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Marco Rubio va rencontrer Sergueï Lavrov en Malaisie après une nouvelle attaque russe sur Kiev
Marco Rubio va rencontrer Sergueï Lavrov en Malaisie après une nouvelle attaque russe sur Kiev

Le Figaro

time10-07-2025

  • Le Figaro

Marco Rubio va rencontrer Sergueï Lavrov en Malaisie après une nouvelle attaque russe sur Kiev

Le secrétaire d'État américain se rend au sommet diplomatique des pays d'Asie du sud-est, menacés par le spectre d'une guerre commerciale, alors que Moscou et Washington peinent à s'entendre sur une solution au conflit ukrainien. Le secrétaire d'État américain Marco Rubio doit rencontrer jeudi son homologue russe Sergueï Lavrov en Malaisie lors d'une réunion des chefs de la diplomatie d'Asie du Sud-Est, en pleine impasse dans la guerre en Ukraine. La venue de Marco Rubio à Kuala Lumpur, à l'occasion de cette réunion des ministres des Affaires étrangères des pays de l'Asie du Sud-Est (Asean), coïncide par ailleurs avec une intensification des menaces de guerre commerciale brandies par Donald Trump. Moscou a lancé mercredi 9 juillet, selon Kiev, sa plus grande attaque de drones et missiles depuis le début de l'invasion en février 2022. Et dans la nuit de mercredi à jeudi, des drones et des missiles russes ont visé la capitale ukrainienne, faisant au moins deux morts selon les autorités locales. Cette nouvelle salve d'attaques intervient après que le président américain Donald Trump a annoncé cette semaine envoyer «plus d'armes» à Kiev, principalement «défensives», et accusé son homologue russe Vladimir Poutine de dire des «conneries» sur l'Ukraine. À lire aussi L'inconstance de Trump plonge l'Europe et l'Ukraine dans l'incertitude Publicité Lavrov ce week-end en Corée du Nord Malgré la pression exercée par Donald Trump, Moscou et Kiev campent sur leurs positions et restent très loin d'un accord, que ce soit sur une trêve ou un règlement à plus long terme de cette guerre qui a déjà fait des milliers de morts, civils et militaires confondus, des deux côtés. Marco Rubio et Sergueï Lavrov s'étaient déjà rencontrés à la mi-février en Arabie saoudite, dans la foulée du rapprochement entre les présidents Trump et Poutine. Les deux diplomates se sont parlé à plusieurs reprises au téléphone. Sergueï Lavrov doit ensuite se rendre ce week-end en Corée du Nord, où de hauts responsables russes se sont rendus plusieurs fois ces derniers mois. Pyongyang s'est en effet rapproché de Moscou, envoyant des milliers de soldats nord-coréens dans la région russe de Koursk pour en chasser les forces ukrainiennes, et acheminant en Russie des munitions et missiles. En amont de la visite de Marco Rubio, sa première en Asie depuis sa prise de fonctions, des responsables américains ont affirmé que Washington faisait de l'Asie de l'Est et du Sud-Est une priorité. Mais de nombreux pays de la région redoutent l'instauration de droits de douane punitifs. Donald Trump a menacé pour l'heure une vingtaine de pays, dont beaucoup asiatiques, de droits de douane plus élevés qu'initialement prévu et qui s'étalent de 20% à 50%. Il a également annoncé une taxe de 50% sur les importations de cuivre et une autre, de 200%, qui pourrait être appliquée sur les produits pharmaceutiques. Le Premier ministre malaisien Anwar Ibrahim a dénoncé mercredi, à l'ouverture de la réunion, des droits de douane devenus «des outils tranchants au service des rivalités géopolitiques».

«Un tigre de papier» : face à Trump, la Chine affiche sa résilience mais reste sur ses gardes
«Un tigre de papier» : face à Trump, la Chine affiche sa résilience mais reste sur ses gardes

Le Figaro

time09-07-2025

  • Business
  • Le Figaro

«Un tigre de papier» : face à Trump, la Chine affiche sa résilience mais reste sur ses gardes

Réservé aux abonnés DÉCRYPTAGE - Dans la guerre commerciale, Pékin a fait reculer le président américain en usant de l'arme des métaux critiques, tout en se préparant à un bras de fer au long cours. La Chine peine à cacher son soulagement, trois mois après l'offensive commerciale tous azimuts lancée par Donald Trump. Et affiche une résilience décomplexée forte d'avoir fait reculer le président américain. Alors que de nombreux pays s'activent toujours pour arracher un « deal » pour prévenir des représailles, dans le sillage du Vietnam ou du Royaume-Uni, la deuxième économie mondiale montre un calme olympien. « Le cadre établi à Londres a été durement gagné. Le dialogue et la coopération sont le droit chemin, alors que la coercition et les menaces ne mèneront nulle part », a déclaré un porte-parole du ministère du Commerce, avec l'assurance d'un dompteur de fauves. L'accord arraché dans la capitale britannique et validé par Trump et le président Xi Jinping le 27 juin ramène les surtaxes douanières sur les exportations chinoises de 145% à 30% à l'issue d'intenses négociations conduites par He Lifeng, vice-premier ministre, et Scott Bessent, le secrétaire au Trésor entamées à…

