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Le Parisien
4 days ago
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« Il n'y a pas d'années à guêpes… ni d'années sans guêpes »
À quelques heures d'intervalle, deux randonneurs ont été secourus, dimanche 20 juillet, par les gendarmes du peloton de haute montagne et les pompiers après avoir été piqués par des guêpes à Willer-sur-Thur, une commune forestière du département du Haut-Rhin en Alsace. C'est que la saison des attaques d'hyménoptères (guêpes, abeilles, frelons) bat son plein, comme le rappelle une étude dévoilée par l'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses).
Le Parisien
09-07-2025
- Science
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Cantal : les abeilles qui avaient attaqué des habitants d'Aurillac vont être « euthanasiées »
Quelle mouche les avait piquées ? Dimanche matin, des abeilles ont semé la panique dans le centre d'Aurillac (Cantal). Au moins 24 personnes avaient été sérieusement piquées, dont trois ont été placés en urgence absolue en raison d'une réaction allergique. Lundi, il restait encore une personne en réanimation au centre hospitalier de la ville, selon la procureure de la République, Sandrine Delorme. Selon France 3 Auvergne-Rhône-Alpes , la magistrate a d'ores et déjà « pris la décision d'euthanasier les abeilles une fois que la procédure sera terminée. Une enquête pour blessures involontaires a été ouverte. Les abeilles ont été déplacées dans l'Aveyron, dès que les premières investigations ont été faites. Les ruches peuvent contenir environ 70 000 abeilles ». Pourquoi ces abeilles, qui habituellement ne piquent que si elles se sentent en danger, ont-elles adopté un comportement si agressif ? Le maire PS d'Aurillac, Pierre Mathonet avait songé à la présence de frelons asiatiques proches des essaims d'abeilles. Notamment celui d'un rucher installé sur le toit d'un hôtel du centre-ville. Le frelon, « c'est un prédateur , peut-être le principal prédateur des abeilles (…) ça peut expliquer cette réaction de défense et ce comportement très agressif des abeilles », avait-il avancé . Il avait également dit réfléchir à interdire la présence de ruchers dans sa ville. Pour la procureure de la République, « la piste des frelons asiatiques est une piste parmi tant d'autres dans la mesure où, en l'état, on n'a pas de frelon asiatique sous la main ». « On n'a rien pour favoriser une piste ou une autre. C'est pour cela qu'une enquête est en cours et que l'on va faire appel à des experts qui pourront peut-être plus facilement expliquer pourquoi des abeilles peuvent à ce point s'énerver et prendre pour cibles des passants », poursuit Sandrine Delorme, interrogée par France 3. L'enquête est menée par le commissariat d'Aurillac. Des experts de l'Office français de la biodiversité ou de sociétés privées devraient être sollicités. Les abeilles sont une espèce protégée par la loi. Il est interdit de détruire les nids d'abeilles, sauf dans les cas extrêmes. Pour déloger un essaim, il faut faire appel à un apiculteur qui enrichira ainsi ses ruchers.
Le Parisien
06-07-2025
- Science
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Cantal : une vingtaine de personnes attaquées par des abeilles, trois blessés graves
Panique dans le centre-ville d'Aurillac. Peu avant 10 heures ce dimanche matin, les pompiers sont intervenus après que plusieurs passants ont rapporté avoir été piqués par des abeilles , rapportent nos confrères d' Ici Pays d'Auvergne . Une enquête a été ouverte par le parquet. Le secteur du centre-ville a rapidement été bouclé. La police et le Samu sont intervenus, ainsi que 19 pompiers pour prendre en charge les victimes, dans le cadre d'un dispositif spécial. Au moins 24 personnes ont été blessées, dont trois ont été placés en urgence absolue en raison d'une réaction allergique. Les personnes piquées ayant besoin de soins ont été évacuées vers le centre hospitalier le plus proche. Selon la préfecture, la situation a été stabilisée peu avant midi. « Cela aurait pu être beaucoup plus grave. C'est impressionnant. Une personne de 78 ans a été piquée 25 fois », indique Pierre Mathonier, maire d'Aurillac interrogé par France 3 . Pourquoi ces abeilles, qui habituellement ne piquent que si elles se sentent en danger, ont-elles adopté un comportement si agressif ? La réponse se trouve peut-être dans la ruche située sur un toit du centre-ville. Un apiculteur, intervenu pour enfumer les abeilles, y a remarqué la présence de frelons asiatiques . Ces derniers sont des prédateurs de l'abeille. Selon les premiers éléments de l'enquête, ces frelons asiatiques pourraient bien être responsables du comportement inhabituel des abeilles. La ruche, qui a été installée il y a dix ans par la mairie, sera soit euthanasiée, soit déplacée, a indiqué la mairie.
