanties de sécurité occidentales dont la poursuite des livraisons d'armes et le déploiement d'un contingent européen, ce à quoi s'oppose Moscou. Face à l'enlisement des pourparlers, le président américain Donald Trump, qui avait ouvert le dialogue avec Moscou pour tenter d'obtenir des avancées, a exprimé sa frustration et a posé à la Russie un ultimatum de 50 jours pour parvenir à un accord, sous peine de sanctions sévères, et a annoncé la reprise de livraisons d'armes à Kiev. Le chef de la diplomatie française, Jean-Noël Barrot , en visite de deux jours à Kiev, s'est rendu à la station de métro Loukianivska, à Kiev, l'un des sites endommagés par des frappes la nuit dernière et qui, comme d'autres stations, sert habituellement d'abri à la population lors des bombardements les plus intenses. Il a ensuite évoqué avec le président Volodymyr Zelensky la coopération militaire, dont le soutien en matière de défense antiaérienne, selon les deux hommes. Interrogé dans la soirée sur les nouveaux pourparlers russo-ukrainiens, Jean-Noël Barrot a dénoncé les « exigences maximalistes » et « inacceptables » de Moscou. « La diplomatie, ce n'est pas la soumission », a-t-il déclaré, appelant de nouveau à un cessez-le-feu. « Il est primordial que ces réunions importantes (…) soient substantielles. Que l'autre partie ait pour mandat de discuter des questions les plus importantes : mettre fin à la guerre, parvenir à un cessez-le-feu », a déclaré son homologue ukrainien, Andriï Sybiga.


La Presse
2 days ago
- La Presse
Le Kremlin écarte des avancées diplomatiques rapides, nouvelles frappes sur Kyiv
Désolé, votre navigateur ne supporte pas les videos (Kyiv) Le Kremlin a estimé lundi qu'il faudrait « beaucoup de travail » pour obtenir des avancées dans des négociations de paix avec l'Ukraine, après une nouvelle nuit de frappes russes à travers le pays. Barbara WOJAZER Agence France-Presse Ces frappes, qui ont fait au moins un mort et neuf blessés à Kyiv, ont eu lieu quelques heures avant la visite dans la capitale ukrainienne du chef de la diplomatie française, Jean-Noël Barrot. Lors de son point presse quotidien, le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, a lui affirmé que les propositions de paix russes et ukrainiennes étaient « diamétralement opposées », plus de trois ans et demi après le début de l'invasion russe de l'Ukraine. « Il y a donc beaucoup de travail diplomatique à faire », a-t-il ajouté, tout en affirmant que Moscou était prêt à de nouveaux pourparlers, mais que leur date n'avait pas encore été fixée. PHOTO EFREM LUKATSKY, ASSOCIATED PRESS Des pompiers travaillent dans un immeuble d'habitation détruit après une attaque russe à Kyiv, le 21 juillet 2025. Samedi, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a proposé à Moscou de tenir, cette semaine, un troisième cycle de discussions pour tenter d'arrêter la guerre après deux rencontres peu fructueuses entre des délégations russes et ukrainiennes en mai et en juin, à Istanbul. Selon un haut responsable ukrainien interrogé par l'AFP sous couvert d'anonymat, cette nouvelle session peut avoir lieu « entre mardi et jeudi » et « très probablement à Istanbul ». Les sujets discutés seront la poursuite des échanges de prisonniers et la préparation d'une éventuelle rencontre entre Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky, a ajouté cette source. Jusqu'à présent, les positions des deux camps semblent irréconciliables : la Russie veut que l'Ukraine lui cède quatre régions occupées, en plus de la Crimée annexée en 2014, et renonce à rejoindre l'OTAN. Des conditions inacceptables pour l'Ukraine, qui veut le retrait pur et simple des troupes russes de son territoire et des garanties de sécurité occidentales dont la poursuite des livraisons d'armes et le déploiement d'un contingent européen, ce à quoi s'oppose Moscou. Nouvelles frappes nocturnes Face à l'enlisement des pourparlers, le président américain Donald Trump, qui avait ouvert le dialogue avec Moscou pour tenter d'obtenir des avancées, a exprimé sa frustration et a posé à la Russie un ultimatum de 50 jours pour parvenir à un accord, sous peine de sanctions sévères. Sur le terrain, la Russie a lancé au cours de la nuit une nouvelle vague de drones et de missiles sur l'Ukraine. D'après l'armée de l'air ukrainienne, 426 drones et 24 missiles russes ont été lancés, causant notamment des dégâts dans les régions de Ivano-Frankivsk (Ouest), de Kharkiv (Nord-Est) et à Kyiv. Elle a assuré avoir neutralisé 403 drones et la totalité des missiles. PHOTO BARBARA WOJAZER, AGENCE FRANCE-PRESSE Des personnes passent devant une station de métro endommagée après une attaque russe à Kyiv. Le maire de la capitale Vitali Klitschko a indiqué que plusieurs incendies avaient éclaté en raison des frappes ou chute de débris de drones interceptés, qui ont touché notamment une école maternelle des immeubles résidentiels, un supermarché et l'entrée d'une station de métro. Le ministère russe de la Défense a, de son côté, indiqué avoir visé des « entreprises du complexe militaro-industriel ukrainien et des aérodromes militaires » et avoir atteint ses cibles. L'Ukraine ne communique quasiment jamais sur les dégâts ou pertes infligés à ses infrastructures militaires. « Guerre contre l'Union européenne » Le chef de la diplomatie ukrainienne, Andriï Sybiga, a dénoncé des attaques « brutales ». « Nous pouvons mettre fin à cette terreur. Il est nécessaire pour cela que l'Ukraine obtienne des défenses antiaériennes supplémentaires et de capacités [de frappes] longue portée, » a-t-il ajouté sur X. Son homologue français, Jean-Noël Barrot, en visite de deux jours à Kyiv, s'est rendu à la station de métro Loukianivska, l'un des sites endommagés par les frappes de la nuit et qui, comme d'autres stations, sert habituellement d'abri à la population lors des bombardements les plus intenses. Il a ensuite évoqué avec le président Volodymyr Zelensky la coopération militaire, dont le soutien en matière de défense antiaérienne, selon les deux hommes. Jean-Noël Barrot a également dénoncé dans un discours prononcé devant les ambassadeurs ukrainiens réunis à Kyiv une guerre menée par la Russie contre « la liberté », « contre l'Union européenne » et des frappes nocturnes russes visant à « terroriser » la population. L'armée ukrainienne frappe également quasiment quotidiennement le territoire russe avec des drones, y compris la région de Moscou. Lundi, l'armée russe a indiqué avoir abattu 107 drones ukrainiens au-dessus de son territoire. Des attaques ont forcé l'aéroport de Vnoukouvo, près de la capitale russe, à interrompre brièvement son fonctionnement.