«Les Brics ne veulent pas d'un empereur» : Lula s'en prend aux menaces douanières de Donald Trump
«Les Brics ne veulent pas d'un empereur» : Lula s'en prend aux menaces douanières de Donald Trump

Le Figaro

time07-07-2025

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  • Le Figaro

«Les Brics ne veulent pas d'un empereur» : Lula s'en prend aux menaces douanières de Donald Trump

Le président brésilien a dénoncé l'attitude «impérialiste» des États-Unis, alors que Donald Trump a brandi la menace de nouvelles surtaxes douanières contre les pays émergents. Le président brésilien Lula a déclaré ce lundi que les Brics ne veulent pas d'un «empereur», après les menaces de droits de douane supplémentaires lancées par Donald Trump envers le groupe des pays émergents. «Nous ne voulons pas d'un empereur. Nous sommes des pays souverains», a lancé Luiz Inacio Lula da Silva lors d'une conférence de presse clôturant un sommet de deux jours des Brics à Rio de Janeiro. Après les critiques formulées dimanche par le bloc des pays émergents contre la guerre commerciale lancée par le président américain, ce dernier a menacé d'infliger un droit de douane supplémentaire de 10% contre «tout pays s'alignant sur les politiques antiaméricaines des Brics». Publicité Plus d'informations à venir...

Droits de douane: les Brics vont exprimer leurs «graves préoccupations»
Droits de douane: les Brics vont exprimer leurs «graves préoccupations»

Le Figaro

time06-07-2025

  • Business
  • Le Figaro

Droits de douane: les Brics vont exprimer leurs «graves préoccupations»

La guerre commerciale lancée par le président américain depuis son retour à la Maison Blanche s'impose dans les débats du groupe, qui représente près de la moitié de la population mondiale et 40% du PIB de la planète. Les Brics vont exprimer leurs «graves préoccupations» face aux droits de douane «unilatéraux», lors de leur sommet qui débute dimanche à Rio de Janeiro, sans citer toutefois le président américain Donald Trump, selon le projet de déclaration finale consulté par l'AFP. À découvrir PODCAST - Écoutez le club Le Figaro International Sous les auspices du président brésilien de gauche Luiz Inacio Lula da Silva, les dirigeants du groupe de 11 grands pays émergents (dont le Brésil, la Chine, l'Inde, la Russie et l'Afrique du Sud) tiennent leur sommet annuel dimanche et lundi à Rio. Publicité La guerre commerciale lancée par le président américain depuis son retour à la Maison Blanche s'impose dans les débats du groupe, qui représente près de la moitié de la population mondiale et 40% du PIB de la planète. «Nous exprimons de graves préoccupations face à l'augmentation des mesures douanières et non-douanières unilatérales qui faussent le commerce et ne sont pas conformes aux règles de l'OMC (Organisation mondiale du commerce)», indique ce texte sur lequel se sont accordés les négociateurs samedi. Trump implicitement visé Selon le document, qui pourra encore être amendé par les dirigeants en sommet, de telles mesures douanières «menacent de réduire davantage le commerce mondial» et pourraient «affecter les perspectives de développement économique dans le monde». Si Donald Trump n'est pas nommé, les pays émergents visent ainsi clairement la politique du président américain et sa rafale de droits de douane punitifs. Ce dernier a dit vendredi avoir signé des lettres adressées aux partenaires commerciaux des États-Unis concernant l'application de surtaxes douanières par Washington, dont «probablement douze» seront envoyées lundi. Prenant le contre-pied, Lula s'est fait samedi le chantre du multilatéralisme: «Face à la résurgence du protectionnisme, il appartient aux nations émergentes de défendre le régime commercial multilatéral et de réformer l'architecture financière internationale». Le «même langage» sur l'Iran Le président chinois Xi Jinping sera pour la première fois absent du sommet des Brics, dont son pays est pourtant la puissance dominante. Le président russe Vladimir Poutine, visé par un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) pour crime de guerre présumé en Ukraine, sera lui aussi absent. Mais il s'exprimera par visioconférence, selon le Kremlin. Les négociateurs sont aussi parvenus samedi à un consensus sur la façon d'évoquer l'escalade militaire au Moyen-Orient, sujet qui divisait les délégations, d'après une autre source impliquée dans les discussions. L'Iran, au sortir d'une guerre de douze jours avec Israël et les États-Unis, souhaitait que les Brics durcissent le ton dans le communiqué final. Mais le document doit conserver «le même langage» qu'une déclaration publiée fin juin à ce sujet par le groupe, selon cette source. Les pays émergents avaient alors condamné les «attaques militaires» contre l'Iran - mais sans citer Israël et les États-Unis - et jugé «urgent de rompre le cycle de la violence et de rétablir la paix». Le président iranien Massoud Pezeshkian ne participera pas au sommet. Il sera représenté par son ministre des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, qui est arrivé samedi à Rio, a indiqué un porte-parole du ministère sur le réseau social X. Publicité Créé dans le but de rééquilibrer l'ordre mondial au bénéfice du «Sud global» face à l'Occident, le groupe des Brics s'est élargi ces deux dernières années avec l'Arabie saoudite, l'Égypte, les Émirats arabes unis, l'Éthiopie, l'Iran puis l'Indonésie. Le Brésil, qui accueillera en novembre la COP30, la conférence climat de l'ONU, dans la ville amazonienne de Belem, espère par ailleurs qu'un consensus sera trouvé sur la lutte contre le changement climatique. En plus de la déclaration finale espérée, doivent en effet être publiés des textes sur le climat, mais aussi sur l'intelligence artificielle et la coopération sanitaire.

Frais de douane: les Brics vont exprimer leurs «graves préoccupations»
Frais de douane: les Brics vont exprimer leurs «graves préoccupations»

Le Figaro

time05-07-2025

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  • Le Figaro

Frais de douane: les Brics vont exprimer leurs «graves préoccupations»

La guerre commerciale lancée par le président américain depuis son retour à la Maison Blanche s'impose dans les débats du groupe, qui représente près de la moitié de la population mondiale et 40% du PIB de la planète. Les Brics vont exprimer leurs «graves préoccupations» face aux droits de douane «unilatéraux», lors de leur sommet qui débute dimanche à Rio de Janeiro, sans citer toutefois le président américain Donald Trump, selon le projet de déclaration finale consulté par l'AFP. À découvrir PODCAST - Écoutez le club Le Figaro International Sous les auspices du président brésilien de gauche Luiz Inacio Lula da Silva, les dirigeants du groupe de 11 grands pays émergents (dont le Brésil, la Chine, l'Inde, la Russie et l'Afrique du Sud) tiennent leur sommet annuel dimanche et lundi à Rio. Publicité La guerre commerciale lancée par le président américain depuis son retour à la Maison Blanche s'impose dans les débats du groupe, qui représente près de la moitié de la population mondiale et 40% du PIB de la planète. «Nous exprimons de graves préoccupations face à l'augmentation des mesures douanières et non-douanières unilatérales qui faussent le commerce et ne sont pas conformes aux règles de l'OMC (Organisation mondiale du commerce)», indique ce texte sur lequel se sont accordés les négociateurs samedi. Trump implicitement visé Selon le document, qui pourra encore être amendé par les dirigeants en sommet, de telles mesures douanières «menacent de réduire davantage le commerce mondial» et pourraient «affecter les perspectives de développement économique dans le monde». Si Donald Trump n'est pas nommé, les pays émergents visent ainsi clairement la politique du président américain et sa rafale de droits de douane punitifs. Ce dernier a dit vendredi avoir signé des lettres adressées aux partenaires commerciaux des États-Unis concernant l'application de surtaxes douanières par Washington, dont «probablement douze» seront envoyées lundi. Prenant le contre-pied, Lula s'est fait samedi le chantre du multilatéralisme: «Face à la résurgence du protectionnisme, il appartient aux nations émergentes de défendre le régime commercial multilatéral et de réformer l'architecture financière internationale». Le «même langage» sur l'Iran Le président chinois Xi Jinping sera pour la première fois absent du sommet des Brics, dont son pays est pourtant la puissance dominante. Le président russe Vladimir Poutine, visé par un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) pour crime de guerre présumé en Ukraine, sera lui aussi absent. Mais il s'exprimera par visioconférence, selon le Kremlin. Les négociateurs sont aussi parvenus samedi à un consensus sur la façon d'évoquer l'escalade militaire au Moyen-Orient, sujet qui divisait les délégations, d'après une autre source impliquée dans les discussions. L'Iran, au sortir d'une guerre de douze jours avec Israël et les États-Unis, souhaitait que les Brics durcissent le ton dans le communiqué final. Mais le document doit conserver «le même langage» qu'une déclaration publiée fin juin à ce sujet par le groupe, selon cette source. Les pays émergents avaient alors condamné les «attaques militaires» contre l'Iran - mais sans citer Israël et les États-Unis - et jugé «urgent de rompre le cycle de la violence et de rétablir la paix». Le président iranien Massoud Pezeshkian ne participera pas au sommet. Il sera représenté par son ministre des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, qui est arrivé samedi à Rio, a indiqué un porte-parole du ministère sur le réseau social X. Publicité Créé dans le but de rééquilibrer l'ordre mondial au bénéfice du «Sud global» face à l'Occident, le groupe des Brics s'est élargi ces deux dernières années avec l'Arabie saoudite, l'Égypte, les Émirats arabes unis, l'Éthiopie, l'Iran puis l'Indonésie. Le Brésil, qui accueillera en novembre la COP30, la conférence climat de l'ONU, dans la ville amazonienne de Belem, espère par ailleurs qu'un consensus sera trouvé sur la lutte contre le changement climatique. En plus de la déclaration finale espérée, doivent en effet être publiés des textes sur le climat, mais aussi sur l'intelligence artificielle et la coopération sanitaire.

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